Monday Night Combat

Adapté de sa version 360 (11 août 2010) et sortant de sa bêta pour être officiellement disponible sur Steam, Monday Night Combat est l’un de ces jeux basés sur le multijoueur qui vous procurera une bonne dose de fun directement dans vos petites veines. Reposant sur un mix de plusieurs genre vidéo-ludique, ce monde totalement délirant vous propulsera donc dans une arène futuriste et explosive pour la modique somme de 11 euros.

Des écrans de chargements plutôt originaux !

La première chose qui vous marquera de ce petit must-have développé par Uber Entertainement, c’est son univers complètement décalé. Il suffit de voir son trailer de lancement pour s’en rendre compte. En parlant de monde où l’humour est omni-présent, sachez que MNC est en collaboration avec le célèbre jeu de Valve, Team Fortress 2, et propose donc des items ou costumes bonus dans l’un comme dans l’autre pour peu que l’on possède les deux jeux sur Steam. Cette ambiance de fun vous poursuivra jusque dans les écran de chargement et les « aides » affichés qui ne manqueront pas de vous faire sourire au premier regard. Ce fun rejoindra bien évidement le caractère de chacune des classes ainsi que de leurs moqueries (ou taunt pour les intimes). On pourra donc dire que l’humour est vraiment présent en quasi-permanence et laissera planer une ambiance plutôt cool dans une arène pourtant plus qu’explosive, et ce n’est certainement pas les graphisme qui viendront gâcher ça puisque le jeu tourne sur le célèbre Unreal Engine 3 !

Les skills possèdent différents paliers de niveaux

Mais fort heureusement, l’humour est loin d’être la seule carte maitresse de Monday Night Combat. Le jeu repose sur un mix plutôt inédit puisqu’il allie Third Person shooter et DotA et au final, ça marche plutôt bien ! Le jeu se divise ensuite en deux mode de jeu, le Blitz et le Crossfire. Sans trop nous attarder sur le premier, puisque c’est le second qui fait la réel force de MNC, disons tout simplement que celui-ci ressemble plus à un Tower Defense qu’autre chose. Ce mode, aussi bien jouable en multi qu’en solo, repose en effet sur la création de tourelles, et la défense d’une base (la Money Ball) contre des hordes de robots suivant un itinéraire fixe. Toutefois, le joueur prendra lui aussi part à la bataille une fois que celui-ci aura choisi sa classe. Dans le deuxième mode de jeu on reprend plus ou moins le même principe mais en deux équipes : les Icemen et les Fireshots. Le but de ce mode seulement disponible en multijoueur, est donc de détruire la Money Ball adverse, défendu aussi bien par les joueurs que par les robots et les tourelles pouvant être construite contre quelques dollars virtuels. Bien entendus, il existe différentes types de tourelles, quatre au total, et celles-ci sont upgradable jusqu’à trois niveaux. Ces principes ayant été expliqué, nous allons pouvoir passer aux choses sérieuses ! Après avoir rejoins une partie, un choix de six classes s’offrira à vous, et, pour chacune d’entre elles deux armes et quelques particularités et. Des particularités ? oui, et pas des moindre ! En plus de son stuff, chaque classe possèdes trois skills spécifiques. Par exemple le commando peut charger les adversaires grâce à son jet-pack ou bien utiliser celui-ci pour flotter dans les airs. Il dispose aussi d’une mine qu’il peut coller au sol ou même sur son adversaire, et la faire exploser quand il le souhaite. Autre exemple, l’assassin est une classe qui, quand à elle, se base sur la discrétion et le corps à corps : elle peut donc se rendre invisible, sprinter ou lancer une grenade aveuglante au sol afin de s’enfuir. Elle peut aussi frapper mortellement l’adversaire. Chose intéressante à noter, la possibilité de monter chacun de ces skills jusqu’au niveau trois en cours de partie, lors de la pression de la touche « E » par défaut… et contre une petite somme d’argent. Il est aussi possible de monter un dernier skill dans ce menu, un skill passif qui varie en fonction du personnage choisi.

Une petite mise-en-scène pour la mort de ce pauvre ingénieur !

Si le plus gros du jeu est là, il existe encore quelques petites subtilités qui le rendent vraiment unique. Parlons d’abord de ce qui fait de lui un Third Person Shooter des plus dynamique : les plans caméras. C’est peut-être peu, mais certaines actions comme le fait de propulser quelqu’un dans les airs ou alors de l’assassiner, lance une sorte de mini-cinématique entre l’attaquant et l’attaqué. Cela permet de créer ainsi une petite mise-en-scène qui rajoutera du punch à ce jeu déjà bien nerveux. Autre point assez sympathique même s’il n’a malheureusement pas été assez approfondi, il s’agit de la personnalisation des classes. En effet vous pourrez, contre une somme d’argent, que vous gagnez entre chaque match, débloquer jusqu’à six slots pour ensuite, dans chacun d’entre eux, choisir une classe de votre choix à customiser. Le problème c’est que cela ne se limite qu’à quelques statistiques passives de votre personnages comme le temps de recharge ou le temps de récupération des skills. Enfin, le dernier point qui, quand à lui, amènera une certaine rejouabilité, est un système de plaques. Le principe est plutôt simple : on débloque différentes plaques en fonction de nos temps fort ou de notre avancement dans l’une des classes disponibles. On peut ensuite acheter celle-ci dans le « vestiaire » et elle nous « marquera » et apparaitra lorsque l’on tuera un adversaire ou inversement. Par exemple, dans une partie si vous faites 11 kills sans mourir, une plaque du nom de « ultra-série » sera achetable dans le vestiaire et une fois en votre possession, cette plaque s’affichera à côté de votre pseudo dans les différents serveurs. C’est donc un défi de taille qui s’offre à vous si vous désirez récupérer toutes ces fameuses plaques.

En résumé bref, Monday Night Combat est tout simplement un TPS nerveux, délirant et incroyablement addictif. Certains iront même jusqu’à y voir Team Fortress 2 futuriste ! Et le mieux dans tout ça ? C’est que le jeu n’est vraiment pas cher !

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