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Les anges de la nuit – Episode 1.01

Publié le 04 février 2011 par Speedu
Alliance / Pilot
Saison 1, Episode 1 sur 13
Diffusion vo : The WB – 9 octobre 2002
Diffusions vf : Serie Club – 21 mai 2003, TF6 – 28 janvier 2004
A New Gotham, 3 justicières font régner l’ordre et la justice, ce sont les anges de la nuit, dignes héritières d’un Batman qui a disparu.
Les anges de la nuit – Episode 1.01 Les anges de la nuit – Episode 1.01 Les anges de la nuit – Episode 1.01
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A noter que Serie Club n’a diffusé que le pilote dans le cadre d’une semaine de programation exceptionnelle pour ses 10 ans, le pilote ainsi que les 12 épisodes suivants ont trouvé leur place ensuite sur TF6.
Ce pilote va attirer 7.56 millions de curieux et réalisera un taux de 3.9 poits sur les 18-49 ans ce qui est un excellent démarrage pour ce show qui surfe évidamment sur le succès de Smallville en adapatant un autre comic. Sauf que la série va vite chuter l’effet de curiosité passé pour se stabiliser entre 4 et 4.5 millions de fidèles par épisode dès l’épisode 3 avec un taux de 2.0 à 2.4 points sur les 18-49 ans ce qui étaient encore de bons scores pour le network, plaçant la série parmi les meilleures de The WB et pourtant, au 7ème épisode, le network décide de ne pas commander plus que les 13 épisodes initiaux, juste à temps pour que les scénaristes bouclent la série. Une décision incompréhensible de la part de la direction de The Wb qui n’a jamais été expliqué par ailleurs. Angel prendra la place des anges de la nuit et la case libérée servira à lancer Black Sash, un bide tellement monumental que peu d’entre vous en ont entendu parler (6 épisodes et bye bye, déprogrammée après 4 épisodes, les 2 restants étant expédié après la fin de la saison. Un ancien repris de justice inculpé à tort revient dans sa ville natale et récupère le dojo de son ancien maitre et va tenter de refaire sa vie, renouer des liens avec sa fille tout en entrainant des jeunes prometteurs joués entre autres par Missy Peregrym, Sarah Carter et Drew Fuller)
Donc, pour en revenir à ce pilote, l’action se situe à New Gotham City et suit les aventures de Helena Kyle, fille de Batman et Catwoman, l’une ayant été tué il y a 7 ans sous les oeils de sa fille, l’autre ayant tout abandonné suite à l’assassinat de l’amour de sa vie et la tentative de meurte le même soir sur sa protégée, Barbara Gordon, alias Batgirl, qui finira en fauteuil roulant et deviendra Oracle, spécialiste des réseaux informatiques et de l’information. Les deux jeunes femmes vont alors se réunir et se soutenir mutuellement alors que dans le même temps, une petite fille voit ses évènements dramatiques lors de visions nocturnes.
7 ans plus tard, cette même petite fille nommée Dinah Lance débarque à New Gotham afin de retrouver les deux autres et s’incruster un peu de force entre elles quand même. Il faut dire que dans le même temps, une série de faux suicides a lieu dans la ville et nos anges enquêtent.
Ce pilote est classique et remplit son office de pilotes nous présentant tout de façon assez didactique mais pas rébarbatif non plus. Les explications sur les métahumains, les liens qui unissent les filles, leur complémentarité, tout cela prend place dans ce pilote de belle manière. C’est fluide et bien rythmé. Le seul bémol qu’on peut poser concerne l’enquête sur le criminel du jour qui apparait bâclée du coup mais offre une jolie scène / bataille dans un monde de construction mentale mais offre une conclusion ratée lors du retour dans le vrai monde avec les birds of prey qui rigolent d’avoir légumiser le méchant. Oups. C’était quand même hyper plus que moyen.
A la production, on retrouve la boite de production déjà derrière Smallville. Ils reprennent la même idée que pour Smallville et décident donc de réécrire à leur sauce l’univers en se basant sur les éléments du comic. On retrouve ainsi Huntress (Chasseresse en vf) qui est équivalente à celle existant pré crisis dans les comics (donc avant 86), sauf qu’elle avait pris le nom de Wayne dans le comic. La carte de New Gotham est tirée de l’excellent « No Man’s Land » (Gotham y est détruite par un tremblement de terre et Batman doit faire face à l’anarchie qui en découle), le Batman quittant Gotham rappelle celui de « The Dark Knight Returns » et bien évidamment, Barbara Gordon reste fidèle à sa contrepartie comic puisque la scène où le joker lui tire dessus est une reproduction quasi à l’identique de la même scène dans l’incontournable « The killing joke ».
Après, pour les besoins dramaturgiques de la série, des changements interviennent. Huntress devient ainsi métahumaine sans que cela soit jamais expliqué (Catwoman et Batman n’étant pas métahumains à priori, pas de raison qu’elle le soit). La série doit également s’ajuster pour conjuguer des éléments connus avec le futur dans lequel l’action se déroule puisque Oracle est une contemporaine de Batman et Catwoman, tout comme Harleen Quinzel alias Harley Quinn, la compagne folle du joker, mais elles apparaissent trop jeunes ici pour faire équipe avec les enfants adultes que sont DInah et Helena.
Harleen Quinzel, puisque je l’évoquais, est différente du comic. Même si on retrouve sa base psychologue, elle apparait ici comme un cerveau du crime, ce qu’elle n’a jamais été, que cela soit dans la série animée Batman où elle est née ou dans sa version comic. Pour rappel, la Harley du dessin animée et du comic était une jeune psychologue démarrant sa carrière à Arkham et où elle va s’éprendre du joker qui va la manipuler et la faire disjoncter pour s’amuser, puis en faire son acolyte. Même si lors des périodes de séparation d’avec le joker, elle apparaissait comme une jeune femme « normale, elle n’apparaissait pas comme un cerveau du crime mais plutôt comme quelqu’un de normal.
Toutes ses adaptations fonctionnent néanmoins bien et offre un bon équilibre à ce pilote, équilibre qui demande quand même à être encore travaillé, peaufiné dans les épisodes suivants. je pense particulièrement à la dynamique entre les trois héroïnes. Ce pilote ne semble pas savoir à la fin si la série va s’orienter sur la formation de Dinah ou rester avec Huntress en personnage principal et Oracle et Dinah en sidekicks.
De plus, il y a un certain manque d’originalité dans les vies privées, collant à Barbara une intrigue amoureuse clichée et annonçant du lycée pour Dinah. Classique, trop classique. Heureusement, la série mettra globalement cela à l’écart par la suite.
Je tiens également à applaudir les effets spéciaux plutôt réussis pour l’époque, surtout les incrustations fond vert bien plus réussies que celle de V qui a quand même presque 10 ans de plus.
Il existe une version unaired du pilote, qui est proposé en bonus dans le coffret DVD de la série. Le pilote ne diffère quasiment en rien de la version unaired. La seule différence est le changement d’actrice pour le rôle d’Harleen Quinzel, changement peu inspiré puisque ni l’une, ni l’autre des actrices ne semble à l’aise. Les scènes sont identiques malgré le changement d’actrice. Sinon, coté changements, la principale différence se trouve dans l’introduction où dans la version unaired, on vit l’assassinat de Selina Kyle et le tir du joker dans des scènes plus longues là où la verison finale nous présente cela sous forme de voix off avec quelques extraits illustrant le cauchemar de Dinah. On retrouve aussi quelques scènes par ci, par là en version rallongée ou raccourcie. La scène finale de Barbara et Helena devant la tour de guêt est identique dans les dialogues mais fut retournée pour la version finale. La version unaired consiste en un unique plan de face des deux héroïnes tandis que la version diffusée alterne des plans de face des deux anges de la nuit.
Bref, 8/10

La série bénéficie d’un pilote très efficace posant bien les bases de la série et réécrivant de manière inspirée la mythologie de Batman. Et elle se permet une référence à Smallville, ce qui en fait forcément une série de bon goût en plus.
Le long trailer de présentation de la série (vo)
Le générique de la série, présent à partir du second épisode :

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