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Bored to death saison 1

Publié le 06 février 2011 par Olivier Walmacq

Bored to death saison 1

Genre : Série tv comique créée par Jonathan Ames pour la chaîne HBO.

Année : 2009.

L’histoire : Un écrivain en manque d’inspiration joue les détectives amateurs afin d’élargir ses horizons imaginatifs.

A propos de la série :

Cette saison compte 8 épisodes de 25 minutes.

Critique de Ber :

Voilà le profil type de la série qui n’a que pour vertu de détendre les spectateurs sans la moindre  prise de tête. Aux menu, trois personnages de loosers patentés mais avec des profils tout à fait bigarrés. Le héros a un fameux bagage de loose- attitude : écrivain raté et maladroit en amour, Jonathan Ames va jouer les apprentis détectives privés, mû par un désir aussi fou que puéril.
Dans son temps libre, il joue aussi les faire-valoir pour un riche propriétaire de magazine dont le démon de midi n’a eu de cesse de le démanger depuis ces quarante dernières années.
Gravite aussi autour de Jonathan son inénarrable voisin qui a, au moins, une mauvaise idée la minute. Auteur d’un comics obscur, le gaillard a le portrait type du geek attardé.
Il se plaint tout le temps du manque de libido de sa moitié. Donc imaginez la révolution lorsqu’il se voit dépossédé de son sperme par deux gouines malhonnêtes !

Cet échantillon a de quoi laisser perplexe mais force est de constater que le programme fonctionne plutôt pas mal dans son format de 25 minutes et traitant d’une enquête par épisode. Mais qui se cache derrière ces personnages assez frappadingues ?

Le rôle titre choit à Jason Schwartzman, émule du cinéma de Wes Anderson, dont le personnage lui va comme un gant. Le voisin chtarbé est joué par Zach Galifianakis dont la prestation dans Very bad trip demeure dans la mémoire de tous les amateurs de potache. Ted Danson, le nanti grisonnant, est de ces acteurs que l’on connaît de visage sans jamais savoir le nom exact. Sa performance dans la série est également au dessus de la moyenne !

En conclusion, on passe un agréable moment avec certaines saillies humoristiques (l’épisode avec la présence de Jim Jarmusch dans son propre rôle) et un petit bémol sur les deux ultimes épisodes. La série se terminera sur un ring de boxe de façon assez absurde et dont le dénouement est cousu de fil blanc. Mais le sentiment général qui persiste, une fois le dvd rangé dans son fourreau, reste assez positif. Et la curiosité pointe rapidement le bout de son nez lorsqu’on prend connaissance que HBO a d’ores et déjà signé pour une saison supplémentaire !

NOTE : 15/20

Ber


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