J Dilla…

Lundi 7 février 2011. 18h21, à l’autre bout du monde.

Une conversation Skype avec l’Afrique, une fenêtre de chat ouverte sur le Brésil. Un morceau jamais très loin, un morceau jamais trop là. Depuis ce matin, « She Said » tourne en boucle sur mon ordinateur : 16 lectures, des coupures, des reprises… Avec lui ça toujours été raisonné : pas de passion, juste de l’admiration. Je l’aime, je l’ai toujours aimé. Aimer un peu, aimer pas trop… Enfin pas autant que Miles et les autres.

Je lis ce truc « J Dilla changed my life ». Putain ! Ouais, sans doute un peu. Enfin, il a pas changé la mienne de vie, il a juste bousillé toute une génération de musiciens au quatre coins du globe. Il me suit, il nous suit. Je vois un peu de lui dans la musique d’aujourd’hui.
Comment ça serait s’il était encore en vie ? Je sais pas. Je préfère penser à ce qu’il m’a laissé. Je préfère penser à cet album de Slum Village, « Fantastic Volume II« - tellement écouté et trimballé partout qu’il ne me reste plus qu’une pochette déglinguée – et à tous les autres.

Il aurait eu 37 ans aujourd’hui…