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Une bouteille de Bois-moi au Garde Robe

Publié le 29 novembre 2007 par Chrisos

Le Garde Robe, bar à vins,
41, rue de l’Arbre Sec 75001 Paris
Tél. : 01 49 26 90 60.

L’adresse n’est pas toute neuve, puisque Philippe en a parlé dans ses Gourmandises en février 2006, c’est Marco qui m’a fait découvrir cette adresse. Le FigaroScope en a parlé la semaine dernière, dans son dossier sur les Bar à Vins. Le Fooding et CityVox l’ont référencé également. Le propriétaire serait Olivier Schvirtz, qui possède également la Robe et le Palais, mais ce sont apparemment Guillaume et Robin qui gèrent effectivement le Garde Robe.

Après une bière au NIQ (soirée rockabilly, trop de rock français hélas), Seb et Jana nous lâchent. Claire David et moi nous mettons à la recherche d’un bar dans le coin. Celui où je voulais aller, rue Sauval est, manque de pot, fermé pour vacances pendant quelques temps. Zut, pour une fois que j’avais presque réussi à trouver du monde pour y aller… Nous continuons donc jusqu’au Garde Robe, où une table nous attend, au fond. Nous n’arrivons pas à nous entendre du premier coup sur une bouteille : David voulait plutôt du blanc, genre Saint Véran, mais ils n’en n’ont pas. Claire et moi penchions plutôt pour du rouge, moi pas du Bordeaux, du coup, nous laissons le choix à notre hôte, avec pour consigne du rouge pas trop tannique. Et une planche de charcuterie (12€, ail, câpres avec leurs queues, andouille, jambon, et deux bons pâtés), pas mal du tout, que nous partageons à 3. Le pain (campagne, grosses tranches) n’est pas mal du tout.

Le vin nous est arrivé directement en carafe, rouge donc, pas extra au début. Nous n’étions pas très emballés. Il s’est arrangé au bout d’une dizaine de minutes. Assez léger, ce n’était pas du Bourgogone, pas non plus de la région lyonnaise. Mon blind guess était Loire, j’ai eu tout faux, puisque c’est un vin du Languedoc, “Bois moi”, 2005 (7,5€+6€=13€,5).

L’endroit n’est pas très grand : en entrant, à droite, le bar, avec des jambons et de la charcuterie accrochés au dessus, en face, les vins, on trouve quelques tables (une vingtaine de couverts) au fond. Clientèle assez cool, jeune et moins jeune. Cadre assez brut, simple, pas lounge du tout. Complètement non fumeur. J’ai été un peu déçu par le vin qu’il nous a choisi, qui avait l’avantage de ne pas être onéreux, mais qui manquait un peu de personnalité : pas tannique, certes, mais quand même). La prochaine fois, je choisirai ma bouteille!


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