Les réalisateurs qui participent à la 33e édition du Festival du court métrage de Clermont-Ferrand sont en compétition jusqu’au 12 février. Coup de projecteur sur le prix « Labo » !
La compétition « labo » permet aux jeunes réalisateurs de présenter leur premier film, souvent réalisé à moindre coût, presque en solitaire. Cette sélection de films hybrides et décalés est née avec l’utilisation des nouvelles technologies. Fer de lance du Festival, le Labo est devenu un espace d’expérimentation totalement débridée, où s’active un essaim de cinéastes visionnaires. « Ce sont dix années de plasticages sensoriels, que renouvellent à chaque édition du festival, les propositions les plus originales et décalées », indique Jacques Curtil, coorganisateur du festival. 40 films et une rétrospective spéciale sont programmés pour les festivités. Le public s’y bouscule pour découvrir des œuvres détonantes.
Le plus grand festival de court métrage du monde
L’an passé, le festival a attiré 145 000 spectateurs. Devenant le plus grand festival de court métrage au monde. Victime de ce succès, les salles sont pleines à craquer. Problème, toutes les salles de la ville disponibles pour le court sont déjà occupées par cette manifestation. « Il va falloir trouver des solutions pour remédier à cette augmentation croissante du public », confie un des co-présidents du festival. Les organisateurs vont devoir trouver des solutions car la fréquentation est encore en hausse par rapport à l’année dernière. « Avec ce beau soleil, les gens préfèrent venir assister aux séances. C’est toujours rassurant ! Ce sera à nous de nous adapter » confie Jacques Curtil.
Emmanuel Josselin
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