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Toi, moi, les autres à Labège, une avant-première pas comme les autres

Publié le 13 février 2011 par Milega

Source du wigget : http://www.sortiescinema.net/news/toi-moi-les-autres-le-widget/

11/02/2011 : Gaumont Labège, banlieue de Toulouse

La queue qui donne accès à la salle n°10 n'a rien à envier à l'entrée du China le 8 février dernier. Ça partage son espace personnel, ça se touche, ça se pousse et plus si affinité... L'avant-première sera finalement « complète ».

La salle obscure donne à montrer le panel le plus large possible des femmes « toulousaines » tant par l'âge, le style et l'origine sociale : des petites pépettes aux petites « mémés » (le Siksou, ça se joue de 7 à 77 ans), des gothiques, des lookées « bureau », des expériences capillaires, des brushings, quelques Sue Sylvester en puissance et des lycéennes fashionista...

La testostérone est clairement en minorité dans la salle. Les présents ont dû penser que leur « cadeau » de la Saint-Valentin si proche risquait de leur échapper s'ils n'accompagnaient pas leur dulcinées... (L'avant-première, c'était peut-être ça le cadeau de ces messieurs à ces damoiselles...)

Ou alors, si on laisse de côté le stéréotype du spectateur client de comédie musicale, les hommes ont été attirés par le sujet social du film... ou par Leïla Bekhti. (Just kidding! ;-))  

Avant le film, au moment de présenter l'équipe du film, juste la réalisatrice et Benjamin, le présentamateur écorche le nom d'Audrey en Ostrogoth et tente de s'excuser tant bien que mal. (Ostrogoth toi-même!)

La démonstration de Break-dance passe comme une lettre à la poste, le public frappant dans ses mains au rythme de « Et si tu n'existais pas » pour accompagner la Breaking School et l'EDS Danse lors de leur prestation ...


Toi, moi, les autres - Avant-première à Toulouse
envoyé par sortiescinema. - Regardez d'autres vidéos de musique.

La séance commence immédiatement après.

Pas de décorticage du film, cependant cinq petites remarques :

1. Comme il fallait s'y attendre, vu qu'il a le premier rôle masculin, Benjamin est quasi-omniprésent à l'écran.

2. Les numéros musicaux sont vraiment et objectivement superbes, et plutôt bien intégrés au récit. Les goûts ne se discutent pas ; mes préférés sont sans aucun doute Tout le monde, il est beau (reprise de Zazie) par le salon de coiffure avec en tête Gladys Gambie (qui est aussi la chorégraphe) et La bonne étoile de -M- repris par Benjamin Siksou et Leïla Bekhti (j'ai tendance à préférer la voix de Benjamin dans les grâves et là il monte...) J'aime aussi la goutte d'eau du robinet qui entame le beat d'une chanson...

3. La couleur, symbole et lumière de ce film est magnifique. On peut remercier la direction artistique de Guillaume Schiffman qui, comme s'en doutait Milega, a fait un travail très réussi sur la « photographie ». Ce même Guillaume est nominé aux César 2011 pour la Meilleure photographie pour Gainsbourg, vie héroique de Joan Sfar.

4. Chantal Lauby a les meilleures répliques. (Même si je suis incapable de m'en rappeler une seule. Il y en a une sur « le piano » que j'aimerais tant retrouver)

5. Benjamin a dû prendre des leçons de danse avec le fils spirituel de Michael Jackson et Barichnikov réunis (???), car il se débrouille vachement bien avec ses pieds ! (On savait qu'il maîtrisait le Moonwalk, mais à part ça...)

En plus de Chantal Lauby, il y a quelques guests dans le film, côté musique :

Sly Johnson (God in Beatbox) entonne un rythme en introduction d'un numéro chanté et dansé. Énorme !

Sandra Nkaké chante Un autre monde de Téléphone en prison avec Marie-Sohna Condé.

Pas de numéro musical pour eux, mais on reconnaît Guesh Patti dans une scène et l'ombre, à côté d'elle, c'est Hugh Coltman. Pas plus. La scène de Hugh a été coupée au montage.

Ah! et il y avait aussi Carla, Nicolas et Cécilia...

  

Pendant ce temps-là, apparemment, Audrey et Benjamin battent des records de score à un jeu (d'arcade???) de basket...



Les questions/réponses

Très peu de personnes ont quitté la salle. 

En dehors des propositions de CV d'intermittents du spectacles (spectateurs ce soir-là) et des questions du style : « Il s'est passé un truc entre toi et Leïla? Es-tu célibataire? » rapidement éludées par la négative par Benjamin, il y a eu quelques vraies questions :

AVP11

Public : Comment avez-vous choisi les chansons?

Audrey Estrougo : Je cherchais des chansons qui remplacent ou continuent les dialogues et des très connues. J'ai beaucoup écouté Nostalgie et j'ai fait appel à ma mère. Si elle ne connaissait pas la chanson, je la rejetais.

Public : Comment avez-vous choisi Benjamin?

Audrey : Il est arrivé en dernier ; il a été casté. Je cherchais un acteur... je devais savoir s'il allait tenir entre Leïla Bekhti et Cecile Cassel.

Public (voix masculine) : Je voudrais savoir si les comédiens ont tous chanté. Et s'ils ont vraiment chanté, je voudrais que Benjamin nous chante une chanson.

Applaudissements et cris du public !

Benjamin Siksou : Alors attendez! Ne rendez pas le micro parce que moi, je chante que si vous chantez la question. Voilà, c'est la règle !

Audrey : Effectivement, ils ont tous chanté et dansé eux-mêmes.

« Une chanson, une chanson, une chanson... » est entonné par le public...

Benjamin (pas démonté) : Non, non, je reste sur mes positions, tant qu'il n'y aura personne pour se jeter à l'eau.

Public (question chantée par une voix féminine) : Quel a été le moment préféré dans le film pour vous?

Benjamin (en chantant, voix dans les basses) : Eh bien, c'était à la belle étoile, parce que c'était vraiment horrible et qu'au final... c'était magnifique...

Très joli timbre.

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Public : J'suis parisienne et il y a une scène qui m'a vraiment touchée, c'est quand tu tombes dans la Seine. Tu n'as pas attrapé une maladie? Parce qu'elle est vraiment polluée.

Benjamin : Ouais, ben non. On m'a vacciné trois fois avant. Justement !

Public : Est-ce qu'il a fallu une formation particulière pour faire partie de ce film-là?

Benjamin : Fallait être de gauche !

Applaudissement et sourires du public !

Présentateur : Audrey, il a été difficile à diriger comme acteur, chanteur, danseur? Est-ce que ça change dans les relations quand tu dis « Maintenant, tu danses »?

Audrey :  Non, non. Non, parce qu'il fallait garder une certaine logique et que je voulais pas changer sa façon de faire entre le jeu et la danse... et si tous les comédiens pouvaient être comme Benjamin, ce serait juste merveilleux !

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Public : Est-ce que vous avez fait du théâtre? Y a-t-il vraiment une différence entre le jeu théâtral et le jeu du cinéma en tant qu'acteur? Est-ce que vous ressentez la différence?

Benjamin : Non, mais je sais très bien la différence qu'il y a. Moi, je fais le même parallèle avec la musique et l'enregistrement des chansons : le travail en studio et les chanter en concert. Pour moi, c'est un peu la même chose que le cinéma et le théâtre ; c'est deux énergies radicalement différentes, c'est deux façons de faire, c'est deux façons d'interpréter.

Public : Il y a des moments quand vous tournez des films où vous avez à retourner des scènes. C'est un peu ça la différence. Le théâtre, on se jette dans l'arène. On ne peut pas se tromper alors que le cinéma, il y a plusieurs prises... Est-ce que le théâtre vous a déjà tenté? Est-ce qu'il vous tenterait?

Benjamin : Oui, mais pas là. Là, j'ai d'autres choses plus importantes à faire pour moi, musicales... Mais en tout cas, je ne sais pas si j'aurais pu faire cette comédie musicale sur scène. Ça, pour le coup, c'est vraiment un travail à part. C'est encore plus compliqué, je pense.

Public : Je voulais vous remercier pour le film parce que j'ai trouvé que le thème était intéressant. Puis, je trouve qu'on dit jamais assez qu'on aime. Voilà! J'ai aimé aussi le côté social, on voyait la diversité, les gens qui se rencontraient, et grâce à l'amour on pouvait dépasser ça. J'ai trouvé ça très intéressant. La touche d'humour, j'ai bien aimé : c'est la blague sur la femme à Rachid, j'sais pas trop où vous l'avez trouvée, celle-là? Mais... C'est Carambar?

Audrey : Non, c'est même pas une blague Carambar,. C'est mon petit frère, il y a très longtemps. Elle date, il y a celle-là et aussi : "Qu'est-ce qui est vert et qui se balance de branche en branche?" Un chewing-gum collé aux fesses de Tarzan.

Public : J'voulais savoir quand sortait la B.O.?

Audrey : En même temps que le film, il y aura deux sorties : une sortie digitale, qui est je crois, entre le 19 et le 21 février (le cinéma, c'est un peu le bâtiment, on ne sait pas trop) et la sortie CD avec le film le 23 février.

Comme indiqué dans le "A venir" depuis un moment déjà, elle devrait sortir le 21 ! (voir les sites de vente en ligne)

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Public (voix d'une très jeune fille) : J'aimerais savoir si Benjamin va sortir un nouvel album.

Benjamin : Oui, oui !

Public (même jeune fille) : Quand?

Benjamin : Cette année, à la.... Euh, avant 2012!

Rires.

Public : Comment vous avez pu tourner les scènes dans le salon de coiffure, il était extensible? Comment ça s'est passé?

Audrey : C'est un décor de studio, parce qu'effectivement, il faut pousser les murs quand on filme une chorégraphie à trois caméras avec les danseurs. Du coup le début de la rue qui en découle aussi est un studio extérieur. On pouvait mettre de la musique trois jours d'affilée sans déranger les riverains.

Public : J'aimerais savoir si vous avez pré-enregistré les chansons ou si c'était vraiment du direct.

Audrey : En fait, je voulais me fermer aucune possibilité. Cest-à dire, on a le choix de tout enregistrer avant et après de balancer du playback tout le film. Dans ce cas-là, quand ils jouent, eux, ils vont être très techniques et juste être concentrés sur la synchro mais ils n'iront pas jusqu'au bout de l'interprétation. En fait, on a enregistré avec trois micros : le micro studio pour le disque et deux micros de cinéma : le cravate et la perche. Et en fait, moi, sur le plateau, suivant comme ils le sentaient, selon ce dont j'avais envie, je leur disais : « Ben voilà, là c'est playback ; on balançait les enceintes et voilà! » Sinon quand on voulait du live : une petite oreillette puis on prenait le son direct et ils chantaient. Le live, c'est plus émotionnel.

Benjamin : Il y plein de morceaux où c'est les deux.

 

AVP13
 

Public : J'voulais savoir, en tant qu'acteur, quels types d'autres films tu as envie de faire?

Benjamin : En fait, c'est plus des gens qui me donnent envie de faire des films. Là, c'est Audrey qui m'a donné envie de faire ce film par exemple. J'sais pas, j'aimerais beaucoup travailler avec Jean-Pierre Bacri ou avec Alain Chabat, des gens comme ça, que j'aime bien.

Public : Je voudrais savoir combien de temps dure le tournage, le montage...

Audrey : Ce film, parce qu'il est particulier, a nécessité 6 mois de préparation, 3 mois de tournage et 6 à 8 mois de post-production/montage/étalonnage...

Public : J'aurais voulu savoir si les acteurs qui ont joué les sans-papiers sont vraiment des gens qui ont eu des problèmes de papiers?

Audrey : Par exemple le personnage de Tina? Vous parlez de l'ensemble des acteurs ou des figurants dans le centre de rétention???

Public : Pas seulement, ceux qui sont dans le salon de coiffure...

Audrey : Non, c'était des danseurs professionnels ou des comédiens.

Public : C'est pas un mélange des deux? C'est dommage...

Audrey : Ben, non! On fait aussi un film qui exige un niveau de jeu et de travail qui fait que tout le monde n'est pas capable de le faire. Ce n'est pas un documentaire. C'est un film. Dans l'entreprise, le réalisateur, il fait des choix dés le début, il donne une impulsion pour la couleur de son film à la fin... On raconte une histoire. C'est important que les gens soient les bonnes personnes pour incarner les personnages et qu'il y ait aussi cette distance-là.

 

Public (une très très jeune voix de fillette à Benjamin) : Quel métier veux-tu faire à part acteur?

Le reste du public en chœur : Chanteur !

Benjamin : Cuisinier !

Rires ! Quelqu'un dit discrètement j'espère : « Comique !!! » Ah oui, ce quelqu'un, c'est moi ! :-p)

Public : La réalisatrice est-elle prête à chanter une chanson.

Benjamin : Faut chanter les questions... Audrey, Audrey, Audrey...

Audrey : Ah non, non, non. Et puis elle est pas posée en chanson. Moi, j'chante super mal. Lui (Benjamin) encore, c'est rigolo, mais moi, c'est pas possible en fait...

Rires

Public : J'voulais savoir si pour vous, jouer avec Chantal Lauby c'est pas un moyen de se rapprocher d'Alain Chabat? (exactement ce à quoi je pensais !)

Benjamin : J'y avais même pas pensé. Non, c'était juste incroyable, j'sais pas. Je ne sais pas si je m'en suis remis encore, d'être le fils de Chantal Lauby. Elle est assez incroyable. Elle a un petit rôle ; elle n'était pas là très souvent, mais à chaque fois c'était fabuleux. Elle mettait tout le monde par terre.

Public : Félicitations. Je trouve que c'est une formule très intéressante d'ouvrir une thématique sérieuse à des gens jeunes qui ont besoin de comprendre ce qui se passe autour d'eux. Continuez comme ça ! Continuez à traiter un thème sérieux, même avec une formule qui est amusante comme une comédie musicale. Deuxièmement, où elles sont les actrices ce soir?

Audrey : Déjà merci beaucoup! C'est simple, Cécile (Cassel) vient je crois de sortir de scène (elle commence aujourd'hui une nouvelle pièce de théâtre donc elle ne pouvait pas venir). Et Leïla (Bekhti), elle a fait des interviews toute la journée. On est un peu tous dispatchés, Marie-Sohna (Condé) est aussi au théâtre. Nous, on est tranquilles. On va dans les hôtels...

Benjamin : Nous, on est bien.

Public (une voix d'enfant) : Est-ce que, depuis petit, tu avais ce rêve d'acteur?

Benjamin : Euh, oui, j'pense que ça fait rêver en tout cas. C'est autre chose, c'est différent de rêver quelque chose et de passer à la vie. J'pense que ça peut aussi parfois dégoûter quand on se rend compte de la réalité, de ce que c'est. Il faut vraiment le vouloir, quoi.

Présentateur : Et tu le voulais vraiment?

Benjamin : Ben oui!

  

Public : Félicitations pour le film. C'était vraiment bien, l'histoire est passionnante et soulève des questions. Comment tu as vécu le fait de danser avec des danseurs professionnels? Comment tu t'es senti? Est-ce que ça t'a vraiment aidé?

Benjamin : Ah ouais, ils m'ont aidé et après ils ont aidé tous ceux qui ne savaient pas danser. Et on s'est vraiment sentis portés par eux. Quand on a commencé, il y avait une chorégraphe Gladys (Gambie) qui joue dans le film. Elle a commencé un par un à voir ce qu'on pouvait faire. [...] Après l'intérêt n'était pas qu'on puisse tous danser parfaitement comme des danseurs professionnels. L'important, c'était de danser comme mon personnage Gab pouvait le faire.

La salle se vide, ne reste qu'un essaim de jeunes filles et moins jeunes qui s'agglutinent autour de Benjamin (ça doit être l'effet du déodorant Axe... Siksou)

Votre serviteur, avec ses gros sabots, s'approche d'Audrey Estrougo.

Alors, la MuLes n'est pas journaliste (mais enseignante dans la vraie vie) et très loin de l'allégresse de ses entraînements au saut périlleux arrière devant son écran, elle a été prise d'une vraie diarrhée verbale quand elle a commencé à parler avec la réalisatrice. Ce qui fait qu'elle n'a pas vraiment de réponses à ses questions.

Le projet est ambitieux ; seule la forme : le film musical était une commande. Elle a co-écrit le scénario ; le sujet des sans-papiers lui tenait apparemment à cœur.

Rares sont les films qui utilisent cette forme pour parler d'un sujet social grave et ont un propos politique ; elle n'a pas dénié les références comme West Side Story et Hair, en ajoutant qu'ils étaient plutôt anciens. On a évoqué Across the universe de Julie Taymor où les chansons sont des reprises de chansons des Beatles, l'influence de ce long-métrage est aussi sûrement graphique tant il déborde d'inventivité visuelle. Après le tournage, elle découvre une série américaine gLee et se rend compte que deux des personnages (Kurt et Mercedes) lui font penser à deux de ses personnages dans le film : Momo et Kayne. La série, très populaire, utilise des reprises de chansons pour "parler" d'un groupe de lycéens « impopulaires » et de leurs problèmes : la grossesse à l'adolescence, l'acceptation de soi, l'exclusion, la religion, le sexe, le handicap, les désordres alimentaires, la persécution des homosexuels...

Dans la France actuelle, Audrey pense que non seulement son film est un défi, mais que c'est un OVNI.

Autres remarques : elle a eu le Director's cut et a avoué avoir fait plutôt ce qu'elle voulait faire. Elle écrit tout, ce qui laisse très peu de place à l'improvisation. Pour passer de son premier film beaucoup plus intime : Regarde-moi à celui-ci, il y a un gouffre. Et le documentaire sur le concert évènement d'IAM au Caire qu'elle a réalisé entre les deux ne l'a pas aidée à préparer un film musical.

Quand j'ai finalement accès à Benjamin, il y a encore une bonne quinzaine de fans qui, en demi-cercle, l'attend pour la photo ou l'autographe ou les deux. Et sous la pression de ces regards inquisiteurs (c'est qui cette tarée qui monopolise Benjamin 3 minutes?), MuLes enchaîne les maladresses et entre en logorrhée comme en religion.

Animal insoumis : Alors ce concert, c'était comment?

Benjamin, visiblement ravi, a confirmé qu'il est content d'être remonté sur scène, d'avoir retrouvé son public. Il a concédé que le set était un peu bancal (son propre mot), qu'il y avait des choses à mettre en place et qu'il manquait une batterie. Il a ajouté que ça faisait partie de la préparation des concerts à venir.

Sentant quelques piques et autres malédictions lancées par les dernières fans. (Tu nous le laisses, dis donc?!), la MuLes est repartie plein d'usages et raisons vers d'autres aventures... vers l'écriture de ce debrief épique.

Avant-première pas comme les autres, mais très modestement, parce que je faisais partie des autres. C'était ma première fois!

Et peut-être la dernière... Et ceci à cause d'une partie du public. Il devait y avoir là des curieux, des habitués et des fans mais aussi des « invités » et des « gagnants ». Si bien que quelques rares petits groupes (malheureusement pas très éloignés de moi) ont montré relativement peu d'intérêt au film par moment... ou alors certains, apparemment plutôt jeunes ne peuvent pas s'empêcher de glousser, rigoler ou parler aux moments les plus inopportuns.

Je déteste ça au cinéma, ça démontre un manque de respect pour l'« œuvre », son créateur et ses « petites mains » mais aussi pour les spectateurs qui essaient de profiter du film (qu'on apprécie celui-ci ou pas...)

  

Merci d'avoir tout lu, si vous avez eu le courage... ;-)

Et parce que vous le valez bien...

Je laisse là quelques autres photos de l'avant-première : juste pour votre plaisir au cas où ...

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