Magazine Musique

An Pierlé & White Velvet

Publié le 13 février 2011 par Misterblog

An Pierlé & White Velvet 11 Février 2011, Poste à Galène.

La salle est déjà bien pleine lorsque les Narrow Terence commençent leur set folk bluesy plutôt classe.

Public très receptif mais paradoxalement dissipé du coté de leurs amis et familles venus en nombre les soutenir.
Jamais vu auparavant mais assez d’accord avec les louanges lues ici et là à leur propos : de bons musiciens qui maîtrisent leur sujet et installent une ambiance americana prenante.

Dans les meilleurs moments, on pense néanmoins à des groupes britaniques du style The Coral ou Gomez, avec un bon dosage electrique/accoustique qui évite toute monotonie.
Un peu tiqué sur la voix d’un des chanteurs qui adopte un style rocailleux qui sonne parfois un peu forcé, un peu comme s’il imitait Tom Waits mais à cause de l’accent sonne plutôt comme Arthur H.

Assez touchants quand ils dédient un de leurs morceaux à l’Egypte, et quand ils expliquent leur émotion d’être invités à la dernière minute en première partie d’une chanteuse dont ils adorent les disques.

Le plat pays qui est le sien a beau ne plus avoir de gouvernement depuis des mois et inspirer le navet du moment, on est content de revoir ce soir la pétillante An Pierlé.
J’avais raté son passage en 2006 mais garde un très bon souvenir de son concert aux Eurockéennes de Belfort en 2004 où elle avait médusé, certes accompagnée d’un orchestre, jusqu’à des kids aux t-shirt Slipknot.

Ce soir elle est épaulée par un trio efficace : son pygmalion Koen Gisen à la guitare, Klaas (basse), Peter (batterie).
Toujours assise sur son ballon géant comme si elle planait au dessus de tous le temps du récital.
Qui sera composé de morceaux plus ou moins récents, ratissant les différents albums sortis depuis une dizaine d’années.

Pour qui a aimé par le passé Tori Amos ou Kate Bush, on est en terrain connu, une certaine idée de la pop cabaret qui file souvent des frissons.
Parmi les temps forts, quelques classiques de son répertoire comme « Sorry » ou « Helium sunset » tout en retenue, et un « Sing Song Sally » emphatique à souhait.

La profondeur de son chant et la théatralité qu’elle emploie contraste avec les nombreuses interludes détachées et pleines d’humour, dans les deux cas on sent la blonde très complice avec son public.
Qu’elle se moque gentiment de l’embonpoint de ses musiciens, de ses amis facebook où des expressions locales apprises dans la journée, ses interventions et les mimiques qui vont avec ravissent.

Plaisir encore au rendez vous pour sa fameuse reprise disco et à l’accordéon de « Paris s’éveille » avec des bouts du « I Feel Love » de Donna Summer dedans.
Et au dernier rappel la chanson titre de son premier LP « Mud Stories » seule au piano, bouclant la boucle en beauté.



Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Misterblog 1340 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines