Roland-Garros : les serres d'Auteuil ont perdu un set, mais elles n'ont pas perdu le match !

Comme il fallait s'y attendre, les incroyables concessions de Delanoë à la FFT ont eu pour effet de la décider à rester porte d'Auteuil. Mais il est encore loin, très loin, le temps où l'on jouera au tennis dans les serres. Et, d'ici là, la FFT risque de tout perdre. Comme aux Halles, Delanoë a donc bradé les intérêts parisiens en acceptant une durée de concession de 99 ans, en accordant une subvention de 20 millions d'euros à la FFT, en lui attribuant des bâtiments supplémentaires et en se contentant d'une redevance qui sera loin des 19 millions d'euros annuels qu'un rapport de l'inspection de la ville jugeait, il y a deux ans, conforme à la valeur réelle de l'occupation des lieux.

Delanoë voulait se refaire la cerise sportive après son échec olympique et rien n'était donc trop coûteux pour cela.

Les coups les plus bas n'auront pas non plus été épargnés aux concurrents de Paris. Le "Parisien" du 10 février avait même révélé qu"un document interne montre que le cabinet (du maire) a fait rédiger une « note blanche » dans laquelle les services juridiques de la ville devaient trouver les failles juridiques du dossier de Versailles, son plus sérieux concurrent."

Bah, peu importe. Les amoureux de Paris vont faire des serres d'Auteuil le chemin des dames de Delanoë. Et les joueurs des prochains tournois n'auront pas la partie facile ...

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