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La fin

Par Wax

Avec ce personnage, c'est fini. Une grosse déception à la clef au passage mais j'ai appris la leçon et puis finalement j'avais envie de me défouler en écrivant un dernier petit quelque chose avec elle et pour elle...
Silencieuse, elle fixait le plafond de la chambre. Un rituel qui prenait place chaque jour depuis la nouvelle. Celle de sa disparition. Au départ, elle n'y avait pas cru. Qu'il ne l'abandonnerait pas comme ça. Qu'il était un homme de paroles. Qu'elle avait eu raison de croire en lui. Mais chaque minute, chaque heure qui s'écoulait lui suggérait le contraire. Tout s'écroulait. Lentement mais doucement. Il n'avait même pas fait les choses proprement. Ses yeux se fermèrent doucement. Des larmes roulaient sur ses joues. Elle aurait aimé hurler. Mais rien ne sortait. Le iNomad posé sur le lit, la jeune femme guettait la sonnerie. Sa boite vocale était peut-être remplie. À cette pensée, elle roula sur le côté. Il avait du la remplacer. Vite fait et bien fait. Sans aucun scrupule. Son rire résonna dans son esprit. Son sourire se dessina. Ses paupières se baissèrent alors qu'elle imaginait ses yeux. D'un bleu perçant. À l'After Eight, personne ne s'inquiétait de cette absence. Au pire l'établissement serait racheté par quelqu'un d'autre et on en parlerait plus. Elle aurait aimé avoir le détachement de ses collègues. Elle aurait aimé être comme elle. Se sentir étrangère à tout ça. Sauf que c'était impossible. Il était entré dans son monde, l'avait changé pour mieux la laisser. Où était le jeune homme qui pleurait son père ? Celui qui lui avait montré ses faiblesses ? Ce n'était plus qu'un souvenir.
Son corps se redressa doucement. Il y avait eu l'agacement puis la fatigue. Une fatigue qui ne voulait plus partir. Sa main droite passa sur son visage. Et s'il n'y avait eu que ça. Sa main se posa sur son ventre. Ses doigts se crispèrent sur le tissu. Quel choix faire ? Elle aurait pu demander conseil à sa mère. Mais se voyait-elle vivre avec un probable portrait miniature sous ses yeux ? Non. Il ne restait plus que deux solutions. Non, trois. Laquelle était la mieux ? Laquelle était la pire ? Comme si, ça importait. Personne ne soucierait.
L'incertitude. La joie. La tristesse. La douleur. Elle avait franchi ces étapes. Mais c'était sa faute. Chaque excès se payait.

Maintenant il ne l'avait laissé que le désir d'oublier. Et il s'en fichait probablement.


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