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A lire....

Publié le 26 janvier 2008 par Tatiana Yansor

Quelques autres idées lectures...

Un homme accidentel de Philippe Besson

L.A., années 90. Deux hommes que tout sépare. L’un est commissaire de police, marié, bientôt père. L’autre est le jeune premier d’Hollywood, clone de Jimmy Dean. Le flic enquête sur un assassinat qui implique la star. Tout va basculer lorsqu’ils sont irrésistiblement attirés l’un vers l’autre.  Pas de romantisme ici. Pas de sentimentalisme. Des scènes d’amour réalistes, voire crues. Une  fuite en avant qui laisse deviner une issue tragique et qui balaiera tout sur son passage. Un roman  sensible et déroutant.

Julliard, 248 p., 19€

Projections privées

Gilles Rozier

Un couple parisien s’installe dans une petite ville du Loiret pour reprendre une pharmacie. Mais très vite, les ennuis commencent. La pharmacie est taguée, puis incendiée. Le bruyant Philippe Levy Saltiel, deuxième mari de la discrète Bernadette, se sent visé à cause de son nom de famille et en développe une obsession. Gilles Rozier met en lumière une histoire d’amour bancale et attachante, puis une France qui ne parvient pas à assumer un pan sombre de son passé. Un roman puissant à la fois comique et poignant.

Denoël, 320 p., 22 €

BD

Ma vie est tout à fait fascinante

Pénélope. Bagieu

Vous connaissez tous une « Pénélope » ! Une Parisienne de 25 ans  aussi  irrésistible qu’insupportable, qui vit seule sous les toits, qui a un chat, qui adore les ragots people, les séries télé, les macarons, les chaussures, son portable, le Vel’ Lib, râler, rêver et faire les soldes. L’auteure de cet album, une jeune dessinatrice branchée, s’est fait connaitre via son blog , (15 000 pages vues par jour). La version papier fera certainement un carton.

Jean-Claude Gawsewitch Editeur, 96 p., 15€

Sur ma mère

Sur ma mère

T.Ben Jelloun

« Que faire au chevet de ma mère ? Passées les grandes émotions, on s’ennuie. Il n’y a rien à faire. » Mais il n’y a rien d’ennuyeux dans le récit superbe de Tahar Ben Jelloun. Il brosse avec sensibilité le portrait  d’une mère qui s’en va, rongée par la maladie. Souvenirs  d’enfances ensoleillés et anecdotes  familiales affluent et se mêlent au présent, à la maison de sa mère qui vieillit elle aussi, et à la mort qui rôde, inéluctable. Un hommage pudique et émouvant.

Gallimard, 272 p., 17,90€

La constellation du hasard

V. Boronad

Un jeune romancier en herbe décide de partir vivre à Manhattan afin de rencontrer son auteur fétiche, le célèbre Paul Auster. Mais à peine arrivé, il se fait voler son argent et son manuscrit. Débute alors une étrange odyssée où il croisera un autre écrivain pour vivre un parcours initiatique poétique et inattendu.  Un premier roman qui charme par la  fraîcheur de son écriture et sa toile de fond : la mythique ville de New York.

Belfond, 188 p., 17€

Que fait-on lorsqu’on a 20 ans, qu’on est étudiante en lettres, qu’on vit une histoire d’amour qui s’effiloche et que brutalement, on tombe raide dingue amoureuse d’un fantôme ? Attention, par n’importe lequel fantôme, s’il vous plait, celui d’un écrivain culte, l’auteur de l’Ecume des Jours. Boris Vian lui-même. Peut-on vraiment aimer un mort au détriment des vivants ? Lou Delachair, 22 ans, réussit un premier roman à la fois intello et moderne, truffé de références littéraires et d’aphorismes. Surréaliste, mais dans le bon sens du terme.

Boris Vian et moi de Lou Delachair

Editions Sarbacane, 142 pages, 8 €


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