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Dans la main du diable

Publié le 23 février 2011 par Pralinerie @Pralinerie
Dans la main du diableIl y a d'abord eu Caroline, puis Émeraude, pour me convaincre d'ouvrir ce roman d'Anne-Marie Garat. Un peu de temps libre a fait le reste, je me suis immergée dans un roman aux allures de saga. Et pourtant, il ne se passe pas grand chose au commencement. Mais la plume de l'auteur suffit à retenir le lecteur. Les pages défilent et l'on ne s'en rend pas compte.Paris, 1913. Gabrielle est une jeune fille déterminée. Lorsqu'elle apprend la mort de son cousin et amour de jeunesse, Endre, elle met tout en oeuvre pour découvrir ce qu'il s'est réellement passé. Parti en Birmanie des années plus tôt, il ne reste de lui qu'une malle au contenu bien peu en adéquation avec l'élégant jeune homme. Aiguillée par un policier fou de ses charmes, Gabrielle va chercher à se rapprocher de la famille Galay (des biscuits Bertin-Galay) dont l'un des membres a dû croiser Endre. Celui-ci, le ténébreux Pierre Galay, est spécialiste des maladies infectieuses et membre de l'institut Pasteur. Pour entrer en contact avec lui, Gabrielle se fait embaucher comme institutrice de sa fille, Millie. Exilée de Paris, Gabrielle découvre une bien étrange famille et un monde accueillant. Entre la charmante mais faible Sophie, la terrible Blanche, la femme de tête et aïeule de la famille, Mme Mathilde, le patriarche en vadrouille, Henri, l'artiste, Daniel et le docteur, Pierre, Gabrielle va se lier d'amitié, d'estime, d'amour et de haine avec cette nouvelle famille.Et surtout, elle va poursuivre son enquête, coûte que coûte, avec son amie Dora, l'inconstant Michel Terrier et bien d'autres : un anarchiste nommé Marcus, par exemple.Si l'essentiel de l'action se déroule entre Paris, ses faubourgs et la province, quelques excursions vers la Birmanie ou Venise (où on croise Thomas Mann) agrémentent le paysage.Qu'ajouter sinon que ce roman est une véritable merveille, si bien du point de vue de l'intrigue que du caractère des personnages, qu'on ne s'y ennuie jamais, que l'écriture est entraînante, qu'il faut le lire, sans attendre !

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