Magazine Humeur

Chéli Sauvé-Castonguay et le bénévolat

Publié le 24 février 2011 par Raymondviger

Le bénévolat de la vidéojockey de Musique Plus

Modèle plus

Dominic Desmarais, Dossier Bénévolat

Elle est jeune, belle et talentueuse. Elle côtoie tant les stars québécoises qu’internationales. L’animatrice de Musique Plus, Chéli Sauvé-Castonguay, mène une vie de rêve… et garde les deux pieds sur terre en étant bénévole auprès d’adolescents. Une entrevue avec Chéli Sauvé-Castonguay publié dans le magazine Reflet de Société en 2007.

Elle a beau frayer avec les millionnaires de la chanson, Chéli Sauvé-Castonguay est d’une simplicité rafraîchissante. La bonne humeur débordante, elle sait mettre les gens à l’aise. Entre un périple à Saskatoon et des visites éclair à Québec et à Nashville, la jeune vidéojockey raconte avec plaisir ses expériences bénévoles.

Chéli Sauvé-Castonguay est bien servie par son emploi pour rejoindre les adolescents. Dans les Maisons de Jeunes et les écoles secondaires, les ados écoutent davantage la tête d’affiche d’une station de télé à leur image. Depuis 5 ans, la jeune femme originaire d’Ottawa participe à la campagne de prévention Ma gang allumée contre le tabagisme chez les jeunes. Une implication qui semble l’emballer. «C’est bien, parce qu’on invite les jeunes à créer leur propre projet pour réduire le tabagisme. On dénigre souvent les jeunes, mais, quand tu les rencontres, tu vois la passion en eux», souligne-t-elle.

Subitement mal à l’aise, l’animatrice sent le besoin de clarifier le sens de son implication. «Je ne vois pas ça comme du bénévolat, nuance-t-elle. Je le fais dans le cadre du travail. Je ne suis pas obligée, parce que ça demande de voyager. Et la charge de travail ne diminue pas parce que tu t’impliques», explique Chéli Sauvé-Castonguay, qui ne compte plus ses semaines de 60 heures.

Chéli Sauvé-Castonguay femme d’action

Elle anime également des galas et des défilés de mode pour amasser des fonds. «C’est en lien avec mon métier. Mais, c’est pour une bonne cause ou pour faire la promotion d’artistes émergents qui méritent d’être découverts.» Encore une fois, l’animatrice hésite à qualifier son implication de bénévolat. «Je me vois comme une participante», explique celle qui, de 13 à 16 ans, jouait une heure ou deux avec des enfants atteints du syndrome de Down (trisomie 21) au retour de l’école.

L’animatrice se nourrit de ces activités. «Je rencontre des artistes qui font des millions avec leurs albums. Certains ne sont pas là pour la passion de la musique, mais bien pour le glamour, raconte-t-elle. Alors, quand je rencontre des gens lors de galas ou des jeunes dans les écoles, ça me ramène sur terre», dit-elle, affichant ce sourire qui ne la quitte jamais.

Chéli Sauvé-Castonguay croit fermement aux bienfaits de l’action bénévole. «Je le dis aux jeunes que je rencontre. La meilleure façon d’apprendre, c’est par le bénévolat.» Elle parle en connaissance de cause. Dès l’école secondaire, elle s’impliquait au sein de la télévision communautaire d’Ottawa. À l’université, elle a touché à tous les domaines du journalisme. Télé, radio et presse écrite. C’est de cette façon qu’elle a découvert sa passion pour la télé.

La gêne revient hanter Chéli Sauvé-Castonguay. «Il y a tellement plus de choses que je pourrais faire… Je parle avec le département des communications pour qu’on aille voir les enfants à l’hôpital Sainte-Justine. On devrait faire plus pour eux. Tous les animateurs de Musique Plus pourraient participer à la marche pour le cancer du sein. Pas pour filmer, mais pour amasser des fonds.»

Diplôme d’action sociale

Pour attirer les jeunes, le Centre d’action bénévole de Québec a eu l’idée de faire reconnaître leur expérience comme bénévole. «Une entente existe entre le centre, les organismes et les grandes entreprises de la région de Québec», explique le directeur général du centre, Jean-Marie Parent. Les organismes, pour reconnaître une formation ou une expérience acquise, émettent des certificats qui sont approuvés par des entreprises de la région. «Le jeune qui obtient un de ces certificats a donc de meilleures chances d’obtenir un emploi dans le domaine dans lequel il a été reconnu.»

Jobboom pour bénévoles

Au Centre d’action bénévole de Hull, Anne Chardon a mis sur pied un site Internet pour les jeunes bénévoles de l’Outaouais. Le site www.jebenevole.ca offrira — à l’image des workopolis, jobboom ou monster.ca — un espace où les organismes communautaires intéressés à recruter des jeunes pourront afficher leurs activités offertes. «Les jeunes sont à l’école de 9 h à 16 h, dit Anne Chardon, et ce sont essentiellement les heures d’ouverture des Centres d’action bénévole. Avec le site, le service sera plus accessible, car disponible en tout temps, et permettra aux jeunes de faire un choix. C’est ça qu’ils veulent.»

Autres textes sur Bénévolat

Autres textes sur le Bénévolat

Louise Gagné, bénévole de l’année

Prix hommage Bénévolat-Québec

Le communautaire en action: des gens de coeur

Bénévolat, Vidéo et DVD

Charite bien ordonnee commence par nous tous

Ce billet, ainsi que toutes les archives du magazine Reflet de Société sont publiés pour vous être offert gracieusement. Pour nous permettre de continuer la publication des textes ainsi que notre intervention auprès des jeunes, dans la mesure où vous en êtes capable, nous vous suggérons de faire un don de 25 sous par article que vous lisez et que vous avez apprécié.

Merci de votre soutien.

PUBLICITÉ


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Raymondviger 8679 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte