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L'environnement: la nouvelle caste sociale mondiale? En France sachons promouvoir nos gardiens du temple vert: les agriculteurs

Par Teaki

Allons, ouvrons nos yeux d'enfants d'une France vernie, riche et privilégiée.

Ceux qui comme moi ont grandi dans des pays en voie de développement savent que l'environnement est une préoccupation de riches, c'est une nouvelle économie, une nouvelle industrie, une révolution verte que sauront saisir les plus visionnaires, les plus entrepreneurs et cette espèce de faiseurs d'empire existe dans tous les pays du monde.

Cela dit, que la population des pays pauvres profite des effets d'une politique proche de la nature, ou plus probablement écologiquement correcte, qu'elle soit la première bénéficiaire de normes imposées aux entreprises, aux agriculteurs est utopique.

D'après Le MOnde du 24 février, le Le PNUE est très loin de disposer des moyens de l'Organisation mondiale du commerce ou de l'Organisation mondiale de la santé : 650 fonctionnaires à son siège de Nairobi et un budget de 83 millions de dollars (plus de 60 milliards d'euros) en 2010. Seulement 58 pays, sur 193 Etats dans le monde, en sont membres. L'organisation n'a pas ou très peu de prise sur les conventions internationales, "plus de 500" aujourd'hui selon Achim Steiner, même si personne ne semble certain du nombre exact de ces documents, qui forment un maquis juridique souvent inextricable.

Entre 1992 et 2007, 540 réunions ont été convoquées sous l'égide de 18 traités internationaux, générant plus de 5 000 décisions."

Chez nous, en France ou dans des pays fortement contraints au niveau administratif, normes etc, sachons mesure garder et laisser une certaine souplesse. Quand je vois les anciens porte-parole de mai 68 s'engouffrer dans l'environnement ça me fait sourire car je ne vois guère qu'une fausse liberté dans beaucoup de leurs visions, contraindre les entreprises et surtout les plus petites à faire face aux exigences du développement durable étoufferait certaines, surtout celles qui peinent déjà dans leur activité à cause de la crise .

Cela veut-il dire que nous devons abandonner toute vision liée à l'écologie? Non, bien sûr mais faisons les changements dans la durée, ayons une vision constructive en ayant bien conscience que l'environnement est plus une question de philosophie que de parti politique.

Beaucoup de bretons et de français travaillent, vivent par et pour la Nature, n'en déplaise à certains extrémistes. Ce sont eux que nous devons accompagner et soutenir, ce sont nos réels relais environnementaux.

De leur activité dépendent aussi la beauté de nos paysages et la grandeur du pays que nous laissons à nos enfants. Ayons le courage de leur laisser du territoire, par exemple.

Les plus malins ont déjà saisi le train vert. En Allemagne, le salon de l'agriculture s'appelle le salon vert...pourquoi sommes nous en France si réticents à faire valoir ce que nous faisons de bien?


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