Magazine Info Locale

Goss international Montataire

Publié le 26 février 2011 par Jplegrand

Goss-Montataire : le capitalisme impitoyable !

Montataire : GOSS, 139 lettres de licenciement envoyées cette semaine Le Parisien mercredi 23 février 2011 Tension maximale dans les ateliers et les bureaux de l’usine Goss de Montataire. Depuis hier, certains salariés du fabricant de rotatives apprennent par leur chef de service que leur poste est supprimé. ( Les uns encaissent le coup parce qu’ils s’y étaient préparés depuis des semaines, mais d’autres s’effondrent », témoigne un délégué du personnel. Après la période des départs volontaires, voici venue celle des départs contraints, procédure gravée dans le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) qui prévoit 300 suppressions de postes sur un effectif de 623 personnes. ( Il n’y a pas de travail, constate un salarié. Tout ce qui est usinage, par exemple, va quasiment disparaître. D’autres services seront réduits de moitié. Il va falloir réorganiser la société. »2008 : les regrets« La séquence du volontariat s’est ouverte le 20 décembre pour s’achever le 13 février, détaille Carole Leroy, la directrice des ressources humaines de l’entreprise. A ce jour (NDLR : hier), nous avons reçu 161 demandes de départs volontaires. L’ensemble se répartit correctement parmi les services. A présent, nous finissons d’évaluer les critères de chacun pour définir la liste des licenciés. Et les lettres vont partir très rapidement. Conséquence : avant la fin de la semaine, 139 salariés vont recevoir leur lettre de licenciement Et devoir faire leurs bagages. Immédiatement. Mais des chefs de service ont déjà annoncé à leurs subordonnés qu’ils allaient devoir quitter l’usine. « Depuis ce matin (NDLR : hier matin), c’est surtout le cas dans les bureaux. relève un délégué. C’est décalé à l’usinage et au montage, car exemple, car il y aurait des erreurs sur la liste.Pour éviter de vivre des scènes déchirantes. ils sont donc 161 à avoir choisi le départ anticipé. « Ils ont trouvé un autre job, ont changé de métier ou de région, voulaient créer leur propre entreprise, n’étaient pas loin de la retraite ou ne croyaient plus en l’avenir de l’usine et prêteraient partir plutôt que de subir un autre plan social », énumère un délégué. Et les regrets surgissent, « La procédure lancée en 2008 était fondée sur 120 licenciements, mais le CE l’a bloquée, rappelle un salarié. Le PDG avait même proposé d’étaler sur deux ou trois ans. On aurait pu négocier, l’effet sanction aurait été moindre, on s’en serait mieux sortis, et ça aurait été moins douloureux qu’aujourd’hui"

Goss_3.jpg



 

 

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Jplegrand 1025 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine