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Dans le public de Danse avec les stars

Publié le 27 février 2011 par Prland

Franchement je ne croyais pas 2 secondes en la capacité de TF1 d’importer l’énorme carton d’abc Dancing with the stars en France. France 2 avait d’ailleurs échoué en 2006 avec le Dancing Show présenté par Anthony Kavanah à faire d’un programme de danse une réussite. Le format jury de la Star Academy et de la Nouvelle Star n’a pas résisté à la nouvelle décennie. Qu’est-ce qui pourrait bien faire que des célébrités executant des danses de salon devant un jury et un présentateur quasi inconnu remporte l’adhésion du public ?

En regardant la première émission de Danse avec les stars, j’ai été immédiatement convaincu du potentiel populaire du programme, sans vraiment savoir pourquoi, j’ai eu l’impression de retrouver un vrai grand spectacle populaire comme la télévision n’en avait pas servi depuis très longtemps. En assistant à l’émission dans le public ce soir, j’ai mieux compris.

Dans le public de Danse avec les stars

Quand on a déjà assisté dans le public à des émissions de variété diffusée en prime sur une grande chaîne, on connait les règles : beaucoup d’attente, pas de téléphone portable autorisé pour passer le temps, lobotomie qui vous transforme en machine à vous lever et applaudir au moindre signal, le chauffeur de salle qui -lorsqu’il est bon- devient sans contrainte votre maitre de vie pendant quelques heures… Et en tant que public, il faut être bon, sous peine de se voir déplacer dans le public hors de portée du champs des caméra. J’ai en ce qui me concerne vécu ça souvent dans le public de la Nouvelle Star.

Le sens du casting de TF1

Quand il s’agit de fédérer, TF1 sait y faire : deux stars issues de la télé réalité avec une vraie technique en danse, un ancien footballer, une actrice de plus de 80 ans, l’un des humoristes préférés des français, un top model… Il y en a pour tous les goûts et tous les profils. Du côté des danseurs, il est évident que la production a aussi bien pensé aux qualités techniques qu’au plaisir des yeux.

Dans le public de Danse avec les stars
Dans le public de Danse avec les stars

Du côté du jury, avoir invité Alessandra Martinez, la muse de Lelouch, était une idée étrange sur le papier. Ca ressemble au final à un coup de maître, grâce au tempérament de l’actrice-danseuse italo-française. D’ailleurs, ce soir, le coach du jury félicitait Alessandra tandis qu’il demandait aux représentants de la gent masculine du jury de faire mieux, plus court et percutant.

De gros moyens au service du spectacle

La première chose qui marque en entrant dans le studio d’Aubervilliers, c’est sa taille et la qualité du décor, impressionnants. Chaque danse est ensuite véritablement conçue comme un tableau avec le sens du détail sans doute hérité de la grande époque de la StarAc, monté par une équipe de techniciens fournie en un temps record. On ne lésine pas sur les costumes. Les ampex -séquences tournées avant le direct pour des raisons techniques ou lorsque des stars telles que Robbie Williams souhaitent éviter le direct- sont tournés plusieurs fois. Le public est en tenue de soirée (exigée). De nombreuses caméras dont une louma et le cadreur fou harnaché d’une caméra et qui virevolte en jogging autour des danseurs.  Et surtout, un orchestre à cuivre interprète l’ensemble des musiques en live. Rien n’est laissé au hasard pour offrir un programme de qualité.

Plaisir et authenticité

Le risque de l’exigence, c’est de produire des spectacles irréprochables mais métalliques, froids, qui sentent le prompteur et le travail plus que le plaisir. Ce que sait par exemple faire Madonna mieux que personne. Le problème est évité ici. Bien sûr, les prompteurs débitent les textes de Sandrine Quetier et Vincent Cerutti, mais tout un ensemble d’éléments permettent d’inviter l’émotion qui permettra au programme de s’imposer vraiment après des débuts pas plus qu’honnêtes. D’abord, tout le monde semble vraiment content d’être là. Sandrine divertit le public avant le direct en interprétant -plutôt bien d’ailleurs- Supertitious de Stevie Wonder. Vincent Cerutti est d’un décontraction étonnante, beaucoup plus drôle hors prompteur et entre deux directs (pas si nouveau que ça d’ailleurs). La solidarité semble réellement de mise entre les concurrents, les danseurs, l’équipe technique, un esprit quasi familial règne sur le plateau.

Pour suivre les coulisses des 3 dernières émissions, le mieux est de plonger sur les fils Twitter du programme : celui de l’émission qui fournit toute la presse en info sur les coulisses de la semaine, n’hésite pas à partager des images sur le vif et permet de gagner des invitations, des candidats (M Pokora, Sofia Essaidi), des présentateurs (Sandrine Quétier, Vincent Cerutti)


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