Je suis contente ! Ca commence à bouger, et dans le bon sens ! Les Égyptiens ont capté qu'ils s'étaient fait avoir au service après-vente et que le gouvernement vendu n'était que le fantôme de celui d'avant révolte.
Les internautes ont commencé à passer le mot, les taxi drivers s'en emparent aujourd'hui. Loin de l'euphorie d'une pseudo-victoire, illusion de liberté, ils s'avouent plus réservés aujourd'hui. En rentrant des manifs, j'interroge l'un d'entre eux, l'air de rien : "mais pourtant, il est parti, Moubarak ?" et lui de m'expliquer que non, que les ministres sont les mêmes, qu'à l'heure où on joue aux chaises musicales en France, ici, on copie-colle. Plus simple.
A trop vouloir prendre le peuple pour des buses, l'armée va s'attirer la foudre. Peut-être le sait-elle ? peut-être... Demain je vous parlerai du triste sort dun présentateur TV qui aurait claqué la porte parce qu'on voulait le forcer à interviewer le nouvel-ancien premier ministre.
Horreya. Liberté, en arabe. Les Egyptiens y ont cru, les Egyptiens la veulent aujourd'hui. Et si on ne leur donne pas, ils pourraient la demander de manière plus insistante.
Aujourd'hui, 27 févier, j'étais sur Tahrir et pour voir toutes les photos, c'est par ici. par contre, pour les vidéos et les chansons, tu attendras, lecteur.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble