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Réflexions sur tout et rien...

Par Ananda

Le monde est une suite d'équilibres et de déséquilibres

L’Autre : fait-il peur parce qu’il est inconnu ou est-il inconnu parce qu’il fait peur ?

A nos îles revient le devoir, la mission de porter la parole métisse.

Il n’est rien qui soit plus mesquin que l’ego.

L’esprit n’ouvre-t-il pas sur une forme de dématérialisation de l’être ?

L’Homme est un égoïste qui ne peut se passer de ses semblables.

L’Homme est un orgueilleux qui a besoin des autres.

Quel paradoxe !

La nécessité de gérer de semblables contradictions, de naviguer entre elles, le conduit à bien des attitudes déconcertantes.

A force d’insister sur les droits de l’Homme et sur l’affirmation de soi, l’Occident produit des êtres si hautement individualistes qu’ils finissent par ne plus avoir de conscience du respect qu’ils doivent à l’autre !

Quoiqu’il fasse, l’Homme semble toujours finir par s’engluer dans les paradoxes !

Le silence est plein de résonnance du monde.

Les dominants sont toujours portés à une certaine arrogance. Car, malheureusement, c’est dans la nature humaine, ou, bien plutôt, hominidée.

Le pouvoir et la dominance, en un certain sens, ferment l’esprit.

L’instant est glissant : du savon où l’on patine !

C’est l’Occident qui a « mondialisé » le monde. Ce qui veut dire que le monde lui appartient. Rien qui lui échappe. Rien sur quoi il n’ait possibilité, droit de regard, et de contrôle.

Maître du monde, du savoir, du discours, de l’art, de la technique, il a imposé une domination d’une ampleur telle qu’elle ne peut, à présent, que faire partie intégrante de son identité.

L’occidental – tout bonnement – ne peut plus arriver à penser le monde en dehors de lui-même et de l’étau de domination qu’il impose.

Sa culture-modèle empiète sur toutes les autres, et ramène tout à elle, un peu comme le ferait un cancer.

Même avec la meilleure volonté du monde, l’individu occidental est dans la quasi impossibilité de s’ouvrir réellement à l’Autre.

Le fait que sa culture se soit mondialisée le rend (à tout jamais ?) prisonnier de cette dernière, laquelle, dans le meilleur des cas, ne présente qu’une apparence , un simulacre d’ouverture aux autres modes de penser, d’être.

Quelle indépendance alors même que c’est la mondialisation occidentale qui étend et referme sa toile sur le monde entier ?

Alors même que c’est elle qui régit l’ordre économique et qui en fixe les règles du jeu ?

Alors même que la liberté des pays du Sud n’est qu’une liberté (étroitement) surveillée ?

Fini le colonialisme, vraiment ? Ah, arrêtez, ne me faites pas rire !

Qu’est-ce qui échappe au contrôle du FMI et de la Banque Mondiale ?

Quel pays peut prétendre se soustraire à l’ordre libéral triomphant ? Aux implacables intérêts des multinationales occidentales ? Aux calculs « géopolitiques » glacialement égoïstes de puissances telles que les Etats-Unis d’Amérique et l’Union Européenne ?

Quelle est la différence entre une opinion contraire et le contraire d’une opinion ?

P.Laranco


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