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Reprise du POUVOIR DE L IMAGINAIRE et réponse à B. CHAVERONDIER(début)

Publié le 01 mars 2011 par 000111aaa

Avant de repartir totalement sur les thèmes du POUVOIR DE L IMAGINAIRE   et me sentant provisoirement délivré des meilleurs articles d’ analyse de CLEFS CEA et de CONTROLE ASN   je me dois de répondre en   courrier privé à l’ un de mes lecteurs qui m a laissé beaucoup de choses à lire ( J.J.MICALEF)   et à un autre , Bernard CHAVERONDIER ,qui a laissé se dérouler , sur un de mes anciens articles (13/06/2007),une sorte de méditation interrogative … dont le fil rouge est difficile à détecter ! … Comme je ne tiens pas à laisser mes lecteurs habituels en dehors de cette discussion , je vous présente le copier coller de son commentaire mais je préfère vous prévenir : il ne s agit plus ici de haute technologie pointue ou d Energétique et si vous n’avez pas de notions précises sur la thermodynamique selon BOLTZMANN   VOUS SUIVREZ DIFFICILEMENT ….

 : « Plusieurs points m'intéressent dans cette discussion (en liaison avec l'instant dit zéro du bigbang supposé). Vous citez l'inventeur strict de l'expression « la flèche du Temps », Sir Arthur Eddington, l'un des premiers à avoir soutenu la Théorie d'Einstein, lors des années 20…

Il juge : « A l'équilibre thermodynamique (ni échange de chaleur ni échange d'énergie entre un milieu et l'extérieur), le temps est toujours là et conserve ses propriétés ordinaires, mais il a perdu sa flèche ; il est comme l'espace. Il s'étend mais il ne passe pas… ».

De votre côté, vous dites : Eddington voulait dire par là, que pour un système à l'équilibre thermodynamique le temps continue d'exister mais perd à la fois sa flèche et son cours (la propriété de décrire l'histoire du système par exemple)……Et c'est là, l'ambigüité des termes de l'auteur et même son erreur …. Car l'équilibre ne transforme en aucun cas le TEMPS en une sorte d'espace immobile.

J'ai le sentiment que c'est pourtant à peu près ce qui se passe quand on s'approche de "l'instant" zéro du big bang. Si vraiment ce modèle s'avère correct (ou en partie correct) c'est dans la thermodynamique qu'il faut chercher l'explication de la disparition d'un temps macroscopique quand on atteint "la naissance" de l'univers.

D'une façon imagée, je vois ça comme ça : la "marmite" bouillonne tellement, à proximité de ce fameux instant zéro, que plus aucune structure de nature à enregistrer de l'information n'est stable. Pas de croissance possible de l'entropie et pas de traces irréversibles mémorisant les évènements se produisant "avant" la prétendue naissance de l'univers (avant au sens d'un temps reposant sur une définition moins anthropocentrique de l'entropie restant à trouver et probablement hors d'atteinte de notre science actuelle).

Du coup, au fur et à mesure que l'on se rapproche de "l'instant originel", il devient de plus en plus difficile de séparer les évènements qui se produisent par des tics tacs macroscopiques successifs de plus en plus espacés (au sens d'une échelle de temps probablement subplanckienne sous-jacente supposée). Au fur et à mesure, donc, le temps "boltzmanien" s'écoule de plus en plus lentement au sens d'un écoulement du temps "sous-boltzmanien", "plus fin", supposé apte à enregistrer des évènements à ce jour classés virtuels (car ne donnant pas lieu à possibilité d'enregistrements irréversibles à une échelle macroscopique). On pourrait imaginer qu'une échelle de temps plus apte à mesurer le "vrai déroulement des évènements à l'approche du big bang" soit (par exemple) de type t_micro = ln(t_macro/t_planck) (ça correspond d'ailleurs à un modèle cosmologique à métrique conforme il me semble) discriminant les évènements inaccessibles (à l'échelle probablement sub-planckienne à laquelle ils se produisent).

Si on suppose que la lumière se propage, au sens de ce "temps vrai", tout le temps à la même vitesse (dans son milieu naturel de propagation qu'est le vide quantique) alors, la lumière se propage de plus en plus vite au sens du "temps Boltzmanien". Il est, en effet, égrené par des horloges macroscopiques dont les tic-tac sont de plus en plus espacés au sens d'une mesure d'écoulement du temps plus fine.

Evidemment si on choisit, par convention, la vitesse de la lumière comme étalon de vitesse, elle garde une vitesse constante et, du coup, on a l'impression que les distances entre les différentes parties de l'univers tendent à raccourcir.

Bon, ces idées là, c'est de la poésie (du moins tant qu'elles restent exprimées sous cette forme là) et pas vraiment de la physique, certes, mais le poète a-t-il systématiquement tort et ce à 100% ?

En tout cas, tout ça donne envie de creuser (en relation avec l'état originel) la notion d'état KMS, notamment l'hypothèse du temps thermique proposée par C. Rovelli et A.Connes, état dans lequel on voit apparaître un temps composé d'une partie réelle, le temps dont on est capable de mesurer l'écoulement, et d'une partie imaginaire.

Cette partie imaginaire du temps est associée (en relation avec la température d'un milieu à l'équilibre thermodynamique), à un manque d'information (de nature thermodynamique statistique). Il s'agit en fait (me semble-t-il) de la fuite d'information qualifiée de non pertinente (par Hans Dieter Zeh, le pionnier de la décohérence) fuite sans laquelle on n'est pas en mesure d'enregistrer d'information à l'échelle macroscopique. Sans cette information macroscopique (qualifiée de pertinente, toujours par Hans Dieter Zeh) on ne peut pas mesurer l'écoulement du temps macroscopique.

A "l'instant originel" on a l'impression (à l'échelle macroscopique) que le compteur temporel reste bloqué sur le zéro. C'est probablement du au fait que ce n'est pas le bon compteur temporel (l'entropie boltzmanienne, donc macroscopique, sur laquelle il repose possède vraisemblablement un caractère un peu trop anthropocentrique).

Ps : je mélange tout (et ça manque cruellement de bases formelles, ne serait-ce que vaguement esquissées) risquent de penser certains (pas forcément à tort) ne voyant pas forcément le lien que je cherche à établir entre des idées que l'on a parfois tendance à considérer comme appartenant à des domaines de la physique bien séparés par des cloisons étanches. Tant pis...J'en prends le risque (n'étant pas chercheur de métier, ça n'est pas bien grave).

Ecrit par : chaverondier | 26.02.2011 « 

QUELQUES REMARQUES PRELIMINAIRES SUR CE COMMENTAIRE

1) Je veux bien admettre   qu il soit possible de définir ( et meme facile mathématiquement ) le phénomène « TEMPS » à l’échelle de PLANCK   et aux dimensions de PLANCK ( cf travaux de LEE SMOLIN exposés sur mes articles en archives ) …..En revanche je ne vois pas comment le faire , a moins de raisonner , comme je le fait , à la dimension sub planckienne , de la Corde fermée définissant toute particule élémentaire (soit -disant « matérielle ») .Dans ce contexte précis , l unité de temps découle de la valeur de   la periode de vibration de la Corde ….Et celle-ci est définie elle-même par le rapport ( nécessairement un nombre entier) entre la longueur de la corde et la période de vibration ( voir mes graphiques)…..La flèche du temps est alors définie par   le démarrage ou par l’arrêt complet de la vibration de la Corde et/ou sa ( ?) « disparition » de la vibration par dilution de l espace –temps ….J Y REVIENDRAI PLUS TARD

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2) On admet ainsi 3 niveaux de définition de ce que peut représenter le concept de Temps

- un niveau sub planckien ( cf ci-dessus)

- un niveau planckien , celui de SMOLIN/ROVELLI   ( chaque boucle à gravité quantique liée ou non   posséde son temps élémentaire et «  personnalisé » !

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- un niveau macroscopique   soit défini comme le fait HANS DIETER ZEH soit thermiquement défini par CONNES/ROVELLI - D aprés une statistique boltzmanienne

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3) La définition de l ‘état KMS , cité dans ce texte , me semble plus faite pour satisfaire les mathématiciens que les physiciens et thermodynamiciens ! Je rappelle pour mes lecteurs non physiciens que l'état K.M.S (du nom des trois physiciens Kubo, Martin et Schwinger ) serait un équilibre dans l'océan quantique   pour lequel il y aurait avant le big bang des instantons , et après le big bang , ceux-ci seraient remplacés par des monopoles….. Cet etat d’équilibre serait une relation entre le temps réel (celui d'après le big bang, le notre) et le temps imaginaire (avant le big bang),et par suite une 2 ème relation entre l'énergie -matière (après le big bang) et l'information (avant le big bang), et une 3ème relations entre l'évolution d'un système en mouvement (après le big bang) et l'état d'un système fixe (avant le big bang ) etc ….. J ai déjà plusieurs fois dans ce blog réfuté la possibilité d’admettre l hypothèse du « big bang » et à fortiori de formaliser mathématiquement la création d un tout à partir d un rien  !…… ET CE NE SONT PAS LES EFFORTS DES UNS OU DES AUTRES ( LES BOGDANOV en particulier ! ) qui me convaincront !

A SUIVRE


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