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La cigarette électronique en Suisse

Publié le 07 mars 2011 par Ecigarette_info
La cigarette électronique en Suisse La cigarette électronique en Suisse
Voici un petit lexique de la cigarette électronique rédigé par StopTabac.ch dont le préambule, mais la conclusion pourrait être la même ;-)
Les cigarettes électroniques, ou « e-cigarettes », ont la forme des cigarettes, elles en reproduisent les sensations et en ont même parfois le goût. Elles sont donc souvent présentées par leurs fabricants comme une aide au sevrage tabagique, efficace et sans danger . Pourtant, leur efficacité et leurs effets sur la santé n’ont pas encore été évalués. Ainsi, une certaine prudence s’impose...
Description
Les e-cigarettes apparaissent sous des formes variées mais sont généralement constituées d'une batterie, d'un microprocesseur, d'un pulvérisateur et d'une cartouche dans laquelle se trouve un liquide contenant des arômes, de la nicotine et le plus souvent du propylène glycol pour la production de vapeur.
e-cig-copie
Lors de l'aspiration, le liquide mélangé à l'air inspiré est diffusé sous forme de vapeur qui reproduit la fumée d'une cigarette et est inhalée par l'utilisateur. Lorsque la cartouche est vidée de son liquide, l’utilisateur la remplit à nouveau ou la remplace. Parfois, une diode s’allume à l’extrémité afin de simuler la combustion.
La chimie des substances inhalées et leur toxicité est au centre du débat sur la nocivité des cigarettes électroniques (notamment le propylène glycol dont on ne connait pas l’effet à long terme sur l’organisme lorsqu’il est inhalé).
Impact sur la santé : pas de données disponibles
Ces dernières années, les cigarettes électroniques ont connu un essor considérable. Une enquête suggère que près de 9% des fumeurs au Royaume-Uni l'ont déjà essayée (Dockrell, 2010). Au-delà de l'engouement suscité par la e-cigarette, il est nécessaire de connaître son effet sur la santé. Sur ce sujet, les avis s’opposent et tous les spécialistes ne sont pas d'accord.
D’un côté, les partisans arguent qu’une cigarette sans fumée est bien moins nocive que les cigarettes puisque c’est avant tout les substances contenues dans la fumée qui provoquent des maladies mortelles. Ils insistent également sur le fait que prendre de la nicotine de cette manière est bien plus agréable que sous la forme des substituts (patch, gommes, etc.) et donc sans doute au moins aussi efficace dans l’aide au sevrage tabagique.
D’un autre côté, les opposants pensent que l’innocuité de l’inhalation des substances contenues dans les cigarettes électroniques n’a pas encore été démontrée. Par ailleurs, ils affirment que l'on devrait utiliser plutôt les substituts nicotiniques autororisés qui ont l'avantage d'être soumis à des procédures rigoureuses de production et d'évaluation.
Fin juillet 2009, l'administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments, Food and Drug Administration (FDA), a publié un article mettant en garde contre les risques possibles des cigarettes électroniques (FDA and Public Health Experts Warn About Electronic Cigarettes). Certaines analyses en laboratoire auraient révélé la présence de substances toxiques ou carcinogènes telles que les nitrosamines dans les cartouches.
“The FDA’s Division of Pharmaceutical Analysis analyzed the ingredients in a small sample of cartridges from two leading brands of electronic cigarettes. In one sample, the FDA’s analyses detected diethylene glycol, a chemical used in antifreeze that is toxic to humans, and in several other samples, the FDA analyses detected carcinogens, including nitrosamines. These tests indicate that these products contained detectable levels of known carcinogens and toxic chemicals to which users could potentially be exposed.”
Pourtant, ces substances ont été détectées à des niveaux bien inférieurs que lors de la combustion du tabac. Si la FDA met donc en garde contre l’éventuelle toxicité des e-cigarettes, elle n’affirme pas pour autant que leur dangerosité soit comparable aux produits du tabac fumés.
Au final, la résistance de la FDA quant à l’autorisation de commercialisation des cigarettes électroniques se base sur deux arguments :
1. Les e-cigarettes ne délivrent pas une quantité contrôlée de nicotine, contrairement aux substituts nicotiniques autorisés (patch, gommes, etc.). Elles ne constituent donc pas une aide effective pour le sevrage de nicotine.
2. Les effets au long terme du produit, notamment par l'inhalation répétée des substances contenues dans les vapeurs, n'ont pas été étudiés et peuvent être potentiellement dangereux pour la santé.
L’organisation mondiale de la santé (OMS) tient globalement le même discours.
La meilleure solution reste d'arrêter
Quoi qu'il en soit, le meilleur moyen d'éviter les risques associés à la consommation de tabac est évidemment de ne pas fumer. Il n'y a pas de meilleures alternatives.
Autorisations
Pour le moment, la vente de ces produits n’est pas complétement autorisée en Suisse. Le droit fédéral suisse interdit l’adjonction de nicotine aux objets usuels entrant en contact avec les muqueuses. Pour que la vente de ces produits devienne légale sur le marché suisse, la seule possibilité est que ces produits soient considérés comme médicaments et autorisés par Swissmedic. Jusqu’à présent, aucune autorisation n’a été donnée pour la e-cigarette.
Actuellement, il est autorisé d'importer pour un usage privé les cigarettes électroniques (c'est à dire l'appareil) ainsi que les cartouches de recharge ne contenant pas de nicotine: l'usage privé n'est soumis à aucun restriction et s'effectue aux risques de l'utilisateur. Par contre, l'importation pour usage privé de cartouches de recharge contenant de la nicotine est limitée à 150 cartouches de recharge ou 150 ml de liquide de recharge contenant de la nicotine.
La commercialisation des cigarettes électroniques ne contenant pas de nicotine est autorisée si et seulement si les distributeurs professionnels peuvent assurer que les substances émises ne présentent pas de danger pour la santé humaine.
En France, la cigarette électronique est en vente libre et son usage est autorisé dans les lieux publics. L'agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) appelle cependant à la plus grande prudence. En effet, si les fabricants "revendiquent" son efficacité pour le sevrage tabagique, que la cartouche contienne de la nicotine ou non, "la cigarette électronique répond à la définition de médicament et doit à ce titre obtenir une autorisation de mise sur le marché" et un marquage CE. Ce qui n'est pas le cas à ce jour. En revanche, "si le sevrage tabagique n'est pas revendiqué et que la cartouche ne contient" ni substance médicamenteuse, ni nicotine, "la cigarette électronique relève de la réglementation sur la sécurité générale des produits".
Depuis juillet 2008, les autorités sanitaires françaises déconseillent l'usage des cigarettes électroniques aux femmes enceintes et allaitantes.
L'Afssaps va conduire une évaluation approfondie avec des experts en toxicologie afin de s'assurer que les substances chimiques (propylène glycol, dérivés terpénique tels que le menthol et le linalol, et parfois de la nicotine) contenues dans les cigarettes électroniques n'ont pas d'effets toxiques sur l'organisme. L'Afssaps affirme, en effet, que "le propylène glycol est un solvant au pouvoir irritant, qui peut également entraîner des effets neurologiques comparables à l'état d'ébriété tandis que les dérivés terpéniques pourraient avoir une incidence chez les consommateurs présentant des antécédents d'épilepsie".
Ce qu'en pense l'Office Fédéral de la Santé Publique (OFSP)
L'OFSP recommande la plus grande prudence dans l'utilisation des cigarettes électroniques puisque leur impact sur la santé n'a pas été clairement établi. Par ailleurs, il met en garde contre les risques d'intoxications en cas de maniement inadéquat ou d'absorption accidentelle par les enfants de la nicotine contenue dans certaines recharges. Vous trouverez toutes les informations et recommandations émises par l'OFSP dans la lettre d'information n0 146: Cigarettes électriques, cigarettes électroniques, cigarettes virtuelles.
L'article intégral sur le site de StopTabac.ch

La cigarette électronique en Suisse
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Par Thierry Schweitzer
posté le 20 avril à 20:02

Le manque de recherches est l’un des plus grands mythes que subit l’e-cigarette. Beaucoup de gens pensent qu’elle n’a pas été étudiée en détail parce que les recherches ne sont pas publiées dans les médias. Cependant , il y a déjà eu de nombreux essais cliniques et projets de recherche menés qui affichent des résultats prometteurs pour l’e-cigarette. En voici un aperçu…

La vapeur secondaire contient de la nicotine mais pas de toxines.

L’ Oxford Journal a publié une étude en Décembre 2013. Les scientifiques ont examiné les toxines pouvant être contenues dans la vapeur. Ils ont constaté que les e-cigarettes n’ont pas de toxines liées à la combustion présentes dans la vapeur et une petite quantité de nicotine a été décelée. Les chercheurs ont conclu que « plus d’études sont nécessaires pour déterminer s’il y a un risque lié à l’exposition à la nicotine secondaire ».

Suite http://vapoter-e-cigarette.fr

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