La ville de Bordeaux va utiliser le courant de la Garonne en implantant des hydroliennes sous le pont de pierre pour produire de l’électricité destinée à l’éclairage public. Cette énergie comporte énormément d’avantages, car elle est inépuisable et prédictible. De plus, les hydroliennes sont placées sous l’eau, il n’y a donc aucune atteinte au paysage.
« L’enjeu écologique est évident : où trouverons-nous les 23 % d’énergies renouvelables que nous nous sommes engagés à produire d’ici 2020 si nous ne jouons pas sur toute la gamme (y compris l’énergie des courants et des marées qui peut mettre en mouvement des turbines hydroliennes)? », a indiqué Alain Juppé, le maire de Bordeaux.
A terme, on estime qu’équiper dix des quinze arches du pont de pierre, un ouvrage du XIXe siècle, permettrait de produire 5 gigawatts/heure annuel » soit l’équivalent d’environ 20% des besoins de l’éclairage public de la ville.
Par ailleurs, le raccordement au réseau électrique, qui passe sur les quais de la Garonne à quelques mètres du pont de Pierre, ne nécessitera pas de nombreux kilomètres de câblage, un atout lorsqu’on sait que le km de câblage offshore s’élève à environ 500.000 euros.
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