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« une école fermée, c’est l’avenir sacrifié ».

Publié le 10 mars 2011 par Letombe

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Sous le soleil couchant, les banderoles ont fleuri et, avec elles, les slogans autant que les manifestants. Pour cette première manifestation contre une carte scolaire qui, en Picardie, refuse obstinément de se dévoiler, ils étaient cinq cents dans la cour de l’école Jean Zay. Pour une première, les organisateurs étaient satisfaits.

Il est vrai, comme l’expliqua Jean-Pierre Clavère, Responsable départemental du SUIPP, cette mobilisation thiérachienne vise à défendre « ce que nous avons de plus cher : l’éducation de nos enfants, de nos élèves ». Pour le responsable syndical, en référence aux 16 000 postes supprimés, « l’avenir du pays est en jeu et le Gouvernement est en train de le sacrifier sur l’autel des restrictions budgétaires ». 

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« L’enjeu de cette bataille, dit-il, n’est rien d’autre que le maintien du service public d’éducation de proximité avec des classes aux effectifs réduits, une scolarisation massive des enfants de moins de trois ans, des maîtres spécialisés en nombre suffisants ».

En référence à la formule de Victor Hugo, Déléguée départementale du Syndicat des enseignants UNSA, Corinne Vibes rappela qu’une « école qui s’ouvre, c’est une prison qui ferme », mais, a contrario, la fermeture d’une école aura des conséquences négatives pour la société.

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La banderole suspendue à l’entrée de l’école Jean Zay ne disait pas autre chose quant à l’avenir sacrifié. D’où l’appel à la mobilisation devant l’Inspection académique, cet après-midi à 15h ; le 19 mars à Paris et Amiens, et le 22 mars à Hirson, toujours dans la cour de l’école Jean Zay.

Enfin, au nom de la CGT, Didier Devaux réaffirma sa solidarité auprès des enseignants, des parents et des élus. Plus largement, pour lui, c’est bien l’ensemble services publics qui est, aujourd’hui, menacé. En référence, à la réforme territoriale, il ne cacha pas, non plus, sa crainte, après les écoles, de voir, demain, disparaître les communes.

Jean-Jacques Thomas


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