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The Interceptor

Publié le 11 mars 2011 par Flow

The Interceptor.

(réalisé par Konstantin Maximov)

Objet Visuel Non Identifié.

 

 

Comme quoi, le cinéma trouvera toujours des moyens de nous surprendre. Je n'ai totalement rien compris à ce film russe venu d'un autre monde... Ou alors, il vient peut être de notre chère planète mais dans ce cas, il faut interdire la Vodka en Russie...

 

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Les mondes qui ne suivent pas le chemin de l'unification planétaire ne peuvent se développer de façon indépendante... Ils sont sujets à l'autodestruction et très vulnérables à toute invasion externe. L'un de ces mondes est la Terre. Brisée et corrompue par une lutte continuelle pour le pouvoir et la richesse, l'humanité a perdu sa faculté de se connecter à la source des Vérités Universelles. La Terre risque aujourd'hui de devenir la proie de Konkere, le dirigeant de la force des ténèbres. Seuls les Infarkhs, gardiens du cénacle des forces du Bien, ont la faculté de maintenir l'équilibre des pouvoirs entre le Bien et le Mal. Grâce à leur aide, l'humanité peut survivre et la Terre peut être maintenue à distance de la réalité proscrite.

Lorsqu'on lance ce film pour lire ce texte en guise de pré-générique, l'envie de s'arrêter là se fait pressante. Je l'ai dépassée afin de voir le long-métrage jusqu'au bout et pourtant mon incompréhension est restée intacte.

L'incapacité des scénaristes à pondre une histoire claire est aberrante. Tout est flou, voir carrément incompréhensible alors qu'en vérité il n'y a rien de plus simple. C'est le combat manichéen entre le Bien et le Mal. Le premier est blanc et est représenté par des vieux qui apparaissent et disparaissent. Le second est noir (quelle originalité), très méchant, possède les hommes politiques corrompus et les pousse à vendre des armes psychologiques pour des raisons obscures. Mais après tout il est méchant, il n'a pas besoin de raisons! Il est représenté par des fils (et une grosse voix) que l'on peut briser avec ses poings (sic)! Le héros ne parle pas souvent c'est un badass! Il se tape une journaliste qui est présente sans que l'on sache vraiment pourquoi. Il y a aussi une brune pas très farouche (et avec de très beaux attributs) qui hante les couloirs. Il travaille pour une organisation dont on ignore tout et il frappe les gens sans se poser de questions. Du coup, on ne sait jamais vraiment sur qui il cogne... Mais est-ce important? Les combats empruntent à Matrix et les forces Aliens font penser à l’horrible Skyline. Les acteurs font leur job sans trop y croire certainement parce que les scénaristes leur ont promis les caisses de Vodka qu'ils n'ont pu terminer lors de l'écriture du script... Sacrés Russes!

Au final, lorsque le film se termine on se demande ce qui vient de se passer. Un peu comme un lendemain de cuite (à la Vodka) lorsqu'on a oublié une partie des éléments de la veille et qu'on cherche à comprendre. Et venez surtout pas me traiter d'alcoolique, je n'y peux rien si les Russes sont des poches à gnôle.

 


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