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How to be green and sex in the city ?

Publié le 13 mars 2011 par Greenbeautiful @wa_off

Du sex vert dans la ville …hmm hmmm, ce n’est pas ce que vous pensez : ce n’est ni l’ouverture d’un  nouveau sexshop bio, ni une nouvelle pratique libre de neo-hyppie. Cà donne plutôt Green in the city, ou les aventure de Carrie Bradshaw avec des préoccupations éthiques et environnementales… Je sais, ça fait un peu biscornu.

Boutique Green in te city

Crédits photo : Lily Templeton - Mademoiselle à Paris

Et bien, dans cet épisode, nous ne sommes pas en compagnie de Carrie Bradshaw, mais d’Hélène. Elle a implanté sa jolie boutique dans le quartier qui est à Paris ce que Manhattan est à New‐York : le Marais…toute proportion gardée…oui, parce que si je veux être plus réaliste dans la comparaison, je dirais que le Marais, c’est le Greenwich village de New‐York, mais bon…

Le projet Green in the city :

C’est donc au 7 rue Malher à Paris, Métro St Paul, qu’Hélène opère au quotidien, non pas du haut de ses Manolo Blanick, mais d’une sublime alternative eco‐responsable, une paire de Beyond skin, la marque de chaussures Ô combien vegan* et girly !… mais j’y reviendrai. Et des analogies similaires, il

y en a dans toute la sélection de la boutique, qui propose de conjuguer pret‐a‐porter, développement durable et respect de l’environnement sans compromis de style.

Les produits choisis exclusivement par Green in the city sont élaborés selon des critères stricts : matériaux naturels et non polluants. Les filières de production doivent se démarquer par des pratiques éthiques, en faveur de la réinsertion sociale, respectueuses des différents acteurs de la chaîne de production.

Son histoire :

Hélène est à l’origine de Green in the city, depuis l’idée de la boutique jusqu’à la comptabilité, en passant par la recherche de fonds… le « bébé » voit donc le jour en mars 2009. Dans cet épisode, notre fondatrice ne vient pas de la presse féminine où elle tient une chronique sur les relations amoureuses alambiquées des New‐Yorkais du 21ème siècle, mais elle est issue du milieu de la finance. Après mûres réflexions, elle décide de se consacrer à des thématiques plus en adéquation avec ses convictions personnelles : la mode et l’engagement social et environnemental.

Entre ces deux domaines, elle tente d’apporter sa pierre à l’édifice : une passerelle qui réunit Tendance d’un côté et Conscience à l’autre extrémité.

Pour coller à son identité et au fondement de son projet, elle se lance dans la recherche de créateurs « pointus », avec lesquels elle a non seulement une profonde envie de travailler, par motivation esthético‐artistique, mais elle a également la volonté de les accompagner afin que leur approche soit respectée jusqu’à la distribution.

S’engager dans sa démarche sur tous les fronts pour notre héroïne, ça passe aussi par le mobilier en bois issu de forêts gérées durablement, l’utilisation d’ ampoules basse consommation, de la peinture écologique pour les murs de sa boutique, des poignées en branche de noisetiers pour les placards et certains portants, etc.

Ses ambitions :

La fondatrice ambitionne même, lorsque la boutique sera profitable et un réseau de distribution sélective établi, de financer d’autres projets de développement durable, des initiatives à long terme dans l’ éthique…

Sa sélection :

Notre financière responsable, nous offre à travers son univers, une sélection de prêt‐à‐porter hommes, femmes, enfants, accessoires, cosmétiques avec un fil conducteur toujours identique : Hélène ne fonctionne que par coups de coeur esthétiques et d’histoire des marques.

On ne saurait trop la remercier de ce dépoussiérage réussit de l’image ringarde des vêtements écologiques.

Green in the city - femme

Crédits poto : Lily Templeton - Mademoiselle à Paris

Le plus d’Hélène :

Hélène s’attache à contrôler la traçabilité de ses produits : « jusqu’où mes partenaires vont dans leur démarche écologique et éthique, au sens de la responsabilité sociale ». Côté commerce équitable, elle les encourage à un meilleur respect du durable car selon elle « commerce équitable et développement durable vont de pair », et elle ajoute « Ce qui me touche le plus, c’est la sincérité du produit ».

En plus de tout le reste, une autre de ses approches va à contre‐courant de la distribution traditionnelle « Bien que concurrents, j’entretiens de bons rapports avec les boutiques Dupleks et Filambule, qui défendent la même cause que la mienne : nous essayons de nous informer et de nous entre‐aider sur les stocks, les réassorts pour les quelques marques que nous avons en commun…»

Focus sur les produits phares :

Son positionnement est principalement « créateurs », avec une gamme de prix assez large néanmoins. Le profil type de sa cible est une cliente qui cherche des choses originales, de jolies coupes, de belles matières de qualité, pas forcément pro‐bio, mais qui finissent par y adhérer naturellement.

Pour ravir les soucieuses de la beauté des ongles, elle propose la marque de vernis Aquarella, à base d’eau sans produits toxiques, sans dérivés de pétrole. Alors que les labels bio obligent les cosmétiques (en effet, les vernis à ongles ne peuvent être labellisés) à une composition minimum de 5 à à 10% d’ingrédients biologiques pour pouvoir se réclamer de l’estampille, Green in the city exige un taux de plus de 20% dans sa sélection.

Cosmétiques Green in the city

Crédits photo : Guillaume Géraud

« Je ne propose que des vêtements en matières naturelles, mais transige pour la cible des 100% végétariens. A côté du cuir tanné végétalement (sans chrome), on trouve en effet les chaussures Beyond Skin qui sont « Vegan », fabriquées sans matière animale et en Europe. Pour éviter l’élevage bovin intensif et minimiser son impact carbone, ces chaussures sont fabriquées à partir de matières recyclées ou synthétiques.»

Quand le dilemme se présente, fautil obligatoirement choisir entre le durable, le commerce équitable, l’impact environnemental, les matières naturelles, etc. ?

A un moment, il faut trancher, et il ne semble pas y avoir de règle universelle pour cela, mais l’obéissance à une intime conviction… plus vraisemblablement.


Découvrez la boutique à travers ces deux slides show :


How to be green and sex in the city ?

How to be green and sex in the city ?

How to be green and sex in the city ?

How to be green and sex in the city ?

How to be green and sex in the city ?

How to be green and sex in the city ?

How to be green and sex in the city ?

How to be green and sex in the city ?

How to be green and sex in the city ?

How to be green and sex in the city ?

How to be green and sex in the city ?

How to be green and sex in the city ?

How to be green and sex in the city ?

*Vegan : Qui n’utilise pas de produits d’origine animale. Le cuir dit « Vegan » (ou Vegan leather), n’est donc pas du cuir, mais une alternative (matériaux recyclés, plastique) permettant de produire un effet esthétique similaire. Pour en savoir plus, rendez-vous sur Ecocentric

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