Selon une étude menée par le cabinet Xerfi, que ce soit pour le logement ancien ou le logement neuf, les hausses des prix de l’immobilier vont persister jusqu’en 2015. Concernant les logements dans l’ancien, les experts de Xerfi estiment que les transactions et les prix vont poursuivre leur hausse d’ici à 2015. Quant aux logements neufs, le coût du foncier et les nouvelles normes de construction des bâtiments basse consommation (BBC) vont marquer encore plus cette tendance à la hausse.
L’étude de Xerfi souligne que près d’un tiers de l’augmentation des prix en Ile-de-France est déjà représenté par Paris, et que cette ville aura encore tendance à tirer la moyenne nationale à la hausse. Pour les années 2011 et 2012, les prix des logements anciens (entre 85% et 90% du marché immobilier) augmenteront moins en province (+2,4% en 2011 et -0,1% en 2012) qu’en Ile-de-France (+3,4% en 2011 et +0,8% en 2012). Des disparités régionales vont ainsi s’intensifier.
La hausse des prix de l’immobilier, notamment dans la construction neuve, s’accentue de plus en plus dans les zones dotées de bassins d’emplois dynamiques, à l’image de la Bretagne. C’est le cas du Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées ou du littoral Atlantique. Xerfi indique en revanche que la tendance à la hausse sera moins marquée en Champagne-Ardenne ou en Franche-Comté. Les notaires de France ont, quant à eux, estimé que Paris et les quartiers historiques des grandes métropoles françaises devraient connaître une hausse à hauteur de plus de 10% en 2011 par rapport à 2010.
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