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Bazar de questions pour Nicolas d'Estienne d'Orves

Par Angelalitterature
Hello Nicolas !
Bazar de questions pour Nicolas d'Estienne d'Orves
Votre livre de chevet ?C'est-à-dire mon livre favori, j’imagine ? Difficile à dire. Peut-être « Une Histoire de la littérature française » de Kleber Haedens, parce que je m’y replonge constamment et que j’y ai découvert tant et tant d’auteurs.
Votre musique du moment ?Moi qui ne jure que par l’opéra, j’ai découvert une chanteuse décapante qui s’appelle Giedre. Elle est au croisement de la Comtesse de Ségur et du Marquis de Sade : des textes atroces chantés comme des comptines. J’adore ! (on trouve tout sur youtube…) [ndlr lien vers l'interview de Giedre pour Paris dernière]
L’objet que vous aimez offrir ?Un livre. Éventuellement un saucisson (du Tarn).
Le classique qui vous tombe des mains ?« Voyage au bout de la nuit ». Je n’y suis jamais arrivé. Bizarre, je sais…
Un objet fétiche ?Une tête de sanglier empaillé, qui me suit depuis toujours et que j’ai baptisée Garnier.
Pourquoi écrire ?Pour tenter de respirer.
Le livre à lire absolument ? Aucun. Rendre la lecture obligatoire, c’est la tuer.
Un photographe ?Je n’y connais pas grand-chose. Mais « La France de Raymond Depardon » m’a ému aux larmes. Alors va pour Depardon.
Votre film culte ?Oula ! En choisir un seul ? Quasi impossible, ça dépend de l’humeur, de la saison. Disons « Partie de Campagne » de Renoir... Mais demain, je m’en voudrai à mort d’en avoir délaissé mille autres…
Pourquoi aller à l’opéra ?Parce que c’est, à mon sens, le seul lieu où la musique vit, existe, respire, ressuscite, renaît…  
Un musicien ?Herbert Von Karajan.
Un moment inoubliable ?L’instant où j’ai tapé le mot « fin » au bas de mon premier roman. C'est con mais ça marque!
Un artiste hors du commun ?Jean-Pierre Mocky, artiste complet. Je le vénère depuis mes onze ans.
Ecrire en musique ?Non. La musique n’accompagne pas : elle occupe, englobe, absorbe. Sinon, ce n’est que du bruit.
Pourquoi lire ?Pour oublier qu’on n’écrit pas. D’ailleurs je ne lis presque plus. Impossible d’écrire un livre tout en lisant celui d’un autre : sentiment de radiographier un confrère, fût-il un aîné, un maître.
Un compositeur ?Pfff… Un seul ? Wagner ?
Pourquoi l’andouillette ?Parce que c’est bon à en crever !
Un lieu fabuleux ?Celui où je m’exile chaque été : une île sur un lac, à la frontière du Canada et des Etats-Unis.
Un écrivain ?Impossible de trancher. Paul Morand ?
Votre actualité ?« Je pars à l’entracte », Un petit livre-lettre dédié à mon meilleur ami, qui s’est suicidé voici quatre ans. 
Merci Nicolas pour avoir répondu à mon Bazar de questions !

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