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Notre littérature illustrée

Par Venise19 @VeniseLandry
Notre littérature illustréeIl y a de ces décisions non calculées. Ma décision de lire et de commenter du « jeunesse » en plus de l’adulte en est une. Je découvre les raisons après ! Mes détracteurs me traiteront d’inconsciente, mes sympathisants, je l’espère, d’intuitive !
Mon intérêt pour la littérature illustrée a grandi très progressivement. Il me faudrait des repères, ces traits qu’on trouve sur le cadre de la chambre d’un enfant, tellement le mouvement de croissance a été insidieux. MARSI qui dessine tout le temps a ouvert une fenêtre. Je ne peux pas le nier. Mais qui peut se targuer d’automatiquement se passionner pour le travail de son conjoint-e ? Il aurait pu arriver le contraire. Le dessin fait tant partie de lui, c’est comme le voir respirer, c’est extraordinaire respirer, mais en fait-on tout un cas !
Je fais le bilan du chemin parcouru. J’en suis maintenant à me retenir de lire des albums de bande dessinée tandis qu’auparavant je me forçais ! Je me préoccupe des enfants qui poussent autour de moi, que leur désir de lire pousse en même temps que leurs jambes. La meilleure manière est de se pencher sur ce qu’on leur offre comme première lecture. Et puis, le phénomène facNotre littérature illustréeebook, m’amenant à me lier avec plusieurs auteurs de littérature jeunesse a joué. Je ne sais pas qu’est-ce qu’ils ont ces gens à être aussi sympathiques ! Peut-être ont-ils un cœur jeune, comme le mien, qui sait. J’ai commencé à suivre des sites d’auteurs illustrateurs, d’abord avec curiosité, et maintenant avec convoitise.
Je me suis retenue longtemps pour ce qui me semblait une problématique : comment m’improviser commentatrice sans être la clientèle cible ? Comment puis-je parler au nom des enfants ? Mais mon idéalisme de faire parler les enfants s’est vite frappé à cette constatation, chaque fois que j’ai demandé à un enfant de commenter un roman, il ne trouvait pas les mots.
Je me suis donc donné la mission de lire du québécois après avoir constater un besoin, pour la littérature « jeunesse », j’ai commencé avant d’en connaître le criant besoin. Ces jours-ci, tout concourt à le confirmer ce besoin :
«Il est utile de se rappeler qu’un journal qui donne à tous les jours le tiers d’une page pour l’astrologie pourrait bien donner le tiers d’une page quelques jours par semaine pour la littérature jeunesse.»
Yves Nadon, enseignant et éditeur aux 400 Coups - tiré d'une lettre ouverte au Voir
Jeudi, le Notre littérature illustrée17 mars dans Cyberpresse « La lecture jeunesse et les médias », article que j’ai abordé comme un miroir sur nos contradictions. J’ai retenu que si on veut que nos jeunes lisent, il faut donner à la littérature jeunesse la même place qu’à celle des adultes. Lui faire de la place, c’est l’estimer. C’est sûr que si les adultes ne l’estiment pas, comment demander aux jeunes de le faire ?
Et saviez-vous ce qui a été annoncé pas plus tard que 9 mars 2011 ?
L’Association des libraires du Québec a annoncé la création d’un volet Jeunesse à son prestigieux Prix des libraires du Québec, solidifiant ainsi un partenariat de longue date pour promouvoir la littérature et la lecture chez les jeunes. Atteignant ses dix-huit ans cette année, le Prix gardera ainsi son coeur d’enfant... extrait d'un communiqué de presse.
N.B. : Les premiers lauréats seront récompensés dès septembre 2011.
Je porte à votre attention le rajout de la catégorie "Du mot et de l'image" détaillant ces sites que je ne fréquenterai plus en cachette :-)
Image en-tête de Michel Rabagliati, illustrant un article du Devoir - "Livres - Jeunesse d'aujourd'hui" paru en mai 2003

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