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Toujours dans la course

Publié le 23 mars 2011 par Runmygeek

Ma participation au marathon de Paris était plus qu’incertaine la semaine dernière, j’ai une grosse douleur au tibia. J’ai eu très peur que ma périostite que j’avais diagnostiqué seul se soit mutée en fracture de fatigue.

L’avis du médecin

Pour une fois je n’ai pas attendu pour aller voir un médecin du sport. Je me suis rendu à l’INSEP (et oui tant qu’à faire autant aller chez les médecin des “pros”). Et c’est donc dans ce temple du sport français que je vais avoir ma réponse.

Je parle donc de ma périostite au médecin et de ma crainte de fracture. Il me dit déjà c’est bien il y a un cerveau la dedans, je me suis arrêté à temps et j’ai bien diagnostiqué le problème, comme quoi l’expérience sur les blessures ça paye.

Le médecin appuie bien sur la périostite pour la localiser ce qui me fait sauter au plafond. Il examine également mes pieds : j’ai les pieds creux valgus donc il me conseille de porter des semelles, j’irai donc voir le podologue même si ça ne m’enchante pas.

Comme la périostite est très localisée, il me dit de passer un IRM. Je m’attends à devoir prendre rendez vous et la passer dans 1 mois, et la non, il m’emmène directement à l’IRM.

J’ai donc le droit à un super examen.

un IRM

Pour info un IRM permet de visualiser l’intérieur du corps de manière bien plus précise qu’une radio, on vous place sous un énorme aimant qui va faire du bruit pendant 45min. Difficile de rester immobile pendant tout ce temps mais c’est pour la bonne cause.

On regarde les images ensuite avec le médecin, on voit très bien la périostite qui fait une très belle bande blanche localisée sur le tibia. C’est vraiment amusant de parcourir son mollet de haut en bas sur la coupe transversale, vous voyez les couches comme si on découpait votre jambe comme une pomme.

Au final de très légère traces blanches dans la moelle(qui peuvent indiquer une fracture) mais pas de fractures de fatigue dit le médecin.

Il me dit que si je supporte la douleur, je peux courir le marathon, je dois stopper si la douleur devenait beaucoup plus forte que d’habitude.

Je lui demande plusieurs fois de confirmer car je ne veux pas prendre de risque inutile, mais pour lui c’est OK.

Je cumule donc les examens après mon échographie du coeur qui s’avérait OK.

Vous reprendrez bien une peu de vitamine D ?

La vitamine D dans le poisson

Autre préconisation du médecin, je dois aller faire une analyse de sang car il est persuadé que je manque de vitamine D. Cette vitamine aide à fixer le calcium sur les os, et donc si on en manque ça favorise les fractures et les périostites. Je fais mon malin et lui dis que je vais manger plus de poisson gras, il me dit “ok mais faudra surement que tu en manges 45kg ^^”

Bon je ne suis pas fan des compléments mais va bien falloir y passer si les analyses confirment le diagnostique.

La vitamine D n’est pas très présente dans notre alimentation, elle est naturellement secrété par le corps lorsque l’on prend des bains de soleil, c’est pour ça que l’hiver on a des risques de carence en vitamine D.

Le manque de vitamine D peut également provoquer le rachitisme, vu mon corps ultra light ceci explique peut être cela.

La suite de l’entrainement

En sortant du médecin, j’appelle immédiatement mon coach. Je stoppe la course à pied jusqu’à mardi et je continue de nager et faire du vélo à la place.

Séance natation pour remplacer la course à pied

Il reste confiant pour le marathon, je ne ferais pas ma sortie de 32km. Il me reste donc 10km pour voir où j’en suis la semaine prochaine, une sortie de 26km pour me caller et une séance VMA. La dernière semaine sera plus cool.

Je commence déjà à retrouver des sensations en natation et je vais pouvoir augmenter l’intensité des séances.

Une grosse pensée pour les amis

Une grosse pensée pour mes amis de la runnosphère, ces 2 dernières semaines ont fait une hécatombe dans le groupe marathon entre les petits bobos de Greg, et les forfaits de Virginie et Christophe. On se rend compte que préparer un marathon c’est quelque chose de physique et pas anodin.

Alors les amis que cette épreuve vous serve pour rebondir et préparer des choses encore plus folles, pensez tout de suite à de futur objectifs. La blessure fait partie de la vie du sportif, il faut se servir de ses blessures comme aide mémoire pour ne pas reproduire la même chose.

Allez la runnosphère, un pour tous, tous pour un !!!


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