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Farewell, my lovely

Publié le 24 mars 2011 par Paulo Lobo
Farewell, my lovely
Merci à tous ceux qui ont rendu hommage à Elizabeth Taylor en noir et blanc et en technicolor. Elle était et restera d'une beauté absolue. Vous tous qui comme moi l'aimiez, qu'allons-nous faire maintenant, il n'y a plus de cinéma, il n'y a plus de cinéma tel que nous l'adorions. Eteignez les lumières, voilà le générique qui commence, oubliez tout, ouvrez les yeux, je vais avec vous au Texas, vous êtes l'éternité incarnée, tout ce qui viendra après vous ne m'intéresse pas, vous êtes tellement plus majestueuse, ils vous servi comme des princes, John Huston, George Stevens, Joseph Mankiewicz, avec eux, vous avez parlé d'immortalité, vous avez aimé, crié, pleuré, les choses les plus vaines et les choses les plus profondes, l'humanité est frivole, mais parfois il y a des éclats de ciel bleu. Vous par exemple. Comme Nathalie Wood. Ou Cyd Charisse. Les astres de mes nuits, de mes ciné-clubs à moi tout seul, de mes festivals de Cannes, de mes fiches de Monsieur Cinéma, des photos dans mes photos dans ma tête.
On est jeudi 24 mars, il fait beau, le monde va mal, et je pense à vous qui m'avez tellement regardé de ce côté-ci de l'écran.

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