[TEST] Pilotwings Resort – 3DS

Pilotwings, ce titre n’évoquera sans doute rien aux plus jeunes d’entre vous. Sachez néanmoins que ce titre fut tout d’abord sorti au lancement de la Super Nintendo, avant de revenir en force au lancement de la Nintendo 64, à chaque fois donc pour mettre en avant les capacités de chaque console.
Absent depuis, voici qu’un troisième épisode, Pilotwings Resort, fait partie du line-up de lancement de la nouvelle portable révolutionnaire de Nintendo, la 3DS. Parés pour le décollage ?

Il n’y a aucune histoire à proprement parler dans cet Pilotwings Resort, tout comme dans les autres, seul le lieu change. Bienvenue sur Wuhu Island. Si vous êtes familiers avec la ludothèque de la Wii, cette île vous rappellera immanquablement vos footings sur Wii Fit, ou plusieurs épreuves sur Wii Sports Resort. Wuhu Island sera donc votre seul et unique terrain de jeu, que vous pourrez arpenter à l’aide de trois principaux véhicules.

Cooooommeuuuuuh l'oiseaaaaaau...

Une fois le jeu lancé, on vous propose donc une prise en main de ces trois moyens d’aller tutoyer le soleil : l’avion, le jet-pack, et le deltaplane. Certaines variantes vous seront proposées un peu plus tard, à savoir des versions améliorées de ces véhicules.
Vient ensuite le choix de deux modes de jeu : les missions, ou le vol libre.
Les missions consistent généralement à suivre un certain parcours où vous devez passer à travers des cercles, récupérer des items, pour enfin atterrir en douceur dans un endroit bien défini. Si l’explication peut paraître simpliste, la prise en main est loin de l’être. Le maniement des différents véhicules se fait sans problèmes, hors on pestera d’avoir dépassé le temps alloué ou d’avoir raté un item, d’avoir percuté une paroi donnant lieu à une pénalité, ou d’avoir effectué un atterissage bien trop brusque. Pourtant, le plaisir est là, le plaisir d’obtenir les trois étoiles, le Perfect, vous permettant ainsi de débloquer diverses récompenses tout comme le plaisir de planer à des hauteurs insoupçonnées, puis de faire du rase-mottes près d’une cascade un soir d’été avant de s’engouffrer dans un tunnel montagneux.
Au total, 40 épreuves vous attendent, réparties dans différents niveaux de difficulté qu’il vous sera nécessaire de débloquer graduellement. Hélas, et malgré quelques épreuves sortant des sentiers battus (l’épreuve du saut en tenue d’écureuil volant par exemple), on arrive au bout du dernier niveau de difficulté en assez peu de temps, quelques heures tout au plus. La durée de vie du soft compte donc sur votre pugnacité à réaliser un score parfait dans chaque épreuve, ce qui est loin d’être chose facile.

C'est le genre de sensation géniale que le jeu peut proposer

Le deuxième mode, le « Vol Libre » vous proposera d’arpenter l’île dans un temps limité au commandes du véhicule de votre choix afin de récupérer divers bonus à cumuler pour débloquer de petites surprises. Ce sera également l’occasion d’explorer l’île plus en profondeur, cette dernière étant riche en endroits secrets à explorer.

Graphiquement, sans être la panacée, c’est très agréable à l’oeil, les couleurs sont chatoyantes, le clipping est absent, la fluidité exemplaire, et la 3D offre un rendu époustouflant (je pense notamment au passage où l’on rentre dans le cratère du volcan). Au niveau du son, il n’y a pas de quoi se rouler par terre, l’ambiance sonore et musicale accompagne le joueur en faisant son office. Le multijoueur comme le StreetPass sont quant à eux aux abonnés absents.

Je ne regrette personnellement pas mon achat, en effet, le challenge est suffisant pour me faire lancer une petite partie de temps à autre, que ce soit pour améliorer mon score, ou tout bonnement pour réaliser quelques figures en avion histoire de patienter dans une salle d’attente par exemple. Le hardcore gamer aura un challenge suffisamment relevé s’il veut obtenir toutes les étoiles, et le casual trouvera son bonheur étant donné la petite longueur de chaque épreuve. Enfin, Pilotwings Resort sera l’occasion de bluffer vos amis afin de leur montrer ce que votre 3DS a dans le ventre.