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Felipe Gonzalez invité de madame Hélé Béji à Tunis

Publié le 19 mars 2011 par Mappamundi

Dans un pays en ébullition, comme la Tunisie de mars 2011 où la parole est libérée et tous les possibles s’ouvrent enfin, la vie paraît soudain légère. La route vers l’inconnu, certes est toujours là, mais la Révolution a eu pour effet principal, la dignité retrouvée et son corolaire l’optimisme. Bien que tout soit à repenser et que les mauvaises pratiques sont encore profondément ancrées, il semble qu’enfin un futur se dessine. Rien ne se fera en un jour car le chantier est vaste, mais la chose publique est enfin un bien commun et tout le monde s’exprime ! La parole confisquée depuis tant d’années se libère et les projets commencent à naître pour une nouvelle Tunisie. Et moi Ulysse en Jupons, j’ai le sentiment d’avoir eu la chance de vivre ce moment historique. Chaque jour je participe sur les réseaux sociaux, Facebook et Twitter en tête, pourtant je ne voterais pas puisque je n’ai pas la nationalité tunisienne. Mais j’ai la grande chance d’être au contact de jeunes étudiants tunisiens en tourisme auxquels je tiens à communiquer non seulement mes connaissances mais aussi mon expérience de citoyenne du monde et de démocrate.
Felipe_Gonz%C3%A1lez_%282010%29.jpgDans ces moments d’effervescence citoyenne, les visites de personnages illustres d’autres contrées ne sont pas anodines…viennent-ils pour nous conseiller ou nous soutenir d’une bienveillante sympathie, le plus important est qu’ils nous apportent une considération…car oui la Tunisie en a surpris plus d’un pays et gouvernement, notamment en Europe ! Hier, j’ai assisté à la conférence de Felipe Gonzalez, ancien Président socialiste espagnol, qui était l’invité du Collège international de Tunis et de sa fondatrice l’écrivaine, philosophe et politologue, Hélé Béji.
Cet humaniste est venu nous parler devant les caméras de Nessma TV de son expérience de la démocratie en Espagne. A la mort de Franco, le Caudillo, en novembre 1975 Felipe Gonzalez revient de son exil et participe à la construction de la transition démocratique. Puis après cette transition, menée à bien par un réformiste de droite Adolfo Suarez, sous le règne de Juan Carlos, tout nouveau jeune roi, Felipe Gonzalez est élu démocratiquement, en 1982, Président du gouvernement espagnol pour une période de quatorze ans et quatre mandats successifs, pendant lesquels il mène des politiques de modernisation intensive du pays.


Hier soir Felipe Gonzalez nous a confié son enthousiasme à voir la Tunisie être le premier pays arabe à revendiquer la liberté et la dignité et de…


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