Magazine Cinéma

Les yeux de sa mere

Par Lorraine De Chezlo
LES YEUX DE SA MEREde Thierry Klifa
Drame - 1h45
Sortie salles France - 23 mars 2011
avec Catherine Deneuve, Nicolas Duvauchelle, Géraldine Pailhas, Jean-Baptiste Lafarge...

Mathieu Roussel écrit des biographies de stars. Sans accord préalable, il décide de s'immiscer dans la vie de Léna Wéber, grande présentatrice du 20 heures, et d'enquêter discrètement sur sa famille afin de publier des révélations inédites à leur insu. Très vite, il découvre que la belle Léna entretient très peu de relation avec sa fille Maria, danseuse étoile. Et que Maria aussi ne voit pas son fils Bruno, qui vit en Bretagne chez ses parents adoptifs. L'enquête de Mathieu, les relations qu'il tisse avec chaque membre de cette famille, tout cela risque de bouleverser leurs vies.

Les yeux de sa mère, c'est une histoire de famille vue et éclatée de l'extérieur, par cet intrus, cet écrivain fouineur et un tantinet manipulateur. La progression de l'histoire prend de l'intérêt quand le fils abandonné de Maria fait surface dans le scenario, incarné par le prometteur Jean-Baptiste Lafarge et son regard perçant. On le découvre vivant en harmonie auprès de sa famille adoptive, s'entraînant comme un fou avec son sportif de père pour des combats de boxe à venir. Une adolescence où la mère biologique inconnue n'a plus sa place. Mais c'est sans compter sur le fameux Mathieu, mandaté par Maria pour provoquer la rencontre mère-fils.

LES YEUX DE SA MERELES YEUX DE SA MERE


Ce que je n'ai pas trop apprécié dans ce film, c'est le manque de pertinence des embryons de relations que tisse Mathieu avec les membres de cette famille, notamment avec Maria. Dans quel but le fait-il ? Est-il sincère, manipulateur, débordé ? Je reste assez déçue, non pas du jeu, mais du rôle donné à Nicolas Duvauchelle, cet écrivain mystérieux et curieux. Difficile de cerner son personnage après ce film, de véritablement comprendre ce qui l'a motivé à agir ainsi, de discerner le vrai du faux dans ses relations aux autres, avec Maria et son fils Bruno. Car justement, ce personnage paraît bien complexe, on apprend à mesurer la douleur qu'il porte toujours en lui après le décès de sa mère, un deuil qu'il ne parvient pas à faire. Il aurait peut-être mérité d'être traité comme un personnage principal, en nous permettant de le connaître bien mieux. J'ai aimé la manière dont est traité la difficulté de conjuguer mère biologique et mère adoptive, autant pour l'enfant que pour la mère adoptive. La bonne nouvelle, c'est que finalement je n'ai pas été trop agaçée par Géraldine Pailhas, contrairement à la coutume. Et conformément à la coutume, Catherine Deneuve est divine.
Le héros de la famille, de Thierry Klifa - Critique ChezLo
L'avis d'Alain - La mer pour horizon

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Lorraine De Chezlo 64 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines