L’Assurance Maladie réduit ses dépenses (12/15)

En faveur de la réduction des dépenses enregistrées en matière de protection Sociale, l’Assurance Maladie s’appuie nettement sur le réseau de professionnels de santé car ils sont en contact direct avec les assurés. En effet, seule une prise de conscience généralisée associant les mutuelles santé, l’Assurance Maladie, les professionnels de santé ainsi que les patients naturellement sera de de nature à impacter positivement sur la consommation médicamenteuse sur le territoire hexagonal. Or, cette collaboration est d’autant plus souhaitable qu’elle bénéficie à tous les acteurs de la protection sociale de manière équivalente. Ainsi, il est nécessaire de comprendre l’idée selon laquelle l’Assurance Maladie ainsi que les mutuelles santé ne sont pas en situation de concurrence l’une envers l’autre, mais de partenaires indirects.

C’est pourquoi, l’Assurance Maladie s’appuie pleinement sur les médecins traitants grâce à l’établissement d’un contrat intitulé CAPI dont la vocation est d’inciter financièrement les médecins à l’adoption d’un meilleur comportement. De plus au cours de l’année 2010, l’Assurance Maladie a lancé de nombreux nouveaux services au profit des assurés. Parmi eux, le plus marquant est certainement l’ouverture officielle du site Internet d’Ameli Santé qui permet aux patients de suivre plus précisément l’évolution de leurs remboursements mais également de s’informer sur toute l’actualité médicale. D’autre part à la lumière de nos développements antérieurs, l’Assurance Maladie a développé un système pilote nommé SOPHIA dont la vocation est de mieux soutenir les personnes souffrant de maladies chroniques tant sur le plan médical que sur le plan psychologique. A ce sujet, les patients souffrant de pathologies relatives au diabète sont les premiers bénéficiaires de ces efforts réalisés par l’Assurance Maladie qui tire d’excellentes conclusions provisoires de cette expérimentation. Néanmoins, plusieurs mois voire plusieurs années seront nécessaires pour envisager sa généralisation sur le territoire hexagonal car elle nécessite des moyens financiers et humains assez conséquents.