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Session privée : Ela Orleans

Publié le 02 avril 2011 par Hartzine

Session privée : Ela Orleans

C’est un lieu commun de dire cela, mais internet permet de rapprocher des gens qui, à un moment donné, décident d’outrepasser les distances du numérique. Au commencement du commencement, il y a un coup de cœur, puis une idée, soudaine et fédérative. Inspectant avec cette curiosité bien placée le catalogue de La Station Radar, mon attention s’est portée, un soir de pleine lune, sur un nom à la douce consonance européenne, Ela Orleans, et une vidéo, fabuleuse et captivante, I Know (voir). J’ai dû la visionner une bonne quinzaine de fois avant de me lancer et de contacter, subjugué, Fleur de La Station Radar. S’enchaîne alors une demande d’interview, une mixtape (à lire et écouter par ici)… puis, au cours d’échanges de mails autour d’une probable soirée Hartzine, émerge l’idée d’un concert d’Ela à Paris, sous l’égide bienveillante de La Station Radar et Backyard Vacation. Terror Bird - avec qui j’étais en relation depuis son dernier passage à Paris - et Holy Strays, dont la gentillesse et le talent (voir) nous émerveillent tous encore, complètent idéalement l’affiche et une compilation réalisée par Fleur et Jérome, venus tout exprès de leur Lubéron d’adoption. Carl de Clan Destine Records (lire), traversant la manche par avion, vient prêter main forte à la sémillante Polonaise et voilà que notre petite troupe se retrouve à Paris au moment même où Andrew et Pete - de Jeans Wilder (lire) - arrivent de San Diego afin de commencer leur épopée européenne. Mis à part quelques allers-retours chaotiques à Charles-de-Gaulle, tout se goupille au mieux et, à la faveur de quelques concerts (Bo Ningen, Off & Grill Grill), verres de whisky, bateau mouches et autres “croissants” bien frenchies, nous voilà le 6 mars, veille dudit concert. Je profite de l’occasion pour demander à Ela d’enregistrer une petite session privée que Patrice s’empresse de mettre en boîte. Malgré quelques avaries techniques et l’inconvenance d’un léger survoltage dans les branchements, le rendu est sublime, projetant dans les interstices de cette poésie lunaire et volubile une fragilité non dénuée de grâce. En voici le substrat.

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