L’Assurance Maladie réduit ses dépenses (14/15)

La réduction des dépenses enregistrée par l’Assurance Maladie s’explique notamment par une maitrise plus aigue des traitements liés aux pathologies courantes. En effet, l’Assurance Maladie est parvenue à gérer de manière optimale la consommation médicamenteuse s’agissant des maladies courantes dont la gravité est plus que limitée. Dans cette optique, les mutuelles santé ont joué un rôle considérable puisqu’elles n’ont eu de cesse d’inciter leurs adhérents à adopter un comportement plus rationnel. Or, les mutuelles santé agissent non seulement afin de limiter significativement leurs charge mais également dans l’intérêt des adhérents puisqu’une consommation médicamenteuse excessive est naturellement contre productive. C’est pourquoi, l’Assurance Maladie ainsi que les mutuelles santé peuvent intervenir de manière associée en faveur de cette réduction des dépenses médicales en France.

Dès lors, l’Assurance Maladie s’est engagée dans un combat destiné à la maîtrise des prescriptions de la part des professionnels de santé conformément aux information publiées dans son rapport du mois de Mars 2011, fondé essentiellement sur les résultats contrats en Bourgogne : « L’Assurance Maladie cherche à mieux maîtriser les dépenses liées à certaines classes de médicaments, à qualité de soins égale, en promouvant le recours aux génériques d’une part, et le meilleur respect des référentiels de prescriptions d’autre part. Elle s’appuie pour cela sur le Contrat d’Amélioration des Pratiques Individuelles (CAPI) conclu avec 361 médecins de la région, et sur les actions d’accompagnement de ses délégués et médecins-conseils. Des objectifs de maîtrise des dépenses sont également fixés sur certaines classes de médicaments, via les engagements conventionnels pris avec les médecins libéraux ». En conséquence, cette évolution positive doit être inscrite dans la durée pour permettre aux mutuelles santé, à l’Assurance Maladie mais également aux patients, d’envisager plus sereinement l’avenir de la protection sociale en France. Néanmoins, cette percée est de nature à nous montrer résolument optimiste puisqu’il semblerait qu’une évolution nette des mœurs soit en train de se dérouler.