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Yes #1-Time & A Word-1970

Publié le 03 avril 2011 par Numfar
Yes #1-Time & A Word-1970

Yes #1 :

Peter Banks : guitare

Chris Squire : basse

Jon Anderson : chant

Tony Kaye : claviers

Bill Bruford : batterie

Automne 1969, le groupe est en studio pour enregistrer leur deuxième album, mais déçu par la décision d’utiliser un orchestre symphonique et par la direction générale prise par le groupe, Peter Banks les quitte en janvier 1970.

Il est alors remplacé par Steve Howe (ex-Tomorrow et Bodast).

Mars 1970, sortie du single : “Time and a word (Anderson-Foster)-The prophet (Anderson-Squire)” qui n’entre pas non plus dans les charts.

Juin 1970, nouveau single : “Sweet dreams (Anderson-Foster)-Dear father (Anderson-Squire)” qui n'obtient pas plus de succès.

La face B : “Dear father” est un titre inédit.

Le même mois, sortie du deuxième album : “Time And A Word” (#45 UK ???),produit par Tony Colton.

No opportunity necessary, no experience needed (Havens)

Then (Anderson)

Everydays (Stills)

Sweet dreams (Anderson-Foster)

The prophet (Anderson-Squire)

Clear days (Anderson)

Astral traveller (Anderson)

Time and a word (Anderson-Foster)

Musicien additionnel :

David Foster : guitare (Time and a word)

Le groupe s’est adjoint l’aide d’un orchestre symphonique pour un résultat plutôt décevant.

Malgré cela, “Time And A Word” montre une réelle amélioration et offre de bons morceaux comme leur adaptation de “No opportunity necessary” de Ritchie Havens ou le “Everydays” du Buffalo Springfield.

Parmi les morceaux originaux, notons le sous-estimé “Astral traveller” qui laisse entrevoir de belles choses et “Time and a word”, premier classique du groupe.

David Foster est une vieille connaissance de Jon Anderson, puisqu’il avait joué avec lui dans les Warriors et allait ensuite former Badger avec Tony Kaye.

Je ne suis pas convaincu que l'album se soit aussi bien classé dans les charts anglais à l'époque et je pense plutôt qu'il s'agit de la place atteinte lors d'une réédition après que le groupe ait trouvé le succès, car Atlantic, qui leur a fait signer un contrat de trois albums, songe clairement à lâcher le jeune groupe qui n'a pas encore véritablement rencontré son public.

Novembre 1970, l’album sort aux Etats-Unis avec à nouveau une pochette différente, une photo du groupe avec Steve Howe qui ne joue pas sur ce disque.

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Peter Banks va connaître une deuxième carrière très réussie avec son groupe Flash qui va publier 3 albums en tous points excellents et que je conseille aux fans de Yes :

Flash en 1972 (avec Tony Kaye)

In The Can en 1972

Out Of Our Hands en 1973

Après quoi il va enregistrer un album solo également excellent : "Two Sides Of Peter Banks" en 1973 avec en invités : Jan Akkerman (de Focus), John Wetton (Family, King Crimson, Uriah Heep, UK, Asia etc...), Phil Collins et Steve Hackett de Genesis.

Après une longue absence, il reprendra sa carrière solo au milieu des années 90 :

Instinct en 1994

Self Contained en 1995

Reduction en 1997

Il reste l'un des musiciens les plus sous-estimés de la galaxie Yes.

© Pascal "The Prophet" Schlaefli

Urba & A City

Avril 2011


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