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L'art d'éveiller l'intérêt, le reste de l'année

Publié le 03 avril 2011 par Deathbycacahuete

L'art d'éveiller l'intérêt, le reste de l'année

From Youtube

La bonne vieille Pub des années 80 (type l'ami ricoré / kinder pingui / produit ménager), faisant intervenir la sempiternelle famille idéale est encore d'actualité. J'en veux pour preuve ces créations télévisuelles inspirées, à l'image de la récente pub mousseline, <chanson> "quand je fais - de la purée mousseline - je sais ... ce qu'il y a dedans!" </chanson>
Après tout, inutile de se casser la tête pour pondre des pubs créatives alors que la cible répond favorablement aux pubs classiques. Si en plus, on arrive à mettre un personnage particulièrement "mignon", (le gamin de "tu pousses le bouchon un peu trop loin Maurice" par exemple) c'est Bingo. Une fois de plus, pas la peine de faire compliqué pour la fameuse "ménagère" (Un rien sexiste ce nom non?).
Heureusement, les pubards savent que le Kitch lasse et en cette période de course au Buzz effrénée , rien de tel que de réaliser des productions décalées, surprenantes, second degré.

L'art d'éveiller l'intérêt, le reste de l'année

Enorme pub from Youtube

J'aime beaucoup la pub Juvamine qui prend justement le contrepied de ses anciennes pubs merdiques. Cependant, pour "éveiller l'intérêt", la marque peut se montrer encore plus créative avec l'emploi de nouvelles technos (Pourquoi n'a t-on pas à Paris de tunnels de pubs dans le métro?), ou plus balaise encore, avec des opérations Street Marketing joliment réalisées (l'exemple en lien n'est pas le plus représentatif du genre, mais Axe est vraiment balaise anyway)
Bien fatalement, le 1er avril est un gros exutoire pour les marques branchées qui concoctent toujours des trucs funs pour leurs fans (super billet de FredZone)
Les fans de Starcraft n'ont pas manqué cette vidéo de Blizzard

Mais, (en dehors du 1er avril), comment susciter l'intérêt, comment faire sourire, comment créer l'étincelle?! (la phrase précédente est issue de l'ouvrage "100 pitchs de Noob à éviter")? 
L'une des réponses que l'on peut apporter est "d'ouvrir" votre produit, laisser à l'utilisateur la possibilité d'en détourner les codes et se le réapproprier. (Alors évidemment ceci ne concerne pas particulièrement la purée mousseline). L'exemple du Kinect est intéressant : en laissant la liberté à tout un chacun de créer des applications Kinect (5 détournements cool ici), Microsoft s'assure que tous les geeks débordants d'imagination viendront produire des applications qui seront la vraie valeur ajoutée de son produit. Et c'est sur ce même principe que le film "Moi moche et méchant" a été lancé avec la possibilité pour les internautes de créer son "minion", ou qu'il est possible de personnaliser à mort votre future Citroën Ds3...
Les marques peuvent également s'aventurer "hors de leur périmètre traditionnel". Si on veut reprendre un exemple avec la Kinect (et oui, on le veut), la communauté Minecraft peut désormais importer des images 3D capturées depuis leur Kinect directement dans leur univers virtuel. Bon et plus généralement on va parler ici de Brand Utility, ou comment les marques peuvent penser "Marketing as a Service". 
Globalement il s'agit, comme lorsque la marque créé du contenu éditorial (ou "Brand content", mais j'ai déjà grillé mon quota d'anglicismes), de susciter l'intérêt du public en lui procurant un maximum de matière intellectuelle, en lui facilitant la vie, bref en élargissant l'univers de la marque. Et là, passage obligé, je cite le guide Michelin. Ledit guide a en effet été initialement imaginé et conçu pour inciter les français à visiter leurs vertes contrées et in fine à user leurs pneus! \o/
Maintenant, au travail messieurs les vendeurs de purée.

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