Magazine

Pakito Rougemont: pas beau, pas bon!

Publié le 30 janvier 2008 par Chrisos

Pakito Rougement, bar à tapas basque
11, rue Rougemont, 75009 Paris.
Tél. : 01 47 70 78 93.

À la recherche d’adresses “sud-ouest” pour les dîners des Amis2StelladelaRhune, j’avais déjà testé le Pakito Odéon (pas  trop mal, mais pas vraiment un endroit pour manger, la nourriture servie se limitant à de la charcuterie et parois des fromages), mais ça ne convenait pas. J’ai donc décidé de tester un vrai Pakito. Une bien mauvaise idée! Si au moins j’avais été seul, j’aurais limité les dégâts. Mais non, j’avais proposé Virginie de prendre un verre là bas, pour parler notamment de Jérôme Kerviel, qui la prive de bonus en 2008.

Ayant mon projet final de CQF à remettre (certes, j’ai eu près de deux mois pour le préparer, mais rien ne vaut la pression des derniers jours, et puis le hedge statique, c’est pas top (zut, pourquoi je ne tombe que maintenant sur ce vieux papier de GS?), enfin bon, tout ça pour dire que j’arrive un peu de retard, et que je la retrouve en train de terminer un verre de sangria (3€? sans fruits, qui a effectivement l’air sorti d’une bouteille préparée). Coup d’œil à la carte des boissons (les tapas sont sur de grandes ardoises, 4-5€ la portion) : quelques bières en bouteilles (San Miguel, Corona, Despé), Stella Artois ou Eki en pression, avec un drôle de pricing. Le demi de Stella est à 3€, comme le demi d’Eki, par contre après l’Eki est plus chère (5€ la pinte de Stella, 5,5€ celle d’Eki, et ça continue…). Curieux! Virginie voulait une San Miguel, il n’y en a plus, ce seront donc deux pintes de stella.

Pour les tapas, ayant une petite faim, nous nous contenterons de 4 portions : beignets de calamars (on avait dit calamar, pas malabar, pourquoi c’est aussi caoutchouteux?), gras, un peu lourds, chorizettos (mini chorizos), mouais, à la limite. Croquetas : Virgine a failli s’étouffer, moi je ne les ai pas trouvées fameuses, mais mangeables, j’ai mangé pire en Espagne. Le pain fait vraiment peur au premier abord. Autant à Odéon il avait une bonne tête (baguette à l’ancienne) et était bon, autant ici il fait très industriel et pas bon. Heureusement, il est moins mauvais que moche.

Seul le serano, pas grandiose, mais plutôt mangeable a empêché les tapas d’être une catastrophe totale.

Bouffe pas terrible, peut être que le cadre et l’ambiance sont agréables, pour compenser? Et bien non, même pas : match de foot en fond visuel sur des écrans plasma (ou LCD, on ne va pas chipoter) fixés au mur. Musique has been (générique du top 50?), eighties. Même au NIQ quand ils veulent faire  très lourds ils n’arrivent pas à la cheville de l’horreur musicale. La déco : style bar taverne, bar au centre, des tables autour, bof. Le service : commande au bar, tapas servis à table. Serveuse pas méchante, mais rien de notable ni de touchant. Pour une quinzaine d’euros par personne, Ok, e n’est pas cher, mais ça les vaut à peine!
Bref, je n’ai pas aimé, Virginie non plus, et c’est bien dommage. En même temps, ça m’apprendra à jouer aux aventuriers et à vouloir faire des découvertes underground (si l’adresse n’est pas très référencée, il y a sans doute une raison!). Virginie ne l’a pas trop mal pris, elle a même tenu à m’inviter (merci!). Adresse à oublier rapidement!


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Chrisos 588 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte