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Le glutamate de sodium, définition et danger (1ère partie)

Publié le 03 février 2011 par Reflexenature

Qu’est-ce que le Glutamate de sodium ?

Il règne une grande confusion à propos du Glutamate (ou glutamate monosodique ou GMS, -MSG en anglais-).

C’est avant tout un acide aminé présent naturellement dans le corps et utilisé surtout par le système nerveux.

Il ne faut pas le confondre avec la glutamate déshydrogénase qui est une enzyme mitochondriale ayant une action hyperglycémiante dans le métabolisme des sucres.

On le trouve à l’état naturel dans les aliments protéinés (végétaux ou animaux).

Depuis plus de 50 ans, le glutamate de sodium fabriqué industriellement, est utilisé dans l’industrie alimentaire comme exhausteur de goût.

Les Japonais le considèrent même comme la 7ème saveur : Umami (saveur prononcée et attirante du type  bouillons de viande, fromages, champignons…). Les 6 autres saveurs ou « goûts classiques » étant : sucré (sucre); salé (sel, eau de mer); amer (gentiane, chicorée sauvage, quinine); acide (citron); âpre ou astringent (airelle, tanin) et piquant (poivre, gingembre, piment).

Toutefois, cette 7ème saveur ne possède pas de récepteur sur la langue et de ce fait serait plutôt une « sensation », ou comme on dit familièrement un « goût de revenez-y » !

Notre corps a-t-il besoin d’un supplément de Glutamate de sodium ?

Le glutamate (naturel) contenu dans les aliments protéinés végétaux ou animaux (asperge verte, coquille saint jacques, tomate, morue, parmesan, lait, etc.) est largement suffisant pour subvenir aux besoins de notre corps. D’autant qu’en cas de manque le corps est capable de le synthétiser à partir d’autres éléments simples.

Notre corps n’a donc absolument pas besoin d’un apport supplémentaire de glutamate qu’il soit naturel ou artificiel !

Alors dans ce dossier, je vais vous aider à faire le point sur ce produit.

Pourquoi est-il utilisé dans les produits alimentaires ?

Excès de glutamate = danger !

L'usage abusif du glutamate de sodium est dangereux !

De l’aveu même des industriels de l’alimentation : « Parce que son emploi est devenu une « nécessité commerciale » (sic) car il permet de rendre les consommateurs dépendants des aliments qui en contiennent. Les consommateurs choisissent donc leurs produits plutôt que ceux des concurrents, et mangent ainsi davantage que si le Glutamate monosodique n’avait pas été ajouté » !


Qu’en est-il de sa toxicité ?

Le conseil européen de l’information sur l’alimentation (EUFIC : European Food Information Council), organisme financé par l’industrie agroalimentaire, considère que « le glutamate monosodique (GMS) est un ingrédient alimentaire qui souffre souvent d’une mauvaise réputation, pourtant infondée ». En se basant sur des études scientifiques publiées entre 1988 et 2000 (ndlr : lesquelles ?), l’organisme public affirme que « le glutamate monosodique peut être utilisé en toute sécurité pour ajouter du goût ou pour réduire le taux du sodium présent dans les aliments (?).

Ben voyons !

Les avis de la JECFA (FAO/OMS) et de la FASEB (Federation of American Societies for Experimental Biology) contredisent eux aussi toutes les études menées depuis plus de cinquante ans.

En effet, dès 1957, D. R. Lucas et J. P. Newhouse ont observé la toxicité du glutamate quand, après avoir nourri des souris nouveau-nées avec du glutamate monosodique, ils ont constaté la destruction de neurones dans la couche interne de leur rétine.

Vers 1969, J. Olney a découvert que ce phénomène n’était pas limité à la rétine, mais concernait tout le cerveau, et il le nomma alors « excitotoxicité ».

L’induction de l’obésité provoquée par le glutamate monosodique a donc été confirmée de fait par les nombreuses études qui ont été menées sur « l’obésité ou le diabète » en utilisant le GMS pour obtenir des rats de laboratoire obèses (!), par exemple :

«Les rats obèses au glutamate monosodique comme modèles pour l’étude d’exercices chez les obèses.» Gobatto CA, Mello MA, Souza CT, Ribeiro IA. Res.Commun Mol Pathol Pharmacol. 2002.

«L’adrénalectomie supprime la sécrétion de sérotonine hypothalamique tant chez les rats normaux que ceux obèses aux GMS.» Guimaraes RB, Tell MM, Coelho VB, Mori C, Nascimento LE CM, Ribeiro. Brain Res. Bull. Août 2002.

«L’obésité provoquée par le traitement néonatale au glutamate monosodique chez des rats spontanément hypertendus : un modèle animal de facteurs de risque multiples.» Iwase M, Yamamoto M, Iino K, Ichikawa K, 5hinohara N, Yoshinari Fujishima. Hypertens Res. Mars 1998.

«Des lésions hypothalamiques provoquées par l’injection de glutamate monosodique durant la période d’allaitement et le développement subséquent de l’obésité.» Tanaka K, Shimada M, Nakao k kusumoki. Exp Neurol. Octobre 1978.

Nota : Selon une récente étude faite pendant 3 ans à Liverpool, lorsqu’un aliment contient du glutamate monosodique et le colorant E 133 (ou bleu brillant), il a été démontré que ce mélange rendait le GMS 7 fois plus nocif pour les cellules du cerveau… Il y a de quoi se faire beaucoup de soucis pour les enfants qui en général aiment les gourmandises, surtout lorsqu’elles sont très « colorées » !

Tant que le glutamate monosodique a été utilisé dans de rares produits et à faible dose, il n’y avait aucun danger pour votre santé.

Mais, il n’en est plus de même aujourd’hui où on retrouve ce glutamate monosodique artificiel dans presque tous les produits alimentaires « préparés » (les plats cuisinés, les concentrés, les sauces, les chips et autres gâteaux apéritifs, bonbons et gourmandises pour enfant, etc.) et même dans certains légumes « naturels » surgelés !

Des doses importantes et/ou répétées de glutamate monosodique, en augmentant artificiellement l’envie de manger (l’appétence, à ne pas confondre avec l’appétit), peuvent donc entrainer un surpoids menant à l’obésité, puis au diabète, et chez une personne sensible (notamment les enfants) provoquer une excitotoxicité avec destruction des neurones !

Pour les Femmes Enceintes !
Le GMS (tout comme l’Aspartame) passe la barrière placentaire (filtre biologique pourtant efficace entre la mère et son enfant). Des quantités importantes de glutamate monosodique peuvent atteindre le cerveau du bébé et provoquer un retard mental.

Bon, c’est tout pour aujourd’hui ! Dans mon prochain article, je vous parlerai des différents noms du GMS, des quantités à respecter, où on le trouve et enfin mon conseil.

Alors à bientôt,

Portez-vous bien !


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