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Prix de l'immobilier: vers une accalmie

Publié le 11 avril 2011 par Efficity @Efficity

On n’y croyait plus … voire plus du tout ! Les prix immobiliers semblent enfin se stabiliser en France.
Après la flambée des prix immobiliers en 2010, le marché semble faire une pause au 1er trimestre 2011.
Ce phénomène s’était déjà enclenché en province mais Paris, l’éternelle exception, prend le pli.

Prix de l'immobilier: vers une accalmie

Des prix de l’immobilier démesurés en 2010


   Du jamais vu, les prix m2 ont connu une flambée en 2010 dans toute la France. Les parisiens, a bout de souffle, ont vu les prix dépasser les 7000€/m2 sur le 1er semestre 2011 puis les 7500€/m2 fin 2010 pour dépasser les 8000€/m2 en mars 2011.


Les causes ? La crise des subprimes qui a touché la France en 2009 a ralenti le marché de l’immobilier. Les effets se sont surtout sentis en Province où le volume des transactions immobilières a chuté. Paris a également pâti de la crise mais beaucoup moins que le reste de la France. Les institutions bancaires n’ont donc pas eu le choix et ont baissé leurs taux d’intérêts rendant l’acquisition d'un bien immobilier plus facile.
Face à une économie certes désastreuse mais en  redémarrage, les propriétaires n’ont pas voulu perdre la face et ont profité tes taux faibles pour maintenir les prix immobiliers. Les acheteurs, quant à eux, ont voulu également profiter de la faiblesse des taux de crédit pour investir.
La demande est devenue forte rapidement face à une offre de moins en moins importante. L'écart s'est creusé tout au long de l’année 2010 ce qui a provoqué l’inflation des prix du mètre carré.


Le ras le bol des acheteurs en Province


Lyon, Marseille, Lille, Bordeaux, Nantes… toutes nos grandes villes n’ont pas échappé à la folie des propriétaires. Les prix immobilier ne cessent d’atteindre les limites. Fin 2010, les acquéreurs se veulent profiter des derniers avantages fiscaux et des taux d’intérêts encore bas. Mais le marché immobilier change fin 2010 début 2011. Les taux d'emprunt remontent et les acheteurs ne veulent plus être soumis à la loi des vendeurs. L’inflation du prix m2 n’est plus supportable. Le ras le bol des acheteurs est bien réel.


L’exception parisienne


Difficile à croire: le retournement du marché immobilier dans la capitale n’a pas eu lieu ou du moins pas encore. La demande de biens reste toujours très élevée alors que le nombre de biens en vente est très faible. En effet, le marché parisien est essentiellement un marché de locataires. Le nombre de biens en vente est par conséquent plus faible. Les vendeurs ont encore le dessus.


Prix au m2 1er trimestre 2011, un début d’accalmie


"L'emballement du marché n'a pas eu lieu au cours des premiers mois 2011, écartant ainsi tout mouvement de hausse généralisé à l'ensemble du marché", affirme  la FNAIM. Pour son président, René Pallincourt, la légère inflexion du marché immobilier au premier trimestre 2011 par rapport au quatrième trimestre 2010annonce une éventuelle stabilisation des prix immobilier en 2011.


Plusieurs indicateurs montrent que la tendance s’inverse : les acheteurs sont plus regardants sur les prix immobiliers forçant les vendeurs à revoir leurs estimations, les taux d’emprunt remontent et le marché parisien pourrait rejoindre la tendance du marché national.



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