Magazine Jeux de hasard

Tennis: les Français en terrain miné

Publié le 11 avril 2011 par Moodds

Les meilleurs Français avancent en terrain miné à Monte Carlo, non seulement parce qu'ils sont tous dans la moitié de tableau de Rafael Nadal mais aussi parce que la terre battue continue à être la surface qui leur pose le plus de problèmes.

Au printemps, tous les espoirs sont permis mais pour le tennis français, la période qui a commencé en Principauté dimanche et se terminera à Roland-Garros début juin n'annonce généralement rien de bon.

Richard Gasquet a bien gagné le tournoi de Nice l'année dernière. Mais dans les trois Masters 1000 sur terre battue - Monte Carlo, Rome et Madrid - il faut remonter à loin pour trouver trace d'un parcours tricolore qui marque.

A Monte Carlo, où Cédric Pioline est le dernier Français à s'être imposé, en 2000, c'est encore Gasquet qui a réussi le dernier fait notable en battant Roger Federer avant de s'incliner avec les honneurs contre Nadal en demi-finales.

C'était en 2005 et depuis un seul autre Français a pu se hisser dans le dernier carré d'un Masters 1000, Gaël Monfils, à Rome en 2006, une performance confirmée par une demi-finale à Roland-Garros deux ans plus tard.

Aujourd'hui, Monfils, N.10 mondial et N.1 français, reste sans doute le joueur tricolore le plus compétitif sur terre battue où sa grosse frappe de balle et sa couverture du terrain phénoménale le rendent très difficile à jouer.

Certains sur le Rocher anticipent déjà une demi-finale de rêve contre Nadal. Mais il ne faut pas oublier que Monfils n'a toujours gagné que deux matches en cinq participations au tournoi monégasque et qu'il revient tout juste à la compétition après deux mois d'absence à cause d'une blessure au poignet.

Après dix jours d'entraînement en Suisse avec Jo-Wilfried Tsonga, le Parisien, dispensé de premier tour, passera déjà un test intéressant face au Colombien Santiago Giraldo ou l'Espagnol Daniel Gimeno-Traver.

La même remarque vaut pour Tsonga qui s'attend à "une guerre" face au coriace Argentin Juan Monaco au premier tour. Sans entraîneur depuis sa séparation d'avec Eric Winogradsky, le N.17 mondial se réjouit de jouer pour la deuxième fois seulement "un beau tournoi que les gens et les joueurs aiment".

Il veut continuer à s'orienter vers un tennis plus offensif et intuitif même s'il convient qu'il faut aussi "être patient" sur terre battue, surface sur laquelle il a été le Français le plus consistant l'année dernière, avec notamment un quart de finale à Rome et un huitième à Roland-Garros.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Moodds 4501 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines