Chuck – Episode 4.20

Chuck versus the family Volkoff

Saison 4, Episode 20 sur 24
Diffusion vo: NBC – 11 avril 2011

La CIA a lancé l’ordre d’arrêter Vivian Volkoff. Chuck tente de négocier avec elle mais cela échoue. Il faut alors se tourner vers son père, Alexei Voloff.

Commençons d’abord par le secondaire. Pas la moindre trace du Buy More, de Jeffster ou de Big Mike. Et vous savez quoi ? Bah, cela ne m’a pas du tout manqué. En fait, je pense à leur absence seulement maintenant, en écrivant cette review. C’est fou à quel point ils sont tombés bien bas malheureusement.
Du coté de Morgan, service même pas minimum puisqu’il n’apparait quasiment, offrant juste une bonne scène, attendue mais réussie, sur la colocation avec Casey. C’était bien plaisant de voir Chuck un peu effrayé par la synergie entre ces deux-là.

Casey a droit à une intrigue minimaliste avec sa fille qui veut qu’il soit présent d’une manière ou d’une autre à la remise des diplomes. Aucune solution ne semble convenir aux deux qui se mettent apparament d’accord sur le fait qu’il va falloir mettre la mère d’Alex au courant du fait que Casey est toujours en vie. L’intrigue m’a peu passionnée, parce que j’ai eu du mal à me rappeler de toute cette partie historique entre Casey et la mère de Alex. Cela me rappelle vaguement des trucs mais c’est loin, très loin. Je n’espère qu’une chose, c’est que cela ne prenne pas plus d’importance que cela et que la mère d’Alex accepte à nouveau Casey. Lui aussi a droit au bonheur après tout.

De leur coté, Chuck et Sarah nous ressortent une intrigue chiante de couple, avec le contrat de mariage, le truc dont on connaissait la conclusion dès le début. Aucune surprise, aucune émotion dans cette sous sous intrigue. On va faire comme si elle n’avait pas été (John) casé dans l’épisode.

Ensuite, il y a le premier gros morceau avec Ellie qui décode toujours son ordinateur qui me fait penser à la malette de Iron Man. Ou alors à un Decepticon des Transformers. Je ne sais pas trop mais bon, les mecs du design n’avaient quand même pas été super inspiré avec cet ordinateur, censé être super discret mais avec des loupiottes qui clignotent partout. Enfin bref, elle est aux portes de la découverte. Que va t’il se passer au juste avec elle ? J’y croyais vraiment. Je me suis dis « ça y est, ils en ont assez d’en faire une sorte de tante Jenna de Vampire Diaries, ils vont enfin la mettre a ucourant » et puis non. Et je ne comprends pas trop pourquoi. Certes, elle a menti à Chuck, chose qu’elle n’avait jamais faite mais pourquoi Chuck ne lui dit tout simplement pas. J’avais déjà du mal à digérer ce fait avant, mais là, ça ne passe plus du tout. Dis lui bordel ! Je veux une super team Bartowski de choc avec maman et Ellie dedans ! Ouais, dingue, je veux Ellie dedans. Incroyable. Après tout, c’est la hot mama de 6 pack, ce n’est pas rien.

Enfin, il reste la grosse intrigue du jour. Je l’attendais et cela ne surprend guère. Les circonstances poussent encore plus Vivian du coté des méchants. On le voit bien dans sa scène finale « bouhouhou, tout le monde m’a trahi, personne ne m’aime ». Il faut l’enfoncer encore un peu dans le mal avant qu’elle ne se rende compte de son erreur et redevienne toute gentielle, comme cela est prévu dans mes prédictions depuis quelques épisodes.
Le gros intérêt de l’épisode réside bien sûr dans le retour de Alexei et donc de Timothy Dalton. Un vrai plaisir de revori ce personnage et cet acteur qui sont en si bonne osmose tous les deux. L’intrigue est par contre assez classique mais avec plusieurs touches Chuck, drôles comme le Uno ou la vie, d’autres étranges, comme le cliché du coupé sport dont je ne peux citer la marque ici. Oui, Chuck est un espion mais j’ai du mal avec ces clichés de l’espionnage « James Bondien ». On est bien loin de l’époque Toyota aux couleurs du Nerd Herd.
L’ensemble se laisse tout de même regarder sans déplaisir, avec un bon gros clin d’oeil à la fin, dans le coffre quand Alexei sort « et voici le twist » avant que Vivian ne lui dise « non, voici le twist ». Très efficace et qui montre que les auteurs de l’épisode ont conscience du coté cliché et automatique de l’intrigue. Dommage qu’ils n’aient pas plus chercher à en jouer durant tout le long de l’épisode.

Bref, 6.5/10

Chcuk revient dans sa forme habituelle. C’est sympathique à regarder mais sans être follement inoubliable non plus.