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Immobilier : reprise du marché tant dans le neuf que dans l’ancien

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Une étude du marché immobilier de l’année 2010 a été publiée par le Crédit foncier, spécialiste du financement des projets immobiliers.

Une hausse de 24% des transactions dans l’ancien

Selon l’étude de Crédit foncier, 702.000 transactions ont été réalisées en 2010, soit une hausse de 24% dans le marché immobilier ancien. Aussi, la hausse des prix s’est fortement intensifiée avec une augmentation de 8,7% en 2010 par rapport à 2009 et un prix moyen du mètre carré s’élevant à 2.580 €.
Pour l’Ile-de-France, l’augmentation des prix a atteint les 11% avec un prix moyen de 3.160 € par mètre carré. Paris est toutefois restée la ville la plus chère de l’hexagone : le prix du mètre carré y était de 7.330 € environ.
Pour les provinces, la hausse des prix a toujours été différente selon les agglomérations :  

• entre +10% et +15% pour les villes de Rennes, Nantes, Bordeaux, Lyon et Marseille,
• -de +5% à +10% pour les villes de Brest et Toulouse.

En moyenne, le prix d’un appartement en centre-ville s’est élevé à :

• 185.000 € à Rennes,
• 144.000 € à Nantes,
• 205.000 € à Bordeaux,
• 224.000 € à Marseille,
• 228.000 € à Lyon.

Le marché immobilier a été favorisé dans le neuf

Une nette reprise du marché a été observée dans le neuf en 2010. Plusieurs dispositifs ont contribué à cette reprise :  

• les aides à la primo-accession : 23% des emprunteurs ont bénéficié de ces aides ;
• la loi Scellier : destinée aux investissements locatifs défiscalisés ;
• la refonte des niches fiscales : comme des baisses des réductions des impôts sont en vue pour l’année 2011, les acquéreurs ont procédé à une anticipation de leur achat au second semestre de 2010.

Le prix des appartements neufs a connu une augmentation : +5,4%.
Une importante relance des autorisations de construire a également marqué l’année 2010, impact de la reprise du marché : approbation d’environ 450.000 permis de construire, dont 7,6% pour la région Ile-de-France. Mais, à cause du retard du démarrage des mises en chantier, l’offre de logement est restée faible.
L’étude a aussi souligné la reprise du marché des bureaux : augmentation du volume des demandes placées (2,16 millions de mètre carré en 2010, contre 1,8 millions l’année précédente). Quant à l’offre de qualité, si elle représentait 61% de l’offre future certaine en 2009, elle n’était que de 42% en 2010.