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Les séries éliminatoires au hockey (article 97)

Publié le 14 avril 2011 par Snorounanne

Veuillez faire jouer l'audio au moment que je le signalerai et pour les nouveaux lecteurs, le descriptif à lire, svp, car il aidera à vous maintenir à la barre, merci.

On cogne et on gagne d'Humour!

Mercredi dernier, soit le 6 avril 2011, il ne m'était pas donnée de vous raconter ce petit épisode matinal, mesdames et messieurs. Je m'étais levée toujours à la même heure. Étant ponctuelle, disciplinée dans mon quotidien et ne voulant rien manquer des actualités que nous arborons dans la vie, ainsi donc, j'allais à la salle de bain après avoir fait mon lit. Une tâche convenable pour me convaincre qu'à mon retour, il sera là à m'attendre proprement dit... quoi qu'il en soit...

Je me lavais les mains comme d'habitude et... non, cette fois-ci, le nez ne saignait pas. Le pouce gauche, côté gauche de l'ongle, il y avait une tache semblable à de l'iode ou pour mieux vous donner une couleur prompte à l'oeil, couleur rouille. Non seulement à cet endroit mais entre le pouce et l'index à l'intérieur de la paume de la main. Des taches de couleur rouille.

Sur le coup, j'avais apporté un mauvais traitement de savon. Je recommençais à savonner cette région et à frotter et à rincer sous l'eau du robinet. Et rien ne disparaissait. J'avais repassé en mémoire, mes gestes de la veille, à savoir, qu'ai-je tenu dans ma main pour déteindre, décolorer?

 Mes pensées voyagent à la vitesse impressionnante. J'ai déjà eu ce type de tache et il y a, au moins, 30 ans. Et ce qui vous sensibilisera c'était qu'il y a 30 ans, il y avait ma soeur Monique. Nous habitions dans une autre ville. Toutes les deux sommes réveillées et avec de l'iode sur un ou des doigts de la main.

Il y en avait eu d'ailleurs sur ma taie d'oreiller. Et cela n'a jamais disparu même avec toutes sortes de produits. Comme je vous le disais précédemment... ne cherchez pas le rationnel. Il n'y en a pas. Nous avions les deux comprises qu'un contact paranormal ou extraterrestre s'était effectivement arrivé.

Trente ans plus tard, cela revenait. Y avait-il quelque chose entre ces deux événements? Je ne le puis l'expliquer.

Et en somme, les taches ont disparu deux jours plus tard. Eh oui, conclusion? Ma vie est paranormale. Ce qui ajoute que la femme avec qui je partage mes joies et mes peines, pour le meilleur et le pire, doit comprendre ces épisodes. Sinon, le couple, la relation ne tiendra pas. Comme je comprends et que j'accepte le mode de vie de Genny.

Et comme je le partage d'une façon avec vous, mesdames et messieurs, entre ces mondes. C'était sublime! Le spectacle de Céline Dion au Caesar's Palace. Mais, je n'y serais débilement jamais allée si ce n'était pas d'elle. Cette dame, cette diva de la chanson, de cette amie à tout le monde, pour ces billets. 

Genny en avait été très éblouie et heureuse. Au retour, soit dimanche dernier, elle en parlait incessamment. Ses parents, sa jeune soeur, ses amis, ses collègues de travail. Il n'y avait que du Céline sur ses lèvres.  La reine du pop rock internationale. Bien entendu, Céline ne fera pas de cenne avec les gens qui ne l'aiment pas. On ne peut plaire ni être aimé(e) par le monde des quatre coins de la Terre.

Mais, Céline... est une bonne amie de tout le monde, je le répète. Alors, j'avais ces choses à vous parler avant de vous offrir l'éditorial qui suit, mesdames et messieurs.

Je n'étais pas encore toute remuée de cette affaire d'appel téléphonique de ce mardi dernier, sur mon cellulaire. J'en avais des craintes pour mal dormir et avoir l'esprit tranquille. Ce qui m'aide, en fait, c'est de m'asseoir et d'écrire et de vous écrire ces choses proprement dites.

Mardi 12 avril 2011. Heure- Midi et trois minutes.

Vous êtes actuellement branchés sur les Nouvelles TVA.

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Un accident suicidaire...

Pierre Bruneau - Bon midi mesdames et messieurs, ici Pierre Bruneau pour les Nouvelles TVA. Nous allons nous diriger vers un petit reportage avec de plus fraîches nouvelles, de plus amples détails sur ce drame familial ayant eu lieu vendredi dernier. Pour nous en parler, notre reporter, snorounanne d'humour. Bonjour snorounanne!

snorounanne - Bonjour monsieur Bruneau.

Pierre Bruneau - Vous êtes présentement sur les lieux où ce drame d'une mère et ses deux enfants s'est déroulé. En sait-on un peu plus à ce sujet?

snorounanne - Pour vous, monsieur Bruneau, il ne sera pas question de mort, bien que vous soyez un des plus captivés de sensations fortes quand il s'agit de tragédie dramatique, n'est-ce pas? Alors, je me trouve, oui, sur les lieux du drame tout près de la Rivière Des Prairies.

Pierre Bruneau - Vous allez relater un peu cette histoire assez triste, j'en conviens pour nos télé-spectateurs.

snorounanne - Ce que j'ai recueilli comme information est que les proches de la mère qui aurait tenté de noyer ses deux enfants dans la rivière des Prairies, vendredi, ne peuvent s'expliquer les raisons qui ont incité la jeune femme à faire un geste aussi désespéré.

- C'est ce que m'a confiée, hier, une cousine par alliance du couple, l'une des seules ayant accepté de commenter le drame. Elle disait et je cite: «Même nous, on ne sait pas la raison pour laquelle elle aurait fait ça, on est comme vous. C'était sûrement la détresse après l'accouchement...» a dit cette cousine, qui est mariée au cousin du père des enfants. Je vous mêle pas trop monsieur Bruneau?

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Je demeurais le plus possible polie avec monsieur Bruneau

Pierre Bruneau - Oui c'est excellent. Continuez, je vous en prie, snorounanne.

snorounanne - Tout le plaisir est pour moi, merci. Lors d'un bref entretien téléphonique, la jeune femme a confié que l'état de santé de la mère et de ses enfants était peu encourageant. Elle m'a dit, Iis ne sont pas morts, mais ils ne sont pas dans un bon état.

- Le père des enfants était au chevet de ses fils, hier, à l'hôpital Sainte-Justine. Le plus jeune, âgé de 2 mois, est sorti des soins intensifs pendant la journée, a indiqué la conseillère en relations médias de l'établissement, Mélanie Dallaire. Son grand frère de 5 ans s'en sort moins bien, il était toujours dans un état critique hier soir.


- Quant à la mère, âgée de 28 ans, elle serait toujours à l'étage des soins intensifs de l'hôpital Jean-Talon, selon Mustafa B. par respect, je ne dévoilerai pas le nom au complet, et c'est un ami de la famille qui lui a rendu visite, dimanche soir. Je vous répéterai ce qu'il m'a dit. «La mère et le premier enfant, c'est pas bien, pas bien», a-t-il dit.

Pierre Bruneau - D'une telle tristesse. Et pour la mère, on avait entendu parler, d'accusation...

snorounanne - Eh bien, comme il a été dit dernièrement, si elle survit, la mère pourrait faire face à des accusations. La police de Montréal la soupçonne d'avoir essayé de noyer son fils aîné avant de tenter de se suicider en se jetant elle-même à l'eau avec son poupon dans les bras. 

- Le drame s'est produit en fin d'après-midi vendredi à la hauteur de l'île de la Visitation, à environ quatre kilomètres de la résidence familiale, dans l'arrondissement de Montréal-Nord. Un bon Samaritain s'est jeté à l'eau pour les ramener sur la terre ferme.


- Joint par La Presse en matinée, le grand-père paternel des enfants n'a pas souhaité aborder le drame. La famille, d'origine turque, souhaite vivre le drame en paix, a indiqué une autre cousine. On a quelques images, on sait, ce sont toujours les mêmes qui défilent, mais, ce sera la dernière fois qu'elles seront autorisées à circuler, je vous le promets.

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et de une... vendredi 8 avril

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Et de deux...

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et de trois...

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et de quatre

snorounanne - De retour à Pierre Bruneau et bon midi à tous!

Pierre Bruneau - Merci! Et prudence! Ne tombez pas à l'eau. Nous allons à des pauses commanditaires, mesdames et messieurs et nous vous revenons. À tantôt.

Je faisais signe à Dédé de couper la caméra, j'en avais assez et j'étais glacée. Nous avions des différends monsieur Bruneau et moi. Lui, il cherchait les premiers plans, les sensations fortes, le rôle du compteur de corps potentiellement mort... S'il y a des divas pour les femmes, il y a des divos pour les hommes et Pierre Bruneau en est un. Il est un des piliers dans les informateurs et nouvellistes de la télé. Et moi, je cherchais à bien me sentir et éviter de voler la vedette.

Dédé - (rangeant tout le matériel dans la fourgonnette de TVA) C'était prétentieux ce que tu as lancé à Pierre.

snorounanne - Il ne cédera pas son fauteuil à un plus jeune. Avant qu'il en arrive là, il sera assis dans un fauteuil roulant et ce sera bêtement difficile de le lui retirer.

Dédé - Tu t'attires des ennuis. Le patron n'aimera pas que tu frictionnes ce grand nouvelliste de l'heure. Par ailleurs, il n'a pas aimé l'échange que vous avez entretenu lors de la rentrée scolaire devant les caméras, l'automne dernier.

snorounanne - (ouvrant la portière pour monter à bord) Comme si je devais en être désolée.

Dédé - (fermant les portes et contournant la fourgonnette) Et tu devrais.

snorounanne - (À l'intérieur, fermant la portière) À quel âge prend-on sa retraite dans ce métier?

Dédé - (montant à bord, fermant la portière) Tu voudrais prendre sa relève?

snorounanne - Non. Je pensais à moi.

Dédé - (démarrant le moteur) Et tu te consacrerais à quoi? Toi, snorounanne? C'est ta vie.

snorounanne - À mon amour, Genny, ma famille et...

Dédé - Et?

snorounanne - Quelques activités qu'ont ces bonnes personnes âgées. Jouer à la pétanque! (pouffant de rire)

Dédé - (reculant la fourgonnette) Je te vois, oui. Vieille chaussette!

snorounanne - (donnant un coup de revers sur son bras) Hé vilain! Je suis pas une vieille chaussette. Enfin... pas tout à fait. Mais ça viendra assez vite.

Dédé - La femme et son demi-siècle. Tu pourrais, à bien y réfléchir... tu pourrais prendre ta retraite. 

snorounanne - Et comment! Tu t'ennuierais sans me voir et sans entendre mes complaintes. Non... j'aime écrire et j'arrêterai quand ma tête sera vidée.

Dédé - (roulant sur la route menant au Studio TVA) Hé! Je voulais te remercier pour ce petit cadeau souvenir de Las Vegas.

snorounanne - Tu aimes? J'en ai acheté pour tous les membres de famille. Je tenais à emporter de petits souvenirs.

Dédé - Dis? Je vais changer d'à propos et si tu te sens pas bien, tu n'as pas à me répondre, d'accord?

snorounanne - D'accord.

Dédé - Tu as eu des appels de cette espèce de gourou, Raël? C'était lui, au téléphone, l'autre jour? Il te harcelait?

snorounanne - Non. Et non... ce n'était pas lui. Et pourquoi tu me demandes ça, tu sais ce que c'était... tu m'as dit de ne pas les laisser m'envahir, de me resaisir.

Dédé - C'était quoi, selon toi?

snorounanne - Tu me questionnes. J'en sais rien! Un malade, un fou qui truquait sa voix, qui truquait tout, en fait. Encore une fois, pourquoi m'interroges-tu? Tu sais ce que c'était.

Dédé - Et peut-être que oui et peut-être que non et, et, peut-être que je me trompe. Tu as eu des menaces? Dis? Je veux savoir, snorounanne. On t'a menacée?

snorounanne - Non... non. (hochant de la tête et commençant à perdre patience) Non.

Dédé - Tu dois avoir au moins une idée de ce que c'était non?

snorounanne - Je ne sais pas. Je n'ai pas les réponses à toutes tes questions. Et tu me fais marcher. Tu sais des choses plus que j'en saurais et de plus... je déteste qu'on me questionne.

Dédé - Qui à part ta famille, Genny et moi connaissons ton numéro de cellulaire?

snorounanne - (fermant les yeux et sentant de la crispation) Bon sang, Dédé... lâche prise. Est-ce que je suis sur une enquête policière ou de, de... du gouvernement? C'est quoi cet interrogatoire à la merde?

Dédé - Je cherche juste à comprendre et je cherche ton bien être.

snorounanne - (appuyait le coude contre le bord de la vitre) Tout ça m'épuise.

Dédé - Excuse-moi. Je ne voulais pas te mettre mal. Je me tais. Je n'en parlerai plus.

Vous serez choyés, mesdames et messieurs. D'ici quelques heures, vous vous pencherez sur l'émission d'Humour. Vous savez? (moment de réflexion et d'hésitation) Non rien...

Mardi 12 avril 2011. Heure- 16:21

snorounanne - Eh bien oui, mesdames et messieurs! Nous sommes à quelques jours des séries éliminatoires et le classique se continue entre les Bruins de Boston et les Canadiens de Montréal. Personnellement, je suis convaincue que les deux équipes vont se rivaliser sans se tabasser et sans mettre le sang en valeur. Écoutez... ça été un dur coup. Tous les médias, et tous les fans d'un côté comme de l'autre en ont trop parlés.

- Et vous mêmes, chers partisans des deux équipes vous aimez la bagarre, les escarmouches, mais... de la violence et blessures grave? Je ne suis pas convaincue que vous en êtes aussi des partisans... si oui... vous connaissez mal le hockey. Et je ne fais pas mention des mises en échec, des contacts physiques. Ça fait partie du hockey, de ce sport. On sait tous ça! Mais de commettre, causer des blessures graves à tel point que le joueur peut en être fini pour le reste de ses jours? Vous appelez ça jouer au hockey, vous? Pis là, il n'est pas juste question de Chara hen!  Dans presque toutes les équipes de la LHN, y a un colosse chargé d'imposer sa loi du plus fort. Ça va prendre quoi pour comprendre? Un mort? Un joueur qui meurt sur la glace, la patinoire? Pour réveiller tout le monde? (petit moment de silence) Où l'humain s'en va? Calibouère...

- Pour faire abstraction, regardons cette photo, cette image qui apparaissait dans le journal et sur l'internet, mesdames et messieurs.

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cute? un message à votre attention...

snorounanne - Un T-shirt anti-CH à Boston. Au baseball, la rivalité entre les Yankees et les Red Sox est légendaire. Elle l'est tout autant entre le Canadien et les Bruins. La tenue d'une autre série éliminatoire entre les deux équipes originales de la LNH a inspiré les producteurs de t-shirts du Massachusetts.

- Sur le chandail aux couleurs de l'équipe de Boston, on peut voir l'amorce d'un logo du Canadien avec les chiffres 911 en son centre. Pourquoi, vous vous demandez? Eh bien, pas dur à comprendre... Les producteurs, des gaminets en question, ont ainsi voulu ridiculiser les gens de Montréal qui ont contacté les autorités policières à Montréal après la mise en échec de Zdeno Chara à l'endroit de Max Pacioretty le 8 mars dernier.

- Ben voilà! Les gens vont se mettre à composer le 911 pour porter plainte contre une partie de hockey asteur! Quand on pense... oui quand on pense que vous poserez même pas ce geste si vous assistiez à une agression, une détresse ou sachant que la maison voisine, il se passe des choses immondes... vous resteriez figés, muets, fermeriez les yeux! Où est la logique?

- Le joueur, Pacioretty a subi une fracture à une vertèbre et une commotion cérébrale. Je vous l'apprends pas. Alors, pouvez-vous être de bons partisans, encouragez chacun et chacune votre équipe sans vous prendre la tête?

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Agissez pour les causes qui vous touchent de près, bon yen...

snorounanne - Pour mettre un peu de sourire et de l'agrément suite à cet exposé, regardons une photo de l'ensemble des mascottes de la LHN.

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snorounanne - Voici une belle photo de groupe, avec en avant-plan Youppi!, la mascotte des Canadiens que vous connaissez bien. Et pendant le déroulement de ces images, mesdames et messieurs, j'ai pigé deux courriels sur un forum sportif pour le classique entre Canadiens et Bruins, dès jeudi soir. Je vous dis, en passant, faut pas être brillant pour tenir une opinion de la sorte. En voici un de monsieur Burt: Les Bruins vont se faire avoir, notre bonne équipe va les passer à la défaite.

snorounanne - Et le suivant... mettons que ces deux usagers semblent se connaître. Celui-ci est anonyme. Salut mon abruti, burt, ton nouveau nom de cliss, cela nous dérange pas la défaite, on veut les voir se faire massacer. Après, ils vont se faire débarquer tes cliss de crottés.

snorounanne - Et Burt répliquait. Enfoiré! Vous allez y goûter, pis ça là, ca fait chier.

snorounanne - Et je termine en lisant la réplique de anonyme: Les bruins vont les saigner comme des porcs! (petit silence) Entre vous et moi... ça vaut la peine de se battre pour du sport? C'est complètement ridicule de s'emporter comme ça. Bel exemple chers partisans du hockey. Bon! Ceci dit... on passe à des commerciaux et on vous revient immédiatement après. À plus, mesdames et messieurs.

Et vous êtes sans le savoir que je saute des secondes, des minutes voire même une heure pour que vous atterrissiez vos yeux sur l'autre volet.

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 Dédé m'avait bien signalée de faire attention...

Pierre Karl Péladeau - Vous êtes dans quel mode d'humeur? Syndrôme pré menstruel? Pré ménopause? Ménopause? Déprime? Dépression?

snorounanne - Il vous en manque trois, monsieur Péladeau.

Pierre Karl Péladeau - Trois quoi?

snorounanne - Des... vous énumériez les symptômes sujets à mes sauts d'humeur. Vous en avez nommés cinq.

Pierre Karl Péladeau - Vous vous trouvez drôle?

snorounanne - Ça m'arrive.

Pierre Karl Péladeau - Vous avez attaqué grossièrement notre bon et excellent journaliste, nouvelliste, monsieur Pierre Bruneau et devant les caméras. Je n'entends pas à rire.

snorounanne - Vous vouliez des cotes d'écoutes, vous êtes servi. Vous n'ignorez pas que lui et moi, c'est l'huile et le feu?

Pierre Karl Péladeau - Passez-moi de vos impressions et de vos commentaires, s'il vous plaît. Pierre Bruneau est un chef d'antenne de bulletins de nouvelles de TVA et vous allez le respecter comme je vous respecte. Est-ce bien clair, mademoiselle d'Humour?

snorounanne - Y a pas plus clair...? Je veux dire, oui c'est clair, monsieur Péladeau. Et je lui ferai mes excuses.

Pierre Karl Péladeau - Il serait bien que vous le fassiez. À présent, disposez.

snorounanne - Merci. (me levant et allant vers la porte) Vous ne réduirez pas mon chèque de paye? (étant de dos)

Pierre Karl Péladeau - Au revoir mademoiselle d'Humour.

snorounanne - (souriant et prenant la sortie) Au revoir.

Était-il nécessaire que je déverse mes controverses sur Pierre Bruneau? Non. Mais... je suis du type impulsive. Les mots me sortent de la tête sans réfléchir et je les regrette plus tard. Alors, dans cette belle famille des médias, nous pouvons nous rejoindre via le courriel et je lui laissais dans sa boîte de réception, toutes mes excuses. Et je n'étais pas surprise de ne recevoir de retour. J'avais mal réagi envers lui. C'était impardonnable. Bref! On s'en fout... entre journalistes...

Le lendemain, mercredi le 13 avril 2011, ce si beau congé grisâtre et incertain. J'ai eu un appel que la charmante et exquise Jodie Foster, qui était en ville. Et en ville, c'était la grande métropole, Montréal. Elle voulait me voir, me parler, passer quelques heures ensembles. Ce que j'ai immédiatement consenti à condition d'en souffler mot à Genny.

Voici ce contenu de notre échange, mesdames et messieurs.

Jodie Foster - Et... merci pour cette très belle carte d'anniversaire. Il y a juste un petit hic dans ça, ma belle. Ma fête n'est qu'en novembre prochain.

snorounanne - Oui bon... Tu as pas lu que je m'excusais de l'avoir oublié et et que je te le souhaitais pour la prochaine?

Jodie Foster - C'est toi tout craché. (souriait) Toujours aussi attentionnée. Merci, j'en suis profondément touchée.

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 Nous étions, par le temps et à force du temps, de bonnes amies.

snorounanne - Tu voulais me voir et à propos de quoi?

Jodie Foster - Hum...! Je sens monter ta pression. Tu aimerais peut-être que je rétriçisse la conversation, que je l'abrège et que je parte à Los Angeles? Ta copine n'est pas d'accord en totalité pour cette rencontre?

snorounanne - Bien sûr. Et je disais pas cela pour en finir au plus vite.

Jodie Foster - Je m'ennuie de toi, ma chouette.

snorounanne - Okay... crache le morceau qu'on en finisse...

Jodie Foster - (riant) Tu me fais rire! Je me demande quelque fois pourquoi je t'ai laissée.

snorounanne - Parce que je n'étais pas faite ni prête pour élever une famille, voilà.

Jodie Foster - T'es encore mal à l'aise avec les enfants, pas vrai?

snorounanne - Si on parlait d'autres choses?

Jodie Foster - Entendu. Euh... comment vont les amours entre elle et toi?

snorounanne - Une autre question?

Jodie Foster - Ah ça va... Je vais pas m'interférer. Je tiens à savoir si tu es heureuse.

snorounanne - Je le suis.

Jodie Foster - (air moqueur) Puis... le sexe?

snorounanne - Je te voyais venir, toi! Y a rien au monde qui va t'empêcher d'étaler sur ce sujet, hen? C'est privé, intime... Jodie.

Jodie Foster - Tu es jolie quand tu te mets dans cet état de défense, tu sais pas?

snorounanne - Non mais... toi, c'est toi et moi c'est moi.

Jodie Foster - Alors, si on parlait de ta vie paranormale... ça te dirait? Avec un bon café, un bon dessert?

snorounanne - J'ai dérangé Genny pour qu'elle puisse me conduire à Montréal. Ça vaut bien un café et un accompagnement sucré.

Jodie Foster - Tu connais un petit resto dans le coin?

snorounanne - Il y en a un tout près et tranquille.

Jodie Foster - Je t'invite! Et tu me parleras de tout ce qui t'est arrivée depuis, d'accord? Dans tous les moindres détails, tu sais que cela me captive.

snorounanne - Je sais.

Nous avions pris une bonne partie de l'après-midi à jaser, discuter, mémérer sur ces choses hors de l'ordinaire et si réelles. Mais, votre capteur sensoriel n'étant pas développé ni ouvert comme certaines personnes, mesdames et messieurs... ces détails vous échappent. Mais pas pour nous.

Jodie me montrait un article ayant figuré dans une revue aux États-Unis. En réalité, elle l'avait toujours sauvegardé comme souvenir. Et on n'avait fait paraître accidentellement ou incidentellement ma photo...

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oui... lesbiennes célèbres... Je figure parmi? 

Dans cette agréable visite entre Jodie et moi, Genny et Dédé préparaient une sorte de surprise souper party. Tous les deux s'étaient mis en accord pour me faire plaisir et me faire oublier bien des tracas qui m'avaient malencontreusement affectés ces dernières semaines.

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L'épicerie, les emplettes chez l'épicier.

Dédé - Non, je n'ai pas connu Jodie Foster lorsqu'elles se fréquentaient. Mais là... sachant qu'elle sera du souper, ce soir. Je frétille en-dedans...

Geneviève Dubois - Tu veux un conseil? Garde-toi une grande gêne. Snorounanne déprécie ces pensées impures que ce soit d'un homme ou d'une femme. Sauf bien entendu, celle avec qui elle partage sa vie. Et encore là...

Dédé - T'en fais pas. Je sais qu'elle déteste mon comportement macho. Mais dans le fond, je sais que ça la fait rire.

Geneviève Dubois - Incorrigible, toi. On a tout ce qu'y faut pour faire ce souper?

Dédé - Indéniablement oui. La bière pour moi et le reste pour vous, les filles. (clin d'oeil)

Geneviève Dubois - Macho... macho... macho... allez va! La petite demoiselle attend que nous passions.

Dédé - Oh pardon! J'étais entièrement envahi par vous, mesdames les beautés. Après toi, Genny.

Geneviève Dubois - Merci mon grand.

Et il est exact que la soirée, ce bon souper m'avait plue, m'avait enchantée, m'avait fait du bien. Puisque j'étais entourée de trois belles personnes que j'affectionnais dans ce circuit du quotidien. Jodie, une idylle... Dédé, mon dernier copain-ami-confident mâle... et ma tendre bien-aimée, Genny. Tous les quatres nous nous réservions cette chanson que vous allez écouter puisque la fin est annoncée pour cet éditorial, cette chronique.

Il s'agit de Tina Turner chantant  "Simply the best" et je la dédis à tous ceux et toutes celles que je côtoie chaque jour sur les passages. Vous m'apportez un soleil, une lune et une filée d'étoile, à votre façon. Et je vous en remercie.

On se rend au prochain rendez-vous. J'y compte bien et je compte sur vous. Merci d'être là. Bisous!


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