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L’éditeur doit convaincre le lecteur d’acheter le livre de son auteur

Par Dedicaces @Dedicaces

L’éditeur doit convaincre le lecteur d’acheter le livre de son auteurSource Actualitté : La part de livres autoédités augmente dans la production mondiale – tant du côté des ouvrages imprimés que des versions numériques, exclusivement. Mais cette méthode n’est pas une solution durable, a-t-on pu entendre durant une conférence de la Foire du livre de Londres.

Avec autour de la table, des noms devenus des références – il ne manquait que l’excentrique Seth Godin, qui vient de publier son premier ouvrage, en choisissant Amazon comme éditeur (Actualitté).

Si le monde numérique signifie que l’autoédition devient encore plus simple, cela ne signifie, une fois de plus, nullement que les auteurs pourraient reproduire toutes les conditions de travail que permet l’accompagnement d’un éditeur. « Si vous vous autopubliez sur internet, vous pourriez aussi bien ne pas vous agiter, vous ne ferez pas de bruit. La gratuité est encore un prix trop élevé à payer, pour la grande majorité des livres publiés sur le net, vous ne les donneriez même pas. »

De là, la place toujours essentielle des éditeurs dans le circuit du livre, mais surtout, assure Andrew Franklin, de Profile : « Le travail de l’éditeur est de persuader les lecteurs qu’ils doivent dépenser de l’argent dans la lecture du livre d’un auteur. »

Mais autour de la table, Richard Charkin, de Bloomsbury, et Franklin, reconnaissent que l’édition doit changer et faire évoluer ses modes de fonctionnement, tout en améliorant la vitesse de production. Tout en avertissant charitablement que durant l’année à venir, certains éditeurs vont faire faillite.

Cory Doctorow, présent aux côtés des deux autres, en a profité pour attaquer directement le responsable de la Publishers Association, Richard Mollet, qui a fait valoir que les ebooks ne devraient pas appartenir aux lecteurs.

L’éditeur doit convaincre le lecteur d’acheter le livre de son auteur

Comprendre : il faut des restrictions pour empêcher la perte de valeur sur les livres. « Dire à quelqu’un que les livres ne peuvent pas appartenir aux lecteurs ne fait pas de vous quelqu’un d’obsolète, cela fait de vous un ennemi de l’édition, des livres et des auteurs. » (via The Bookseller)

Source : Actualitté >>>>>


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