Comment enrayer la peur du générique ?

Afin de répondre aux déficits récurrents enregistrés par la Sécurité Sociale depuis plusieurs décennies, les médicaments génériques représentent une solution remarquable mais qui n’est malheureusement pas utilisée dans sa pleine mesure à cause de la réticence des consommateurs. Néanmoins, il nous appartient d’indique dans un premier temps les raisons pour lesquelles les médicaments génériques sont si utiles à la protection sociale à la Française. En raison de leurs tarifs nettement inférieurs, ils permettent la réalisation de substantielles économies tant à l’Assurance Maladie qu’aux mutuelles santé à titre complémentaire. Il ne faut effectivement pas oublier qu’une mutuelle santé fait un remboursement à la suite de l’Assurance Maladie et qu’en conséquence toute économie pour l’un est bénéfique à l’autre. C’est pourquoi d’ailleurs, les mutuelles santé ainsi que l’Assurance Maladie réalisent régulièrement des campagnes communes afin d’informer les patients sur l’impérieuse nécessité de comprendre l’intérêt des médicaments génériques.

Dès lors, il convient de s’intéresser aux raisons pour lesquelles les Français sont encore peu enthousiasmes à l’idée de consommer des médicaments génériques. Tout d’abord en raison d’un déficit d’informations, ils n’ont pas nécessairement conscience que ces médicaments sont similaires en tous points si bien qu’ils sont parfois même fabriqués par les mêmes laboratoires. Ensuite, il s’agit évidemment d’une question d’habitudes puisqu’il est très difficile de renoncer à ses rituels médicamenteux notamment lorsque tout se déroule parfaitement bien depuis des années. C’est essentiellement le cas des personnes âgées qui n’ont pas tout simplement pas envie de remettre en cause un fonctionnement parfois vieux d’une décennie. Enfin la dernière raison expliquant ce rejet global des médicaments génériques réside dans le sentiment d’imposition car les médecins mais surtout les pharmaciens ont désormais tendances à les imposer ou en tout cas à les suggérer de manière appuyée en créant parfois un sentiment de culpabilité chez les patients se montrant réticents.