Magazine Côté Femmes

Petites histoires de robe

Publié le 04 février 2008 par Stellia Mlle

Aujourd’hui je vais vous parler de la fameuse, l’incontournable, l’indispensable robe de mariée. Enfin, la mienne. Partie en vacances avec le fol espoir de décompresser et de déconnecter de la (méchante et stressante) réalité, quelle ne fut ma surprise de constater que partout le spectre des préparatifs de mariage me rattrapait. Oui, même aux confins des vacances. Pauvre naïve. Car, sachez-le, une fois embarquée dans le manège infernal, vous n’en descendez plus. Du moins pas tout de suite.
Donc, me voilà baguenaudant dans les rues animées, l’APN fermement attaché au cou, quand une étrange sensation m’envahit. Depuis que je me marie, je vois des magasins de mariée partout. Et des petites déco. Et des smokings. Et des magazines spécialisés. Des cortèges. Tout. L’univers entier m’envoie des signaux très peu subliminaux pour me rappeler, au cas où j’aurais eu l’idée saugrenue de l’oublier, que-je-me-marie-et-que-bon-sang-vas-tu-te-mettre-à-chercher-activement-oui-ou-non !

Du coup, flanquée de mon Indispensable Futur Mari (Chéri, pour les intimes), je me décidai à entrer dans un des magasins de robes de mariée. (Oui, je sais, la tradition voudrait que le futur marié ne voie pas la robe de sa future. Mais nous avons dérogé à la tradition). Local exigü et pas net-net, chef-vendeuse peu amène et scotchée au téléphone, et vendeuse en rayon qui court partout telle une petite souris sous Prozac pour me déployer des robes que je n’ai pas demandé à voir ; non, celles que j’ai demandé à voir ne sont pas montrables, sauf si je voulais bien regarder l’album photo…

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Sans regrets, nous tournons les talons, de toute manière aucune des robes que j’ai pu voir n’étaient si terribles que ça…

Les vacances ayant suivi leur cours naturel (paresse, farniente et séances photo à n’en plus finir : maisons, paysages, gens, tout y passe), j’allais oublier cette histoire de… robe, quand l’amie d’une amie de ma mère m’a glissé le nom d’un magasin de robes très jolies, paraît-il. Un après-midi à perdre, hop, nous voilà à la recherche du magasin parfait, le voici, nous entrons… Première impression positive : vendeuse gentille, souriante et dynamique, qui s’occupe elle-même de son magasin (peut-être pour ça qu’elle est motivée). L’endroit est joli, propre, et toutes les robes sont visibles et rangées efficacement (avec traine, sans traine, et par couleur). Et là, en parcourant un rayonnage, au milieu d’une cinquantaine de robes sur leur portant, j’en vois trois (j’en vois plein, mais j’en vois trois que j’aime). Sorties, admirées, essayées (oui!), perchée sur un tabouret, je tournoie dedans quand mon regard croise le miroir (pourtant judicieusement placé pile en face de moi…). Le choc.
Cette mariée, dans sa robe de mariée, là, c’est qui? moi? je ne me reconnaîs pas. Je regarde mieux, si si, c’est bien moi. C’est fou ce que ça vous change, une robe de mariée. Encore plus quand la vendeuse vous fixe le voile d’un geste pro, pouf, une mariée avec son voile… jusqu’ici, moi, le voile, je l’associais à la mariée ensanglantée de Kill Bill… mais en vrai, sur une robe traditionnelle et immaculée, ça le fait aussi… (et juste pour effleurer le sujet, Chéri aussi a eu un choc quand il m’a vue. Je crois que ça l’a achevé, la robe. Je referme la parenthèse).
Sinon, pour conclure, celle que j’ai choisie tombait parfaitement, et ne correspondait en rien à ce que j’imaginais “avant” (avant de l’acheter, avant de l’essayer…). Je me faisais tout un tas d’idées obsessionnelles : non je n’aurai pas de voile, non ma robe ne sera pas gonflante… Et au final, quand vous l’essayez et savez que c’est ELLE, elle est gonflante, même très avec son jupon à cerceaux, et même, vous vous trouvez très jolie, dedans. Je ne vous la décris pas (le jour J, une petite photo, promis), mais elle est blanche, a du tulle, elle ressemble à une robe de princesse… Je l’ai trouvée !!! ♥


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