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Tchad : les équipes du CICR et de la Croix-Rouge nationale en alerte à N’Djamena

Publié le 04 février 2008 par Frédéric Joli

Genève / N’Djamena (CICR) – Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a pu profiter aujourd’hui d’une accalmie dans les combats qui ont fait rage dans la capitale tchadienne, N’Djamena, pour essayer de se faire une image plus complète du nombre de blessés et de l’état des structures médicales qui les prennent en charge dans la ville. « Il semble déjà certain que plusieurs centaines de blessés aient afflué vers les structures sanitaires », a indiqué Thomas Merkelbach, chef de la délégation du CICR au Tchad, qui a ajouté : « Nous sommes bien entendu préoccupés par le sort des habitants de la ville, et de nos amis, collègues, voisins et partenaires. » L’équipe chirurgicale du CICR a pu commencer son travail à l’hôpital de la Liberté en fin de matinée aujourd’hui.

En raison de la violence des affrontements qui ont eu lieu ce week-end entre l’opposition armée et les forces armées tchadiennes, les équipes du CICR ont dû limiter leurs mouvements au strict nécessaire. Une centaine de volontaires de la Croix-Rouge tchadienne se sont néanmoins mobilisés dans les structures sanitaires accueillant les blessés, alors que d’autres, à bord d’ambulances, sillonnent les différents quartiers de la ville dès qu’il y a une accalmie. Ils ont transféré plus de 200 patients à l’hôpital de la Liberté et au centre hospitalier du Bon Samaritain à N’Djamena, où Médecin sans frontières France a pu établir une présence.

La situation reste incertaine, et combats et pillages se poursuivent dans la capitale depuis dimanche. La principale artère commerciale, l’avenue Charles de Gaulle, a été sérieusement touchée. Les parties de la ville les plus affectées semblent être le quartier de la Mosquée, où se situe la Radio nationale tchadienne, et le quartier appelé « Bololo ».

Le CICR est particulièrement préoccupé par le sort des civils qui se trouvent dans les zones des affrontements et par celui des blessés. Il rappelle à toutes les parties au conflit leur obligation de respecter les civils et les combattants blessés qui ne participent plus au combat. Si, pendant les deux premiers jours des violences, le respect de la mission médicale – et de la Croix-Rouge en particulier – a été acceptable, le CICR rappelle néanmoins à toutes les parties au conflit que le personnel médical soignant des blessés doit être respecté en toute circonstance et son travail facilité.

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