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[Manga] Psycho Busters

Par Jibouille

Kakeru va profiter de sa « liberté », le temps d’un week end. Il s’ennuie dans sa vie et rêve d’aventure. D’un coup, une jeune fille ressemblant à un fantôme débarque dans sa chambre. Elle l’emmène avec lui dans un repaire où l’attendent d’autres personnes. Kakeru découvre alors l’existence des Psychics, dont il est apparemment le sauveur.

[Manga] Psycho Busters

La découverte de ce manga m’avait plu mais est-ce que la fin a réussi à maintenir ce bon sentiment?

Ce qui saute aux yeux dès le début, c’est le héros. Apparemment commun, il démontre un visage différent au fur et à mesure (tout au moins en partie). Il marche purement à l’esbroufe, jouant sur la carte de la grande gueule plutôt que sur ses capacités dont il ignore tout. Et ca marche. Kakeru se révèle finalement un assez bon psychologue car il sait très bien voir les faiblesses de ses ennemis mais aussi les convaincre. Ses pouvoirs n’apparaissent que plus tard, ce qui explique ce choix étrange de combattre des gens dotés de capacités destructives incroyables. Ce n’est pas la première fois que l’on voit un héros pareil mais il a quelque chose de convaincant, bien qu’un peu facile, voir maladroit parfois.

Car soyons honnêtes, Psycho Busters ne brille pas par son scénario, tout juste cantonné au rôle de divertissement. Certes, il y parvient bien, surtout grâce à sa durée. 7 Tomes, c’est amplement suffisant pour l’histoire, même si quelques amorces sont tentées afin de relancer la machine. Néanmoins, ces relances ne sont pas assez poussées et restent superflues, même à la fin. De toute manière, ce n’était pas vraiment le point central du manga, qui s’intéresse beaucoup à Kakeru et à ses aventures. Et puis, on savait que ca sentait le shonen gentillet et pas l’essai philosophique.

Et les personnages suivent parfaitement le type shonen. Il y a d’abord un groupe de base qui constitue les gardes du corps du héros et sont ses plus proches amis. Eux restent classiques entre l’intello, le mec qui parle pas et la fille gentille mais un peu (beaucoup) naïve. Là où on reconnait bien le shonen, ce sont les ennemis coriaces, profondément méchants mais qui finissent par se laisser séduire par le discours innocent de Kakeru. Pour équilibrer, il fallait un méchant vraiment méchant. Lui est crédible et a l’histoire la plus intéressante mais également la moins bien traitée. Son cas aurait mérité plus d’explications ou, faute de mieux, d’un moment plus dramatique. C’est le genre méchant par répulsion du monde ou tristesse, qui sont souvent les meilleurs.

[Manga] Psycho Busters

Le dessin est sympa, typique du genre, quoiqu’un peu raide et pointu par moment. En gros, le mangaka a beaucoup traité les yeux, qui sont la source de toutes les émotions. Grands, expressifs (enfin, le minimum reclus, et ils changent de couleur lors des révélations), la recette miracle. L’autre point typique est la gente féminine dont les atouts sont souvent mis en valeur, pour des raisons plus ou moins justifiables. Non, le fan service reste relativement maigre mais il est toujours facile de se poser la question sur le besoin d’en faire. Enfin, là n’est pas le sujet ^^

Psycho Busters est un shonen et ne tente pas d’en faire trop (il n’en fait peut-être pas assez justement). Mais dans la catégorie divertissement, il est très efficace. Si vous souhaitez lire quelque chose d’un peu plus recherché, ce n’est pas la lecture conseillé. Mais pour le reste, le contrat est rempli.


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