Les gouvernements du G8, hier si généreux pour sauver les banques font payer la crise à la population par la casse des acquis sociaux et des services publics. L’allongement de la durée de cotisations pour les retraites, les suppressions d’emplois dans la fonction publique (dans l’éducation nationale, la Santé, la justice), le déremboursement des soins médicaux... Toutes ces mesures n’ont qu’un but : réaliser des économies budgétaires afin de réduire la dette.
De l’autre côté, les salariés doivent se serrer la ceinture. D’ailleurs, depuis plusieurs semaines, dans le contexte des négociations annuelles obligatoires, les grèves pour des augmentations de salaires se multiplient, en particulier dans les moyennes entreprises.
Les soins et les médicaments sont de moins en moins bien remboursés. Pour les malades l’accès aux soins est remis en cause. Pour les salariés les conditions de travail se dégradent. Des dizaines de services et d’hôpitaux publics sont menacés de fermeture. On organise leur étranglement financier au profit des établissements privés commerciaux, propriétés de grands groupes capitalistes.
Pour les jeunes, alors que les conditions d’études sont de plus en plus difficiles et que la pauvreté se développe, le gouvernement projette de développer la sélection à l’université.
Imposer une autre répartition des richesses.
Stopper les exonérations de cotisations dont bénéficient les patrons : 38 milliards en 2010, bien plus que le soi-disant déficit de la Sécu ! Arrêter les suppressions de postes dans le service public, l’interdiction des licenciements, imposer le partage du travail entre tous, une augmentation de salaire de 300 € nets pour tous et toutes, avec un minimum de 1500 € nets !
Jeu de briques
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